Bernard Sesboüé, né en 1929, est professeur de théologie dogmatique et de patristique à la Faculté de théologie de Fourvière-Lyon depuis 1964. Il intervient, depuis 1971, dans le cadre du cours pluridisciplinaire dirigé par le P. Didier à la Faculté de théologie de Lyon. Il est titulaire du Bulletin de christologie dans les "Recherches de science religieuse" et collabore à diverses instances du dialogue ocuménique en France. Le texte que nous présentons est la reprise de l'enseignement donné en mars 1971, qui n'a pas pu trouver place dans le compte rendu publié : L'eucharistie, le sens des sacrements (Profac, décembre 1971).

L'onction des malades

Un acte théologique, comme son nom l’indique, est un faire, un agir, une création. Quelque chose advient qui n’existait pas. Un auteur, par la qualité de son travail, a fait avancer l’intelligence théologique sur un point jusque là incertain ou controversé. La découverte d’un déplacement et une problématique nouvelle changent la situation antérieure et ouvrent des voies encore inconnues. Le progrès est si parlant qu’il s’impose et provoque, d’emblée ou lentement, une large unanimité.La réception par la communauté des théologiens et plus encore par l'Église est donc indispensable à la réalisation d'un acte théologique. Nul ne peut prétendre qu'il a accompli un acte théologique, comme nul ne peut se prétendre prophète au nom de son propre charisme. Mais les autres, analysant telle ou telle doctrine, peuvent y voir ce qui va devenir un acte théologique. Celui-ci suppose toujours sa propre réception. L'important n'est pas d'abord le texte mais l'existence d'une idée créatrice.L'ouvrage est divisé en 4 sections : 1. Section patristique : Irénée, Origène, Basile de Césarée, Augustin ; 2. Le Moyen Âge occidental : Boèce, Thomas d’Aquin ; 3. Les Temps modernes : Luther, le concile de Trente, Bellarmin, Petau ; 4. Du XIXe siècle à l’époque contemporaine : Möhler, Newman, le Modernisme, le concile Vatican II, Rahner.Ce livre renouvelle profondément la façon d'envisager l'histoire de la théologie, voire la théologie tout court. En outre, il ouvre de nombreuses pistes à toute personne intéressée par l'histoire des idées.

L'acte théologique d'Irénée de Lyon à Karl Rahner

Un acte théologique, comme son nom l'indique, est un faire, un agir, une création. Quelque chose advient qui n'existait pas. Un auteur, par la qualité de son travail, a fait avancer l'intelligence théologique sur un point jusque là incertain ou controversé. La découverte d'un déplacement et une problématique nouvelle changent la situation antérieure et ouvrent des voies encore inconnues. Le progrès est si parlant qu'il s'impose et provoque, d'emblée ou lentement, une large unanimité.

La réception par la communauté des théologiens et plus encore par l'Église est donc indispensable à la réalisation d'un acte théologique. Nul ne peut prétendre qu'il a accompli un acte théologique, comme nul ne peut se prétendre prophète au nom de son propre charisme. Mais les autres, analysant telle ou telle doctrine, peuvent y voir ce qui va devenir un acte théologique. Celui-ci suppose toujours sa propre réception. L'important n'est pas d'abord le texte mais l'existence d'une idée créatrice.

L'ouvrage est divisé en 4 sections : 1. Section patristique : Irénée, Origène, Basile de Césarée, Augustin ; 2. Le Moyen Âge occidental : Boèce, Thomas d'Aquin ; 3. Les Temps modernes : Luther, le concile de Trente, Bellarmin, Petau ; 4. Du XIXe siècle à l'époque contemporaine : Möhler, Newman, le Modernisme, le concile Vatican II, Rahner.

Ce livre renouvelle profondément la façon d'envisager l'histoire de la théologie, voire la théologie tout court. En outre, il ouvre de nombreuses pistes à toute personne intéressée par l'histoire des idées.

L'ONCTION DES MALADES

Originaire de Smyrne en Asie Mineure où il avait connu Polycarpe - lui-même disciple de Jean, le compagnon et apôtre de Jésus -, Irénée fut évêque de Lyon dans le dernier quart du IIe siècle. Pasteur très attentif aux besoins de son Eglise, il fut amenéà faire également oeuvre de théologien pour aider les chrétiens à faire face aux défis à la fois intellectuels et religieux que représentaient les divers courants dits " gnostiques ". Au-de à de la grande influence d'Irénée sur l'Eglise ancienne, la redécouverte dont il fut l'objet au XXe siècle lui valut un regain d'actualité. Il ne faut toutefois pas s'y tromper, Irénée se situe à une grande distance culturelle de nous : dix-huit siècles ! Le grand intérêt de ce nouvel ouvrage de B. Sesboüé est précisément qu'il se présente d'abord comme une introduction à la lecture d'Irénée et une présentation de sa pensée. Il montre bien que, si cette dernière est avant tout d'ordre christologique, il s'agit, en fait, d'une christologie si essentielle qu'elle concentre - qu'elle " récapitule " - la totalité de la foi chrétienne. C'est bien dans ce terme même de récapitulation que la théologie irénéenne trouve son principe et c'est en référence à lui qu'elle se déploie comme une " théologie de l'histoire du salut ". Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.

Tout récapituler dans le Christ. - Christologie et sotériologie d'Irénée de Lyon

Dans la foi de l'Eglise, les mots du Credo achèvent leur séquence sur Jésus par ces quelques lignes : " Il est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, d'où il viendra juger les vivants et les morts. " Que comprendre à cette affirmation ? Que dit-elle de la figure de Jésus, au-delà des évangiles ou des simples expressions de la liturgie ? Bernard Sesboüé, l'un des plus grands théologiens contemporains, répond dans cette brève approche catéchétique.
C'est l'occasion pour lui de revenir d'abord sur la résurrection et l'ascension, comme manifestations de la gloire divine à travers le Christ. D'une manière paradoxale, la foi chrétienne affirme à la fois la présence d'un Dieu déjà là, présent, et d'une attente, d'une espérance tournée vers la fin des temps. Enfin, dans l'affirmation du Symbole des Apôtres, se trouve affirmée la vision du jugement dernier, celui qui touche les vivants et les morts. Mais que peuvent signifier de telles expressions en ce début de XXIe siècle ? Peut-on encore parler de jugement, au sens juridique du terme, de purgatoire, d'enfer ou de paradis ? Evoquer la vie éternelle est-il crédible ? 
C'est donc un véritable petit traité de la foi au Christ qui nous est proposé ici.

Le Christ : Hier, aujourd'hui et demain

Cet ouvrage est le second tome de Jésus-Christ, l'unique médiateur, ouvrage fondamental dont le net succès a salué l'importance et la valeur.Le premier tome est constitué de deux parties, l'une de problématique générale et l'autre d'histoire doctrinale. Le tout s'arrêtait sur une transition, attente d'une suite. Le patient et nécessaire parcours des catégories du salut selon leur ordre d'émergence dans la tradition ne suffisait pas. Le théologien ne peut avoir terminé sa tâche avec une relecture du passé, si éclairante fût-elle. Il doit faire avancer la tradition dans une recherche toujours menée à frais nouveaux. Nombre de questions demeurent en effet au sujet de la rédemption et du salut, mystère central de la foi chrétienne. Elles tournent toutes autour de celle qui fait la préoccupation majeure de ce second tome : Jésus-Christ nous sauve et est le seul à nous sauver. Soit. Mais comment nous sauve-t-il ?Il s'agit ici d'une proposition. Ayant exploré l'histoire et la tradition chrétienne, le théologien trace à présent son propre itinéraire, et il invite le lecteur à l'y suivre. L'originalité de cette proposition est qu'elle s'exprime sous la forme d'une « sotériologie narrative » qui garde une ambition systématique. À partir d'une nouvelle lecture de l'Écriture, « âme de toute la théologie » selon Vatican II, il s'agit en effet de revivre la genèse de ces catégories de salut dont celle-ci témoigne. Un long parcours à travers les récits de l'Ancien et du Nouveau Testament essaie de recueillir les principaux ""effets de sens"" sotériologiques dont ils sont porteurs. Leur récurrence permet de dégager les liens de force qui s'expriment dans un certain nombre de catégories que l'ouvrage veut articuler à mesure qu'il avance. Et il est intéressant de confronter ces catégories à celles retenues par la tradition.Dans cet ouvrage, Bernard Sesboüé émet le voeu que, devant cette « sotériologie narrative » dont il lui fait « proposition », son lecteur puisse se dire : « C'est bien de moi qu'il s'agit en tout cela ».Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.

Les récits du salut

Ce livre se présente comme le second tome de " Croire. Invitation à la foi catholique pour les femmes et les hommes du XXIe siècle ", paru en 1999 (Éd. Droguet et Ardant), proposition fraternelle et témoignage rendu à la foi en direction de tous ceux, catholiques, chrétiens, croyants ou incroyants, qui s'intéressent à son sens autant qu'à son contenu. Après une analyse de l'expérience humaine et de l'acte de croire, l'ouvrage abordait les grandes affirmations du Symbole des apôtres. Le manque de place avait conduit à réduire le traitement des sacrements à une vingtaine de pages, ce qui était manifestement insuffisant. Ce second tome entend combler cette lacune en présentant l'économie sacramentelle dans l'Église. La méthode comme les destinataires visés restent les mêmes, dans un monde où la pratique sacramentelle connaît non seulement une forte baisse, mais aussi une réelle contestation. Le livre prend son point de départ dans la signification anthropologique du rite. Il fonde ensuite les sacrements dans la personne du Christ, premier sacrement de Dieu, et montre comment les sacrements font l'Église. Il décline alors le septénaire classique : baptême, confirmation, eucharistie, réconciliation (ou pénitence), onction des malades, ordre (ministères) et enfin mariage. Chaque sacrement est présenté en fonction de son originalité propre et dans la sphère de l'expérience humaine concernée (l'eau et la vie, la nourriture et le repas, la démarche humaine de réconciliation, la maladie et la mort, l'autorité, et enfin le mariage comme institution), compte tenu des difficultés actuelles qui s'attachent à sa pratique. Le contenu doctrinal du sacrement est exprimé à la lumière de l'histoire, car les sacrements appartiennent à la fois à la parole et à la pratique de l'Église, et complété par des réflexions d'ordre pastoral. Le but de l'ouvrage est de proposer des sacrements " séduisants ", à la fois crédibles et désirables. -- This book is the second volume of 'Croire. An invitation to the Catholic faith for 21st century men and women', published in 1999 (Éd. Droguet et Ardant), a fraternal offering and testimony to Faith intended for all readers, be they Catholic, Christian, believers or non-believers, who take as much interest in its meaning as its content. After an analysis of the human experience and the act of believing, the major assertions of the Apostles' Creed are treated. A shortage of space had resulted in the treatment of the Sacraments being confined to twenty-odd pages, which was clearly insufficient. This second volume repairs that shortcoming by presenting the sacramental organisation in the Church. The method, and the intended audience, remains the same; in a world where sacramental observance is not only undergoing a steep decline, but is also being called into question. The book's point of departure is the anthropological significance of the rite. It then merges the sacraments into the person of Christ, the first sacrament of God, and shows how the sacraments make up the Church. After that, it lists the classic seven sacraments: baptism, confirmation, the Eucharist, reconciliation (or penance), the anointing of the sick, holy orders and lastly marriage. Each sacrament is presented according to its own specificity and the sphere of human experience it concerns (water and life, nourishment and the meal, the human approach to reconciliation, sickness and death, authority, and lastly marriage as an institution), taking into account the difficulties involved in its practice today. The doctrinal content of the sacrament is expressed in the light of history, for the sacraments belong both to the word and to the practice of the Church. Reflections of a pastoral nature round off the book. The author's aim is to set out sacraments that are 'appealing', both credible and desirable.

Invitation à Croire

Dans son livre Comment Jésus est devenu Dieu, Frédéric Lenoir exprime ses convictions sur l'identité de la personne de Jésus de Nazareth. Pourquoi lui "répondre" ? Parce qu'il donne à penser que l'Eglise avait finalement décidé de la divinité du Christ au IVe siècle sous la pression des empereurs romains. Selon ce livre toujours, "les évangiles laissent planer un doute sur l'identité de cet homme hors du commun"... Une mise au point sur un sujet aussi important apparaît donc nécessaire, faite à la fois en historien et en croyant. En historien, parce que la thèse fondamentale de l'auteur n'est pas fondée au regard des données qui ont été l'objet d'une recherche considérable. Dès l'époque apostolique les chrétiens de la "grande Eglise" ont cru que Jésus de Nazareth était Fils de Dieu et donc Dieu au sens fort de ce terme. En croyant aussi, parce que si le Jésus de Frédéric Lenoir reste un personnage exceptionnel, celui-ci semble réduire la figure de Jésus et relègue au loin tout mystère. ? Les réponses solides et argumentées du théologien Bernard Sesboüé.

L'onction des malades

Résumé

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