Chroniques de guerre

Pour le public étranger, il est resté dans l'ombre de ses contemporains et amis, Lorca, Neruda ou Alberti. Pourtant Miguel Hernandez est peut-être, parmi les poètes de la Révolution espagnole, celui qui est le plus cher au coeur de son peuple, le plus proche de la vie réelle. Méconnu du lecteur francophone, il a trouvé sa place dans la culture populaire hispanique, ses poèmes mis en musique et chantés par des interprètes célèbres comme Juan Manuel Serrat ou Joan Baez. Sara Solivella et Philippe Leignel, tous deux passionnés de poésie, ont sélectionné et traduit, à l'occasion du Centenaire Miguel Hernandez, ses vers les plus représentatifs, qui sont publiés chez Xenia dans une édition bilingue. La préface de Sara Solivella ainsi que l'introduction de l'éminent philologue espagnol Jesucristo Riquelme aident à situer, tant sur le plan affectif que sur le plan historique, politique et littéraire, la place d'Hernandez dans la culture espagnole.

Mon sang est un chemin - Edition bilingue français-espagnol

Fils de la lumière et de l'ombre

La foudre n'a de cesse

A l'inverse de nombre de ses contemporains (Lorca, Alberti, Machado pour n'en citer que quelques-uns), Miguel Hernàndez, qui est pourtant une icône de la poésie espagnole, est peu connu du public français. Seules de rares traductions ont été faites à ce jour et ses derniers poèmes, rassemblés ici, étaient inédits en français. La poésie simple de ce berger d'Orihuela, ardent et généreux, au destin tragique, parle au coeur de chacun : les horreurs de la guerre, les privations, la mort d'un premier fils puis la naissance d'un second, l'éloignement de la femme aimée...

Chansons et refrains d'absence (1938-1941)

"L'absence, je vois en chaque chose : ton regard reflète son néant. L'absence j'entends en chaque chose : ta voix sonne l'adieu du temps. En toute chose, je respire l'absence : ton souffle a de l'herbe la fragrance. Tout ce que je touche n'est qu'absence : ton corps s'évapore à présent. L'absence j'éprouve en chaque chose : ta bouche n'est que bannissement. L'absence je sens en chaque chose : absence, absence, absence."

Poèmes d'amour - Tome 2

"Venti del popolo mi portano, venti del popolo mi incalzano, e spargono il mio cuoree gonfiano la mia gola."Una nuova e necessaria traduzione delle poesie di uno dei maggiori poeti del Novecento, che il generalissimo Franco chiamò con disprezzo "poeta cabrero", perché discendente da una famiglia di pastori, e pastore a sua volta. Miguel Hernández (1910-1942) prese parte alla guerra civile spagnola e ne cantò le speranze e le sconfitte. Morì in carcere a trentun anni. A cura di Giovanna Calabrò.

Chroniques de guerre

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