Metiers choisis - les secrets du savoir-faire - - comite colbert

S'agit-il d'un roman très autobiographique ? De Mémoires piégés par l'imagination ? D'une fresque drolatique et tendue entre les derniers feux d'un monde proustien et les ambiances métalliques du Palace ou de la Factory ? En vérité, il y a un peu de tout cela dans cet étrange Art d'être pauvre (titre emprunté au dandy Boni de Castellane), où François Baudot revisite, retouche et augmente sa Grande Vie parmi les esthètes du baby-boom. On y rencontre Iggy Pop, Andy Warhol et le Pop Art, le Velvet Underground, des Argentins excentriques aussi bien qu'une foule anonyme de tapins, de travestis ou de voyous. On y prend le thé avec des baronnes avant de traîner dans les mauvais lieux avec des créatures noctambules et transgressives. Dans cette sarabande bientôt dévastée par les années-sida, snobs, milliardaires, artistes ou gigolos se relaient au fil d'un sabbat qui explore une joie de vivre, à en mourir. Difficulté d'être d'enfants trop gâtés, jeunesses désordonnées, on croise là les gauchistes, la révolution gay, l'explosion du disco, la cocaïne, le Saint-Germain existentialiste, les derniers bals du XXe siècle, la jet-set et, surtout, le désespoir joyeux d'une génération qui aura préféré gâcher sa jeunesse plutôt que de n'en rien faire.

L'art d'être pauvre

Par-delà ce qui passe, Chanel, au long du XXe siècle, aura su exprimer ce qui dure. Paradoxe, pour un nom si étroitement lié à la mode, naturellement versatile et changeante. Gabrielle Chanel était la détermination même. Une véritable aventurière du monde moderne, dont les choix et les dégoûts très sûrs ont engendré un style.
C'est ce style indissociable d'une vie et de l'histoire d'une maison que s'efforce de décrypter cet ouvrage. Chanel aujourd'hui perdure. Mieux, quelque quatre-vingts ans après sa création, la griffe demeure dans le peloton de tête de la création de mode sous la férule du médiatique Karl Lagerfeld. Lequel atteint son but : "Faire un meilleur avenir avec les éléments élargis du passé" (Goethe).

Chanel

Gruau

Le Paris de Elle de déco - Visites privées d'une rive à l'autre

Paul Poiret à Paris

Une cinquantaine d'artistes de sensibilité très différente fondent en 1897 la Sécession viennoise, avec une détermination commune : se libérer de la morale bourgeoise et de ses traditions obsolètes. Gustav Klimt qui préside cette association, n'est pas très loin, dans l'interprétation en peinture de ses propres rêves, des recherches de son contemporain
et compatriote Sigmund Freud ; le poète Hugo von Hofmannsthal écrit le livret des opéras de Richard Strauss ; Otto Wagner et Josef Hoffmann inventent le design, et le jeune Egon Schiele, une forme d'expressionnisme qui n'a pas vieilli... C'est de ce climat d'effervescence artistique, intellectuelle et politique dont est sorti le monde moderne, notamment à travers la recherche d'un art global qu'évoque plus particulièrement cette promenade
dans la Vienne de 1900.

Vienne 1900 - La sécession viennoise

Protagoniste d'une avant-garde de la mode dès la fin des années soixante-dix, Thierry Mugler apparaît avec le recul comme la figure dominante du mouvement des " Jeunes Créateurs ", qui a conféré au prêt-à-porter un visage radicalement différent au cours des vingt dernières années. Reconnu aujourd'hui comme un couturier à part entière, celui qui considère son travail comme une mise en scène du quotidien n'a rien perdu de la folie qu'il sait toujours faire souffler sur Paris.

Metiers choisis - les secrets du savoir-faire - - comite colbert

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