Lettres inédites de Xavier de Maistre. Edition et présentation Gabriel de Maistre. Préface de J. -L. Darcel. Edition annotée ; avec 20 illustrations.

Lettres à sa famille - Tome 4, 1844-1852, Saint-Pétersbourg - Lettres 326 à 417

" Ce matin, j'ai dîné chez le fameux maréchal 
Souvorov. On lui a dit que j'étais peintre et que je voulais faire son portrait. "Et bien ! Oui, a-t-il dit, et si je ne me tiens pas bien, vous me donnerez un soufflet." Voilà quelle a été ma réception. Il a reçu en même temps le prince de Condé et le duc de Berry avec leur suite, dans la même chambre. Il avait mal à un pied et d'une jambe il était en botte, tandis que l'autre était chaussée d'un bas de fil et le pied d'une pantoufle rouge... " (Lettre à sa sœur Jeanne, Lindau, 26 octobre 1799). Plus encore que celle de son frère, le théoricien et homme politique Joseph de Maistre, la vie de Xavier de Maistre est une vie d'aventure dans une époque bouleversée par les révolutions et les guerres. Les 400 lettres retrouvées et publiées pour la première fois dans cette édition en témoignent De Turin à Saint-Pétersbourg, Moscou, Rome, Paris... de la Révolution française aux révolutions libérales... un demi siècle d'histoire 
européenne s'exprime dans cette correspondance. Un demi siècle d'histoire incarné dans la vie d'un homme, que l'on suit depuis sa jeunesse jusqu'à ses derniers jours, dans ses espoirs et ses inquiétudes, sa tendresse et son ironie, son tragique aussi. Au fil des pages, en partageant ces infinis détails du quotidien 
qui font toute l'existence, on se prend à ressentir toute l'atmosphère de cette époque, et l'on devient, le temps d'un livre, ce confident intime d'une présence familière.

Lettres à sa famille - Tome 1, 1791-1826, de Turin à Saint-Pétersbourg

Extrait : "Les montagnes du Caucase sont depuis enclavées dans l'empire de Russie sans lui appartenir. Leurs féroces habitants, séparés par le langage et par des intérêts divers, forment un grand nombre de petites peuplades, qui ont peu de relations politiques entre elles, mais qui sont toutes animées par le même amour de l'indépendance et du pillage."À PROPOS DES ÉDITIONS LIGARANLes éditions LIGARAN proposent des versions numériques de qualité de grands livres de la littérature classique mais également des livres rares en partenariat avec la BNF. Beaucoup de soins sont apportés à ces versions ebook pour éviter les fautes que l'on trouve trop souvent dans des versions numériques de ces textes. LIGARAN propose des grands classiques dans les domaines suivants : . Livres rares. Livres libertins. Livres d'Histoire. Poésies. Première guerre mondiale. Jeunesse. Policier

Les Prisonniers du Caucase

Xavier de Maistre (1763-1852) est un écrivain reconnu né à Chambéry et mort à Saint-Pétersbourg. Comme sujet du roi de Sardaigne, il est une des plus belles expressions de la littérature de l'ancienne Savoie. En tant que soldat de l'armée du Tsar, il défendit les périlleux confins de l'empire de Russie, et en tira une nouvelle, Les Prisonniers du Caucase (1825), qui fit de lui un des inventeurs du roman russe. Ce récit mêle de façon heureuse réalisme psychologique et pittoresque de l'intrigue. Aisé à la lecture, riche en rebondissements, il n'est pas dénué de cet humour enjoué et simple auquel la critique française a souvent pensé reconnaître le style savoyard. Pour la première fois depuis sa parution au XIXe siècle, les éditions Le Tour mettent cette œuvre marquante à la disposition d'un large public.

Les Prisonniers du Caucase - Suivi de Le Prisonnier et le papillon

Entre 1830 et 1845, il fallait à Stendhal presque une semaine pour descendre vers le Midi, par coche d'eau avec plusieurs relais. Aujourd'hui, on va de Paris à Marseille en trois heures par le T. G. V., à Nice en un peu plus d'une heure par avion régulier, et on arrive en moins de quinze heures à Shanghai. Le voyage, naguère long et périlleux, s'est massifié et dilué dans des formalités et des passages de portillons. Le monde et ses merveilles, l'Acropole, les pyramides d'Égypte, Venise, la Grande Muraille de Chine, tombent en poudre, sous le poids de nos pas. À quoi bon voyager, quand tout est exploré et usé, et instantanément à notre portée sur Internet ? Le 19e siècle, qui a fait l'apprentissage de cette contraction du temps et des distances, a connu l'émerveillement du voyage et ses premiers désenchantements.

Ce coffret contient dix ouvres de la littérature française, avec une préface et une présentation de Jean Demerliac : Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre, Promenades dans Rome de Stendhal, La Russie en 1839 d'Astolphe de Custine, Voyage d'un faux musulman à travers l'Afrique de René Caillié, Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne, Les Ascensions célèbres aux plus hautes montagnes du globe de Frédéric Zurcher, Le Voyage de Sarah Bernhardt en Amérique de Marie Colombier, Le Fleuve bleu de Gaston de Bézaure, Voyage en Abyssinie et au Harrar d'Arthur Rimbaud, Ruines et Paysages d'Égypte de Gaston Maspero.

Retrouvez dans la même collection : Trois révolutions, deux empires, deux républiques..., Le Siècle positif, Le siècle de fer, Argent, bonheur et richesse, Esprit es-tu là ?, L'Invention de Paris : des bas-fonds au Gai Paris, Des Parisiens et des Parisiennes, L'Amour dans tous ses états, Miscellanées.

Le Tour du monde - 10 textes issus des collections de la BnF

Un voyage dans le style de Laurence Sterne, prétexte à évocations artistiques et littéraires qui annoncent déjà le romantisme et qui parodie la mode des récits de voyage du XVIIIe siècle. Ce voyage est celui qu'il effectue alors qu'il se trouve aux arrêts pour une quarantaine de jours.

Voyage autour de ma chambre

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Les amours de Xavier de Maistre à Aoste

Aux confins de la Sibérie vit Prascovie, une enfant modeste et illettrée. Autrefois aristocrates, ses parents on été exilés à la Révolution pour un crime qu'ils n'ont pas commis. Aujourd'hui, ils meurent de chagrin et de pauvreté dans leur isba glacée.

Animée par un sentiment d'injustice, et avec pour seul bagage sa foi, Prascovie entreprend à pied un voyage périlleux pour Saint Pétersbourg afin de demander au tsar en personne la grâce de ses parents.

Dans cette traversée émouvante de la Russie, Xavier de Maistre jette une lumière critique sur les injustices commises lors de la Révolution Russe. Il s'inspire de l'histoire vraie de Plascovie Lopouloff.

Xavier de Maistre est un écrivain savoisien. En 1781, il s'engage dans le corps d'infanterie du régiment de la Marine. Il participe en 1784 à la première ascension savoyarde en montgolfière. En 1793, il est envoyé en tant que militaire dans la vallée de l'Aoste. Il met à profit ses heures de loisir pour approfondir ses connaissances littéraires. Il publie « Le Lépreux de la cité d'Aoste » en 1811, suite à ses échanges avec un lépreux, Pierre-Bernard Guasco, reclus dans la fameuse « Tour du lépreux ». En 1794, il est puni à quarante-deux jours d'arrêts pour s'être livré à un duel contre un officier piémontais. Enfermé dans une chambre de la citadelle de Turin, il écrit « Voyage autour de ma chambre ».

La Jeune Sibérienne

Partis de Naples au mois de juin 1838, Xavier de Maistre et sa femme Sophie entament leur retour vers la Russie. Après un long séjour d'acclimatation à Paris, puis à Vienne, ils arrivent à Saint-Pétersbourg au mois de juillet 1839. Ils s'installent chez les Pouchkine. Là, Xavier de Maistre, déjà connu pour ses talents de peintre et d'homme de lettres, va se tourner vers la recherche scientifique. Et c'est en septuagénaire alerte qu'il se passionne pour la galvanoplastie, la chirurgie de l'œil, le moteur électrique, l'origine des éclairs ou encore la toute récente invention de Daguerre. " Tu auras sans doute lu dans les journaux l'annonce de la merveilleuse découverte de monsieur Daguerre qui a trouvé le moyen de fixer les images produites par la chambre obscure. Je viens d'admirer la perfection de ces tableaux. Sa composition est si prodigieusement sensible à l'action de la lumière la plus faible que certains objets éloignés comme un télégraphe qu'on distingue à peine à l'œil nu est tracé nettement dans le tableau "

Lettres à sa famille - Tome 4, 1844-1852, Saint-Pétersbourg - Lettres 326 à 417

Résumé

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