Ouvrage paru en français sous le titre L'étoffe du diable. Une histoire des rayures et des tissus rayés (Éditions du Seuil, 1991).

Des Teufels Tuch

L'armorial Bellevile

"In the beginning was black, Michael Pastoureau tells us. The archetypal color of darkness and death, black was associated in the early Christian period with hell and the devil but also with monastic virtue. In the medieval era, black became the habit of courtiers and a hallmark of royal luxury. Black took on new meanings for early modern Europeans as they began to print words and images in black and white, and to absorb Isaac Newton's announcement that black was no color after all. During the romantic period, black was melancholy's friend, while in the twentieth century black (and white) came to dominate art, print, photography, and film, and was finally restored to the status of a true color." For Pastoureau, the history of any color must be a social history first because it is societies that give colors everything from their changing names to their changing meanings - and black is exemplary in this regard. In dyes, fabrics, and clothing, and in painting and other art works, black has always been a forceful - and ambivalent - shaper of social, symbolic, and ideological meaning in European societies.

Noir. Histoire d'une couleur

Par la description de l'existence des héros de la Table Ronde mise en scène dans les romans de chevalerie des XIIe et XIIIe siècles, ce livre évoque la véritable vie quotidienne des populations française et anglaise pendant la période qui s'étend de l'avènement d'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre (1154), à la mort de Philippe Auguste (1223), roi de France. Cette époque, celle des châteaux forts et de l'amour courtois, des premières cathédrales et des premiers tournois, constitue à bien des égards le coeur du Moyen Age occidental. La littérature arthurienne n'est pas seulement une littérature récréative, mais militante. Par elle, une classe, la petite et moyenne noblesse, cherche à imposer sa vision du monde et de la société à travers les exploits du roi Arthur, les amours de Lancelot, les malheurs de Tristan ou les étranges aventures de Perceval. A la fois reflet et modèle du public auquel ils s'adressent, les romans de la Table Ronde semblent offrir à l'historien un terrain d'enquête particulièrement fructueux. Michel Pastoureau Né en 1947, archiviste paléographe, directeur d'études à l' E. P. H. E. (Sorbonne, IVe section), Michel Pastoureau est depuis 1983 titulaire de la chaire d'histoire de la symbolique médiévale. Ses premiers livres étaient consacrés aux emblèmes et codes sociaux (armoiries, sceaux, vêtements). Ses recherches actuelles portent sur l'histoire des animaux, de la zoologie et des rapports entre l'homme et la couleur.

La vie quotidienne en France et en Angleterre au temps des chevaliers de la Table ronde

Ce livre conduit le lecteur sur des terrains variés : les procès d'animaux, la mythologie des arbres, le bestiaire des Fables, l'histoire du jeu d'échecs, la symbolique des couleurs, l'origine des armoiries, l'iconographie de, Judas, la légende du roi Arthur et celle d'Ivanhoé. Tout au long de ce parcours, Michel Pastoureau souligne avec force combien l'histoire des animaux et des végétaux, des couleurs et des images, des signes et des songes, loin de s'opposer à l'histoire sociale, économique ou politique, en est une composante essentielle. Pour l'historien, l'imaginaire est toujours une réalité.Historien, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, spécialiste des couleurs, des images et des symboles, Michel Pastoureau est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages. En 2010, il a reçu le prix Médicis essai pour son livre Les Couleurs de nos souvenirs (Seuil, "La Librairie du XXIe siècle").

Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental

Les seize études ici rassemblées s’ordonnent autour de trois axes. Tour d’abord l’histoire des couleurs, envisagée dans une perspective fortement anthropologique et s’appuyant sur des recherches et des catégories documentaires très divers : le lexique, la teinture des étoffes, la chimie des pigments, les spéculations des hommes de science, les moralisations des hommes d’Eglise, les codes sociaux de la couleur (vêtements, armories, marques de toutes natures) et la place de celle-ci dans les images.Ensuite les usages emblématiques de la société occidentale, examinés à partir de nombreux supports, formules et documents qui nous les font connaître (sceaux, armoiries, médailles, enseignes vexillaires, etc.), mais aussi et surtout étudiés par rapport aux préoccupations idéologiques et aux différents systèmes de valeurs qui les sous-tendent.Enfin l’imaginaire des hommes du Moyen Age, tel qu’il s’exprime à travers un certain nombre de pratiques culturelles (la réception de la légende arthurienne) au sociales (la mythologies de la parenté, la diffusion des noms de héros littéraires dans l’anthroponymie véritable), et qu’il met en jeu des faits de sensibilité s’inscrivant parfois dans la langue durée (ainsi, à propos du bestiaire, la rivalité entre l’ours et le lion pour le titre de roi des animaux).Ce recueil fait suite à l’ouvrage du même auteur, publié en 1982 chez le même éditeur sous le titre l’Hermine et le sinople, ouvrage qui réunissait vint-cinq articles consacrés à l’héraldique médiévale.

Figures Et Couleurs: Etudes Sur La Symbolique Et La Sensibilite Medievales

Le rouge est en Occident la première couleur que l'homme a maîtrisée : ainsi elle est longtemps restée la couleur " par excellence ", la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique. Admiré des Grecs et des Romains dans l'Antiquité, le rouge prend une forte dimension religieuse au Moyen Age. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l'amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l'orgueil, de la violence et de la luxure. Au XVIe siècle, les morales protestantes partent en guerre contre le rouge, couleur indécente et immorale, liée aux vanités du monde. Dès lors, partout en Europe, rouge est en recul. Toutefois, à partir de la Révolution française et ce jusqu'à nos jours, le rouge devient politique : c'est la couleur des forces progressistes ou subversives.

Rouge - Histoire d'une couleur

Le bestiaire du Roman de Renart, celui des cinq sens et des sept péchés capitaux, la composition des ménageries princières, la vision des couleurs au XIIIe siècle, les mutations du vert au XIVe, la naissance du noir et blanc au XVe, les usages médiévaux du gant et du sceau, l'histoire symbolique des arbres et du bois, l'histoire culturelle de la pomme...
L'ouvrage de Michel Pastoureau conduit le lecteur sur des terrains variés. Tout au long de ce parcours, l'auteur souligne avec force combien l'histoire symbolique des animaux et des végétaux, des couleurs et des images, des signes et des songes, loin de s'opposer à l'histoire sociale, économique, politique ou religieuse, en constitue une des composantes essentielles. Pour l'historien, le symbole et l'imaginaire font partie de la réalité et doivent être étudiés comme des objets d'histoire à part entière.

Symboles du moyen âge ; animaux, végétaux, couleurs, objets

Michel Pastoureau est historien, archiviste paléographe et directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études (Sorbonne, 4e section), où il occupe depuis 1983 la chaire d'histoire de la symbolique occidentale. Il a publié une trentaine d'ouvrages consacrés à l'histoire des couleurs, des images et des symboles, notamment en 1992, aux éditions Bonneton, un savant et récréatif Dictionnaire des couleurs de notre temps.

Des Teufels Tuch

Résumé

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