Journal étrange - Tome 2, Oisivetés
Montaigne et la philosophie
Publié par PUF, le 05 novembre 2007
156 pages
Résumé
" Quelle bonté est-ce [...] que le trajet d'une rivière faict crime ?" La diversité des morales collectives, des coutumes et des lois, manifeste la relativité des jugements humains. De là " le relativisme culturel ". Mais Montaigne ne s'y tient pas. Loin de se plier à la morale collective de son temps (qui s'accommode de la torture, des procès de sorcellerie, etc.), il la heurte de front par son affirmation des droits de l'individu : de la morale dite des "droits de l'homme ", il est le précurseur, le héraut. Là se trouve la borne qu'il met à son scepticisme. Nihiliste en ontologie (à l'échelle humaine, rien n'" est" véritablement), sceptique en épistémologie, Montaigne n'est sceptique ni en éthique (une sagesse est possible comme art d'être heureux), ni en morale (car il y a, pour tout homme, un devoir inconditionnel d'honnêteté et de respect d'autrui).
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