Sur ces bases, il dégage un concept de « Communauté populaire » visant à prendre le relais des notions de « Classe sociale » ou de « Société ».

ELOGE DE CIVILITE. Critique du citoyen moderne

Il y a eu, tout au long des siècles, coaction, coadaptation et transformation réciproque entre les hommes et la nature qui lui sert de milieu. Or, avec la naissance de l'industrialisme capitaliste, a été perdu, en Occident, le sens de cette codépendance. La nature a été réduite à l'état de "ressource", d'instrument au service des finalités économiques et sociales de la société "moderne". Ce livre montre que la question écologique reste à double face, positive et négative, et propose des pistes.

La question écologique

A partir de ses impressions et analyses retirées de séjours en Iran, au Brésil et en France, l'auteur forge le concept sociologique de mondialité, défini comme l'expérience que nous faisons de notre appartenance à un même monde, à une même humanité concrète, saisie à la fois dans la communauté de ses problèmes et dans la diversité des attitudes actuelles face au vivre et au devenir.

L'individu face aux mouvements du monde - Iran, Brésil, France, Monde

En matière de sociologie générale, le constat dressé dans ce livre est radical : la sociologie classique est devenue obsolète. Edifiée au début du XXe siècle, elle aura été une sociologie de l'ordre et de la cohésion sociale. En rupture avec ce type de sociologie, cette proposition de nouvelle sociologie s'appuie sur cinq concepts majeurs : devenir, événement, contre-effectuation, individualité et rapports sociaux.

Sociologie du devenir ; élements d'une sociologie générale

La société post-économique, esquisse d'une société alternative

La société post-économique ; esquisse d'une société alternative

La nouvelle productivite

Le modele de la competence

Ce livre aborde de front la crise actuelle de la politique. Il montre comment l'action politique s'est éloignée de sa raison première : s'affronter aux grands problèmes que pose actuellement la production sociale de l'existence, problèmes qui ont pour nom mutations du travail, urbanisation, devenir de l'écosystème, mondialisation, libération des femmes, etc., et qui tous convergent vers la nécessité de redéfinir en profondeur la manière de vivre ensemble, d'agir en commun. Après avoir examiné les acquis et les limites de la philosophie politique moderne (de Hobbes à Hegel), l'auteur propose de distinguer deux concepts : la civilité et la citoyenneté, et de redonner toute son importance à la civilité, comme source et enracinement de l'initiative politique. Il montre comment, dans les formes actuelles du travail professionnel, les questions politiques sont pleinement présentes, de quelle manière la civilité est sollicitée pour assumer ce travail, prendre en charge les initiatives, les relations, les événements qui composent l'activité professionnelle moderne. Il étudie de la même manière comment, à partir de l'ensemble de la mondialisation, une nouvelle civilité se fait jour, faite de générosité, d'aspiration à la pleine liberté, de solidarité, de sens de la justice, face à la montée de la financiarisation de l'économie mondiale et aux redoutables effets de dislocation qu'elle induit. Sur ces bases, il dégage, en s'inspirant des intuitions de Rousseau, et en prenant appui sur la signification des récents mouvements sociaux en France, un concept de "Communauté populaire" visant à prendre le relais des notions de "Classe sociale" ou de "Société".

ELOGE DE CIVILITE. Critique du citoyen moderne

Résumé

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