Depuis des années, Henne note sur un carnet les quelques rêves dont il parvient à se souvenir et lui lui semblent constituer matière à adaptation. Il en adapte ici une dizaine. Avec leur logique si particulière, ces récits contés par le sommeil évoquent le grotesqueet la violence de l’intime. À chaque rêve, un style différent : acrylique, aquarelle, noir et blanc, bichro, quadri… Son univers trouble s’échafaude en contrastes et en nuances, et emmène son alter ego de papier, aux abords d’un monde désenchanté.

Les Songes (Reliefs)

Ce récit en prise sur le réel éclaire les petites misères du monde ainsi que les tares et les conflits dérisoires de l'époque actuelle.

La Régression

Les protagonistes de cette histoire attendent un train qui n'arrive pas, depuis des années pour certains d'entre eux. Une galerie de personnages divers s'entrecroisent dans ce hall de gare monumental : le chef-contrôleur qui s'arroge un pouvoir tyrannique sur les voyageurs, le bagagiste indiscret, le journaliste, le courtier en assurances, le clown, le contrôleur retraité, le barman, etc.

La Station

Jan reçoit la visite de Marc, un ancien camarade de classe, sans se douter de ce qui se prépare. Le livre est traversé par un texte énigmatique qui semble décrire la vie et la personnalité de Jan. Dans L'hôte (été 77), un texte, au statut indéterminé, traverse toute l'histoire et prend son sens à la fin de celle-ci.

L'hôte (été 1977)

Un jeune homme, Jan Ache, répond à une annonce. Celui qui l’a écrite est un vieil homme, Julius Gratz qui est sur le point de prendre sa retraite et cherche quelqu’un qui reprendrait le flambeau. Jan Ache est pris à l’essai. Commence alors la période d’initiation à un métier hors du commun : Annonceur. À travers ce récit initiatique, différents aspects du rapport à la mort sont évoqués. Par le métier étrange d’Annonceur. Cet homme se rend dans chaque foyer pour apporter le décès d'un proche.

L'annonceur

Depuis des années, Henne note sur un carnet les quelques rêves dont il parvient à se souvenir et qui lui semblent constituer matière à adaptation. Il en publie ici une dizaine. Avec leur logique si particulière, ces récits contés par le sommeil évoquent le grotesque et la violence de l'intime. Le héros est tantôt dans la peau d'un éditeur pour qui la confection d'un livre devient un casse-tête chinois, tantôt dans celle d'un médecin qui ne sait pas pratiquer la médecine, ou encore dans celle d'un enfant de cinq ans... ces histoires connaissent toutes la même fin, le réveil, qui dénoue les contradictions et met un terme à l'angoisse générée. A chaque rêve, un style différent : acrylique, aquarelle, fusain, crayon, plume, vecteur (à la manière d'un mode d'emploi), noir et blanc, bichro, quadri... un traitement de l'image aussi variable que la fantaisie des rêves qui semblent, malgré leur incongruité, toujours évidents aux yeux de ses acteurs. Son univers trouble s'échafaude en contrastes et en nuances, et emmène son alter ego de papier, comme son lecteur, aux abords d'un monde désenchanté.

Les songes (reliefs)

Qui était Philippe Perek, retrouvé carbonisé sur un terrain vague de banlieue ? Un dealer exécuté pour l'exemple, un étudiant sans histoire, ou tout simplement un orphelin trop curieux ? Qui est ce chirurgien pourchassé par des tueurs ? Parce que cet orphelin n'est pas sans lui rappeler quelqu'un, Gabriel décide de partir à la recherche de son identité et de ses meurtriers. Grâce à l'assistance d'un légiste sympathique et déterminé, le poulpe tombe sur une machination d'envergure planétaire, et trouve un nouveau sens aux mots d'exploitation de l'homme par l'homme.

Les Songes (Reliefs)

Résumé

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Critiques

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