D'Hiroshima à l'Irak, en passant par la guerre du Vietnam, les bombardements aériens sont au coeur de la stratégie militaire américaine. Des analystes ont réfuté l'utilité stratégique de cette pratique, en montrant qu'elle relève davantage de la « passion technologique » que de la « raison militaire ». Selon Howard Zinn, cette critique est rece­vable, mais trop courte. Il faut, soutient-il dans cet essai, condamner les bombardements intensifs en raison des atrocités qu'ils infligent à des centaines de milliers d'êtres humains, pour la plupart des civils. Quiconque saisit l'horreur des tapis de bombes, des bombes incendiaires et de la bombe atomique comprendra que rien ne les justifie... pas même une « guerre juste ».

La bombe

Presents the history of the United States from the point of view of those who were exploited in the name of American progress.

A PEOPLE''S HISTORY OF THE UNITED STATES : 1492-PRESENT

En tant qu'intellectuel, Howard Zinn part de ce postulat : le point de vue traditionnellement adopté par les ouvrages d'histoire est assez limité. Ainsi, il décide de rédiger un ouvrage sur l'Histoire des États-Unis afin d'en offrir une perspective différente : c'est la naissance d'Une histoire populaire des États-Unis. Ce livre dépeint les luttes qui opposèrent les Indiens d'Amérique aux Européens, l'expansion des États-Unis, les révoltes des esclaves contre le système qui les oppressait, les oppositions entre syndicalistes - ou simples travailleurs - et capitalistes, les combats des femmes contre le patriarcat, le mouvement mené par les Noirs contre le racisme et pour les droits civiques, et d'autres parties de l'Histoire américaine qui n'apparaissent pas dans les livres. Cette adaptation en bande dessinée est remarquable par sa puissance synthétique, qui réussit à n'édulcorer en rien le propos de Zinn ; son découpage et son rythme parviennent à insuffler une vie à ce qui pourrait n'apparaître que comme une somme historique.

Une histoire populaire de l'empire américain

Que penserait Karl Marx de notre époque s'il débarquait à New York ? C'est, en substance, l'argument de la pièce en un acte qu'Howord Zinn écrivit en 1999 et dont Marx, le retour est l'adaptation. Inégalités, pouvoirs politique et financier aux mains de quelques-uns au détriment du plus grand nombre, consumérisme galopant... les parallèles entre le XIXe siècle industriel de Marx et notre monde contemporain font douter du progrès dont le capitalisme se vante d'être porteur. Cette biographie fictionnelle offre un portrait inattendu d'un homme dont tout le monde cannait le nom, et dont les idées ont été déformées par ses détracteurs comme par ses partisans.

Marx, le retour

Notre manière de penser est une question de vie ou de mort. Si ceux qui tiennent les rênes de la société se montrent capables de contrôler nos idées, ils sont assurés de rester au pouvoir. Nul besoin de soldats dans les rues. Cet ordre résulte d'un processus de sélection au cours duquel certaines idées sont promues par le biais des plus puissantes machines culturelles du pays. Nous devons réexaminer ces idées et réaliser comment elles s'opposent à notre expérience du monde. Nous serons alors en mesure de contester l'idéologie dominante.
De l'exercice de la justice aux motivations réelles des guerres, en passant par les conditions d'entretien de la violence économique et sociale, l'auteur illustre la manière dont la tenue des affaires du monde, c'est-à-dire de nos affaires, devrait être entre nos mains. Et toujours chez Howard Zinn le même optimisme sur la nature et le destin de l'humanité : l'histoire ne réserve que des surprises, et elles ne sont pas toutes mauvaises.

Désobéissance civile et démocratie

Collected here is a brief history of America told through stories applauding the enduring spirit of dissent. To celebrate the millionth copy sold of his book, A People's History of the United States, Howard Zinn drew on the words of Americans-some famous, some little known-across the range of American history. These words were read by a remarkable cast at an event held at the 92nd Street Y in New York City that included James Earl Jones, Alice Walker, Kurt Vonnegut, Alfre Woodard, Marisa Tomei, Danny Glover, Harris Yulin, Andre Gregory, and others. From that celebration, this book was born. Here in their own words, and interwoven with commentary by Zinn, are Columbus on the Arawaks; Plough Jogger, a farmer and participant in Shays' Rebellion; Harriet Hanson, a Lowell mill worker; Frederick Douglass; Mark Twain; Mother Jones; Emma Goldman; Helen Keller; Eugene V. Debs; Langston Hughes; Genova Johnson Dollinger on a sit-down strike at General Motors in Flint, Michigan; an interrogation from a 1953 HUAC hearing; Fannie Lou Hamer, a sharecropper and member of the Freedom Democratic Party; Malcolm X; and James Lawrence Harrington, a Gulf War resister, among others.

The People Speak - American Voices, Some Famous, Some Little Known

L'éminent Karl Marx, philosophe politique,économiste, journaliste et révolutionnaire allemand est de retour. Décédé depuis 1883, cet homme revient sur terre, parmi nous (citoyens du monde contemporain). Est-ce une résurrection, tel le Messie ? Non c'est une bénédiction divine qui n'est que temporaire. La transcendance expédie K. Marx à Soho durant une heure seulement, car celui-ci désire nous adresser son message, sa "dialectique". Le mot d'ordre : "Pas d'agitation ! " ( Ce à quoi la commission suprême veillera tout au long de la pièce : CF. jeu de lumières). Cependant la "bureaucratie céleste" aussi désordonnée que les administrations immanentes, se m'éprend et envoi l'individu non pas dans le Soho londonien où il vécut des années durant, mais dans le Soho New-Yorkais. C'est un réel paradoxe! Peu importe le lieu, opiniâtre,le militant communiste s'engage dans un monologue exalté. Il interpelle ses auditeurs,se confie, expose ses diverses théories et s'insurge contre le système en place. Durant soixante minutes environ, K. Marx avec un humour probant parle de sa vie privée : De sa femme, Jenny; de ses enfants; de ses amis (comme Engels "un homme raffiné" qui contribua à la rédaction du "Manifeste du Parti communiste en 1847" ), mais également de ses adversaires que ce soit Mikhail Bakounine ("l'énorme anarchiste hirsute" P.58) ou même l'Opinion qui assimile le communisme au despotisme stalinien de l'Union soviétique. (P65-66 : "Ce monstre... qui a tout fait pour interpréter mes idées comme un fanatique religieux"). Marx s'explique sur ses idéaux, ses luttes : P 66 "Le socialisme n'est pas censé reproduire les erreurs du capitalisme".Il révèle aussi sa fascination pour P87 "cet épisode merveilleux de l'Histoire de l'Humanité, la commune de Paris" (1871). Sans cesse, K. Marx évoque la société contemporaine aux Etats-Unis, il condamne le système en place, autrement dit le Capitalisme meurtrier et blâme l'apologie de l'argent (P 82-83). Il dénonce l'actuelle condition humaine "les êtres humains comme marchandise" (P39), la course effrénée pour le "profit" (P84), les guerres "rapides et douces qui laissent des milliers de morts" (P82), et les inégalités de richesse, la misère (P84). K.Marx compare deux périodes distinctes : son époque (le XIX ème siècle et notre époque (le XXI ème siècle). Constat : le progrès social stagne.Il cite quelques exemples : 1) La peine de mort est toujours d'actualité. Seuls les moyens ont changé " poison", "électricité" (P 48). Ce qui n'est pas beaucoup plus "civilisé" (P49). 2) Les prisons sont "surpeuplés" (P66).3)L'ascension fulgurante de la pauvreté et de la misère (P 84).Cet homme inspiré avait pressenti que le libéralisme économique allait s'effondrer et de de ce fait engendrer des injustices sociales considérables. P 83 "Mon calcul était un peu en avance. Peut être de 200 ans". La pièce s'achève sur un ton séditieux: c'est un appel à la "radicalisation". (P86) "Rappelez-vous être radical n'est rien d'autre qu'empoigner les problèmes à la racine. Et la racine c'est nous!" Ainsi, K. Marx nous somme de regagner nos droits fondamentaux sans attendre. (P87) "Tout être humain le mérite"

Karl Marx, le retour: pièce historique en un acte

As a World War II combat soldier, Howard Zinn took part in the aerial bombing of Royan, France. Two decades later, he was invited to visit Hiroshima and meet survivors of the atomic attack. In this short and powerful book, Zinn offers his deep personal reflections and political analysis of these events, their consequences, and the profound influence they had in transforming him from an order-taking combat soldier to one of our greatest anti-authoritarian, antiwar historians. This book was finalized just prior to Zinn's passing in January 2010, and is published on the sixty-fifth anniversary of the bombing of Hiroshima.
  Simultaneous publication this August in the U.S. and Japan commemorates the 65th anniversary of the USA's two atomic bombings of Japan by calling for the abolition of all nuclear weapons and an end to war as an acceptable solution to human conflict.

La bombe

Résumé

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