Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques

Bretagne

Un banquet autour du navigateur Jacques Cartier, et voilà l'occasion de revenir sur l'histoire des étranges "Indiens" qu'il aurait rencontrés lors d'une expédition sur le Saint-Laurent. Tout un faisceau de présomptions, des récits de voyages celtiques jusqu'aux théories des Indiens Micmacs, nous incite à penser que des Celtes ont pu mettre les pieds en Amérique du Nord vers l'an 500 de notre ère, soit environ un millénaire avant la découverte officielle de l'Amérique par Christophe Colomb. Alors qui sont vraiment ces "naturels des Indes" dont nous parle Cartier ? De Saint-Malo au Saint-Laurent, entre fiction et réalité, ce Passeport pour le Nouveau Monde, nous convie à leur rencontre.

Passeport pour le Nouveau Monde - Les étranges Indiens de monsieur Cartier

Les druides : Intégrale Tomes 1 à 3

La cornemuse est l'image incontournable de la musique celtique. Cet instrument se compose d'une poche (qui, remplie d'air, permet de relayer le sonneur lors de ses prises d'air, mais aussi d'alimenter plusieurs tuyaux simultanément), de bourdons (tuyaux enrobant le son d'un fond sonore, ininterrompu et grave) et d'un chalumeau à trou, comparable aux autres instruments à vent. Le biniou-braz est l'appellation bretonne de la cornemuse écossaise. Le binioù-koz, est la cornemuse bretonne, importée avant sa cousine (-braz) et aussi appelée bihan, à cause de sa petite taille (la plus petite des cornemuses). Le uilleann pipe est la version irlandaise de la cornemuse. Tandis que la veuze est une forme de cornemuse répandue en pays nantais. La cornemuse a connu au cours du XXe siècle un essor formidable grâce aux mouvements folkloriques, autant dans le romantisme qu'au sein de mouvements linguistes, ethno logistes, régionalistes. La cornemuse, en surfant sur la vague, a pu de nouveau connaître un essor certain; grâce à son image, toujours liée dans l'esprit du public à celle du berger et donc éminemment rustique et populaire. Elle fait figure d'emblème tant de la région que des coutumes passées, et est donc plus que jamais vivace en Bretagne

Cornemuses de Bretagne

L'histoire des fêtes et des traditions festives en Bretagne

Les fêtes bretonnes et celtiques

Le cheval ! Voilà un vieux, un très vieux compagnon... Si important que les Celtes en avaient fait une divinité. D'Epona, la déesse équine, au roi Marc'h dont les oreilles trahissent les origines divines, le cheval était partout ou presque. Normal, ce cousin des poneys exmoor fut l'artisan des victoires des premiers rois de Bretagne. Mais aussi le compagnon fidèle, courageux, sobre et infatigable de tous nos ancêtres paysans. Si aujourd'hui le fameux bidet breton a disparu dans les couloirs du temps, ses descendants, mâtinés de norfolk et de percheron, se portent plutôt bien. Avec les mutations de la société, même si leur futur apparaît en demi-teinte, ils trouvent de nouvelles fonctions et de nouvelles raisons d'être. L'histoire d'amour entre les Bretons et leurs chevaux est loin d'être terminée.

Le cheval en Bretagne

Tout comme "Bretagne maritime", "Bretagne festive" est une sorte de pléonasme. D'ailleurs, dès le même XlXe siècle, les auteurs "folkloristes", insistaient sur le sens profond, viscéral, immémorial de la fête chez les Bretons armoricains. Sur leur frénésie de la danse et leur passion de la musique. Le barde Xavier Grall, à ce titre, n'avait pas tort d'écrire que chez ces gens-là, tout était prétexte à la fête. Fête pour le saint patron, fête pour l'aire neuve, al leur nevez, fête pour an dewezh bras, la "grande journée" agricole, fête pour la noce, la communion, le baptême, voire pour... les funérailles. Aujourd'hui des joies plus urbaines et plus policées ont succédé à ces agapes claniques. Mais les Bretons ont toujours le sens de la fête. Et savent, avec juste ce qu'il faut de fierté, mais sans complexe de supériorité mal placé, maintenir les traditions essentielles. Le fest-noz ne se déroule plus dans une cour de ferme, mais dans la salle communale. Son âme en est-elle changée pour autant ? Et puis, de la Nuit celtique au Stade de France au Festival interceltique de Lorient, en passant par la Gouel Erwan ou Fest-Yves, le jour du saint patron national, la Grande Troménie de Locronan, le pèlerinage du Tro Breizh ou les multiples pardons qui honorent 900 saints rigoureusement inconnus du Vatican, le championnat national des bagadoù ou celui de la musique de couple, à Gourin, ils ont su créer ou maintenir un dense réseau de fêtes qui fait de ce pays la figure de proue culturelle de l'Europe. En avant pour un tour de Bretagne des fêtes et traditions, avec la plume experte de Thierry Jigourel et les photographies superbes de François Le Divenah.

Merlin, Tristan, Is et autres contes brittoniques

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