Sur l´enseignement de l´histoire
Ecole
Publié par Anamosa, le 12 septembre 2019
52 pages
Résumé
École est un mot doux qui nous promène entre le parfum de l'enfance et les charmes de la connaissance. Certains la rêvent sanctuarisée, protégée des violences du dehors. Mais c'est tout l'inverse, et c'est tant mieux, à condition d'accepter d'en débattre franchement, et de reposer sur ses bancs les termes d'une école résolument émancipatrice, donc définitivement politique. Après Peuple et Révolution, un nouveau titre dans la collection "Le mot est faible" : École, dont s'empare avec brio l'historienne et enseignante engagée Laurence De Cock. La boussole de la démocratisation débloque L'état des lieux des réformes les plus récentes de la maternelle à l'université montre que la boussole de la démocratisation scolaire débloque et que l'idéal même d'une éducation nationale est fortement remis en cause. Il s'agira aussi ici de poser des mots sur cet idéal, de s'interroger sur d'où il vient, comment il a été théorisé et comment, malgré tous les freins et échecs, la boussole de l'accès à l'éducation pour tous les enfants a toujours guidé les différentes politiques scolaires, sauf sous Vichy (et encore). Le mythe de l'ascenseur social par l'école Il s'agit ici d'aborder la réalité d'une école qui trie, exclut, reproduit les dominations et de déconstruire déconstruirai un certain nombre d'idées reçues, notamment sur le " c'était mieux avant, il y avait des ouvriers à polytechnique ", sur la méritocratie scolaire et ses ambiguïtés et sur les nouvelles dominations aujourd'hui niées par l'institution comme les discriminations de genre et de race. Les champs de bataille de la pédagogie Seront ici abordées les scissions politiques entre les différents modèles de pédagogies alternatives ainsi que la question de savoir pourquoi Montessori séduit les plus aisés ou les moins attirés par les enjeux de la scolarisation de masse. Les neurosciences ne seront pas oubliées, dont l'usage contribue à dépolitiser les enjeux de l'école. Enseigner, émanciper La question de la neutralité sera ici centrale : son sens est dénaturé aujourd'hui puisqu'elle est entendue comme une caporalisation des enseignants. Il faut donc remettre la question de l'émancipation au coeur du travail enseignant. Cette posture ne peut qu'être politique, elle requiert un vrai rapport à la démocratie et la perspective de l'abolition des dominations. Cela suppose de se débarrasser de tout ce qui aliène l'école : le marché, le modèle républicain réifié et mythifié, les techniques pédagogiques pré-mâchés. L'école doit devenir un lieu où se formulent des questions et où s'élaborent des réponses collectivement ; elle doit retrouver le goût de la démocratie et réparer la boussole. C'est ici que seront abordées les questions de " disciplines ", de " programmes ", de ce qui devrait être enseigné et de qui le décide.
Plus de livres de Laurence De Cock
Voir plusExplorateurs de l'Histoire : Pourquoi le roi Dagobert a-t-il mis sa culotte à l'envers ? - Explorateurs de l'histoire - Dès 8 ans
Dans la classe de l'homme blanc ; l'enseignement du fait colonial en France des années 1980 à nos jours
1001 citations pour gagner des points au bac - Français, philosophie, histoire et S.E.S.
Ecole
L'Histoire comme émancipation
école publique et émancipation sociale
L'Histoire comme émancipation
Critiques
Ce livre n'a pas encore de critiques
Vous avez lu ce livre ? Dites à la communauté Lenndi ce que vous en avez pensé 😎