Journal

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Mon journal dans la grande pagaïe

Mon journal pendant l'Occupation

Cette collection lance un défi au consensus des bien-pensants et aux modes intellectuelles moutonnières. Elle propose des approches nouvelles et iconoclastes aux questions d'actualité, ou qui devraient l'être. Ici, littérature et liberté se conjuguent pour permettre à des écrivains de tous horizons, jeunes ou confirmés, français ou étrangers, contemporains ou précurseurs, de présenter au lecteur une autre vision des grands débats de notre époque.  
   "Iconoclastes" (Iconoclasts) A Collection directed by Alain Laurent and Pierre Lemieux   This collection challenges the consensus of conformist thinkers, or those easily swayed by the latest intellectual fad. It offers new and iconoclastic approaches to current issues... or those which should be. In these volumes, literature and freedom join forces to give writers of every persuasion-novice or experienced, French or foreign, contemporary or forerunner-an opportunity to present differing opinions about the major controversies of our time.

Tradition de la trahison chez les maréchaux

MEMOIRES D'UN PARISIEN

La Colonelle Huppenoire

Le Canard enchaîné n'est pas encore majeur, lorsqu'en mars 1934, son fondateur, Maurice Maréchal, décide d'embaucher Jean Galtier-Boissière. "L'hebdomadaire satirique paraissant le mercredi" n'a que dix-huit ans, ne tire qu'à 150 000 exemplaires, subit la concurrence du Merle Blanc, et ses finances restent fragiles. Son journaliste le plus célèbre, Georges de la Fouchardière, qui y a créé le personnage légendaire du "Bouif", vient d'en être viré. Maréchal lui reprochait d'avoir pris la défense d'une de ses têtes de turc, le très droitier Préfet de police, Jean Chiappe. Il faut vite embaucher une grande signature. Jean Galtier-Boissière, alors âgé de 42 ans, est déjà une personnalité dans la République de la presse parisienne. Il a créé en août 1915. dans les tranchées, Le Crapouillot, seul journal né au Front à avoir survécu à l'armistice du 11 novembre 1918. L'ancien caporal Jean Galtier-Boissière est pacifiste. Définitivement pacifiste. Il appartient à cette race de journalistes qui n'oublient rien. Ni le passé des uns, ni les trahisons des autres. Il ne va pas cesser de recueillir des anecdotes et d'accumuler de la documentation. Elles lui permettent de rédiger ses chroniques du Canard et de nourrir les numéros du désormais bimensuel Crapouillot. Toujours avec ce ton satirique, parfois féroce, - mais jamais indigne -, qui est. aussi la raison d'être du Canard.

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