Les Derniers Carnets du Major Thompson

Comment et pourquoi rit-on en lisant le « Veuf joyeux » ? C'est un rire de la même manière qu'à la lecture des « Carnets du Major Thompson », de « Sonia, les autres et moi », enfin de toute l'ouvre de Pierre Daninos. Cet écrivain possède le secret du véritable humour : « traiter drôlement de choses graves, et gravement de choses drôles ». Le héros du dernier livre de notre auteur, le Docteur Lucien Jarozeau, stomatologiste réputé, perd sa femme, une femme exquise, spirituelle, ravissante. Et, néanmoins, contre toute logique, il se sent heureux. Pierre Daninos décrit les personnes, les choses, avec application, exactitude. Il s'en amuse et amuse les autres, toujours avec une gentillesse proche de l'affection. Contrairement à tel auteur comique, qui provoque un éclat de rire en lançant ses flèches face à ses victimes, Pierre Daninos, souriant, souligne les travers et la vanité de notre société moderne. Il écrit son « histoire » d'une façon précise, d'un ton naïf qui, toujours, suscite le sourire, un sourire souvent plein de bienveillance. Après la mort d'Iris, cette femme pourvue de toutes les qualités, le « Veuf joyeux » vivra désormais plusieurs existences, celles de majordome, d'agent secret, et même de... maharadjah. Dans le même temps, il continuera ses recherches sur l'évolution de la troisième molaire à travers les siècles, s'éprendra enfin d'une jeune chercheuse américaine... et prendra alors un nouveau départ.

Le veuf joyeux

Les touristocrates

Un inventaire - pour une fois délassant - de la vie quotidienne. Un lexique des maux courants qui nous accablent et ravagent notre existence,. depuis les Anticyclones domestiques jusqu'aux Typhons des mers conjugales, en passant par les Déjeuners d'af-faires, les Grands Raseurs Internationaux et « la Tête, cette peine capitale du ménage ».Sonia... Est-il utile de présenter Sonia, l'hypersensible, la pétulante, la versatile Sonia, toujours à l'affût de ce que les autres font, disent ou portent... Elle est la compagne pour le meilleur et pour le pire de l'homme moyen des strapontins, celui auquel on dit « je viens de vendre le dernier », celui qui pâlit l'été sous la pluie... Celui qui lutte pour avoir sa place au soleil, mais qui voit toujours quelqu'un d'autre passer devant lui. C'est le petit homme aux prises avec tous ceux qui grignotent son temps, sa santé, son argent.... C'est notre propre image dessinée d'une plume légère et tendre par le maître de l'humour d'aujourd'hui.

Tout Sonia: Comment vivre avec (ou sans) Sonia, Sonia les autres et moi

Abandonnant la chasse au tigre, le major W. Marmaduke Thompson décide d'explorer la jungle française et consigne ses observations sur les autochtones, leur comportement, leurs manies, leurs qualités, leurs défauts…Les carnets du Major Thompson sont un des plus grands succès de ce temps. Traduit dans 28 pays, aussi bien au Japon qu'en Finlande, en URSS, qu'aux Etats-Unis, ce chef-d'oeuvre d'humour fait l'objet d'éditions scolaires et universitaires en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Suède, aux Etats-Unis, etc.

Les carnets du Major Thompson

L'année 1984 célèbre le trentième anniversaire des Carnets du Major Thompson. Dans la même veine et avec un humour identique, Pierre Daninos nous campe, dans cet ouvrage plein de verve mais aussi de tendresse, une série de portraits incisifs et corrosifs sur l'automobile, ses us et coutumes, et ses « consommateurs ».

Auto-mémoires

Le 36ème dessous, c'est, vécue et racontée avec une verve souriante, l'histoire de ce mal étrange et sans cesse croissant : la dépression nerveuse. C'est aussi le plus humain, le plus riche en notations piquantes, des livres de Pierre Daninos, et, en fait, sa première confession. « Un nouveau Daninos », non seulement en tant que dernier-né mais parce qu'il nous fait découvrir un Daninos que nous ne connaissions pas. Jamais l'humour de cet écrivain, considéré par les meilleurs esprits comme un des premiers sociologues de ce temps, n'avait trouvé des accents aussi tragi-comiques, aussi originaux. D'une expérience pénible, l'auteur des « Carnets du Major Thompson » et de « Snobissimo » a cueilli les fruits amers pour en faire un élixir dynamique et un exercice d'optimisme. « On m'aurait dit, au plus noir du tunnel où je traînais mon train, que j'en sortirais allègre comme une locomotive folâtre - je ne l'aurais pas cru », écrit Daninos dans sa préface. Et pourtant, s'il est vrai que les bons sentiments ne font pas les bons livres, ce sont souvent les mauvais souvenirs qui font tinter, après coup, les notes les plus cocasses.

Le 36ème dessous

Non, parler moyenne aujourd'hui, ce serait d'un ringard ! Autant parler de l'Acropole en revenant de Grèce. Mais ces gens-là reviennent-ils jamais de Grèce ou d'Italie ? Ils sont allés dans l'île des Venizelos au milieu des Sporades, ou chez Carlotta di Contarini, à la Calla di Volpe - pas en Italie ou en Grèce. »Dans cette Galerie des glaces ou « les caractères de notre temps » se mirent un coiffeur et un académicien, une secrétaire et un prince noir, un P.-D.G., un stratège de boudoir, un aigri, des satisfaits, et beaucoup d'autres...En saisissant au vol les tics de langage de nos contemporains, leur ridicule, leur mesquinerie, leur snobisme, et en nous les éclairant d'une façon à la fois terrible et cocasse, Pierre Daninos, le père du célèbre Major Thompson, nous prouve encore une fois qu'il est un maître de l'humour.

La galerie des glaces ou les "caractères" de notre temps

La carrière du plus fameux - et du dernier - des grands paquebots français, est ici magistralement évoquée, depuis les péripéties oubliées qui marquèrent sa naissance, jusqu'aux affres de son désarmement, par un témoin qui en a vécu toutes les étapes. Charles Offrey, en homme de métier, placé à un poste d'observation exceptionnel, disposant de documents de première main et inédits, nous entraîne dans le sillage du navire, sur toutes les mers du monde. Son récit, alerte et précis, nous révèle le gigantisme de cette ville flottante, où tout est hors du commun : les caractéristiques techniques, les performances, le confort et le luxe de ses installations, la diversité des occupants, l'appétit de ses machines et de ses cuisines, le raffinement des prestations offertes aux passagers... Nous revivons les jours où France filait à trente nouds sur la grande route de l'Atlantique nord pour un accueil triomphal à New-York, pour le pèlerinage à Sainte-Hélène, ou pour la plus fabuleuse des croisières autour du monde. Puis, vint le jour de la fin d'un moment de grandeur et de fierté, quand France, après avoir servi magnifiquement le prestige national, nous quitta pour d'autres eaux.

Les Derniers Carnets du Major Thompson

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