Le souci du bien - Lysis et Charmide
Hippias majeur, hippias mineur
Publié par Le Livre de Poche, le 29 septembre 2004
320 pages
Résumé
Collection « Classiques de la philosophie » dirigée par Jean-François Balaudé Platon Hippias mineur - Hippias majeur « - Par conséquent, celui qui se trompe accomplit des actes honteux et injustes de son plein gré, celui-là, Hippias, si toutefois il existe quelqu'un qui soit tel, ne saurait être que l'homme de bien. - Il ne m'est pas possible de t'accorder cela, Socrate. - A moi non plus, Hippias. » Hippias mineur. « - [.] le bien ne sera pas beau ni le beau, bon, puisque chacun est distinct de l'autre [.]. - Mais voyons, Socrate, que sont toutes ces choses, selon toi ? Ce sont des raclures, des épluchures de discours, découpées par le menu, comme je le disais tout à l'heure. » Hippias majeur. Tête de Turc, Hippias ? De fait, dans les deux dialogues de Platon qui portent son nom, le célèbre sophiste est moqué, et ses convictions les plus solides renversées. Achille, le meilleur des Grecs ? Non, c'est Ulysse, s'il est vrai que le meilleur menteur est aussi le meilleur tout court. Belle, la jeune fille ? Aussi laide qu'un singe en vérité, comparée à la déesse. Et ainsi, de façon étourdissante, Platon n'hésite pas à mettre en scène un Socrate roué comme Ulysse, spirituel comme Aristophane, au nom de la philosophie évidemment. Car, en réalité, c'est aussi bien la thèse du savoir-vertu qui nous est donnée à approfondir sous forme de paradoxe dans l'Hippias mineur, que l'enjeu d'un beau non réductible aux réalités sensibles qui nous est progressivement dévoilé par l'Hippias majeur. Introduction, traduction, notes et index par Jean-François Balaudé.
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