Tombeau de l'intellectuel et autres papiers

Ce recueil est constitué de sept écrits rassemblés dans le contextes de la "philosophie de l'art" que Jean-François Lyotard a construite dans les années quatre-vingt, à l'époque du Différend (1983) et du "tournant kantien" aboutissant aux Leçons sur l'Analytique du sublime (1992). Les textes focalisent sur trois artistes d'une orientation esthétique bien divergente : le dessinateur coloriste Valério Adami, le conceptualisateur-métaphysicien Shsaku Arakawa, le pragmaticien de l'invisible Daniel Buren. Ces trois protagonistes on en commun de montrer que l'intérêt artistique n'est pas dans la simple dénotation d'un référentiel, mais dans les connotations de nuances matérielles, les saveurs, les tons, en un mot : le visuel, à peine dévoilé dans l'anamnèse guidant le visible et provoquant l'inquiétude essentielle de 'l'expérience esthétique. Que peindre ? : ni la réalité ou un "monde" mi une riche subjectivité ni même mes fantasmes du rêve ou les idéaux de l'être-ensemble, mais l'acte de peindre lui-même, et au-delà de la performance du peintre, la présence des matières, qui de toute évidence, est blank, selon un mot d'Arakawa, insaisissable.

Que peindre ? Adami, Arakawa, Buren

Les Transformateurs Duchamp

La pensée de Jean-François Lyotard (1924-1998) a marqué le XXe siècle. Situé au carrefour de la philosophie, de la linguistique et de la critique littéraire, il est associé au post-structuralisme. Dans la lignée de Roland Barthes et de Jacques Derrida, Lyotard a développé une théorie inédite du post-moderne, encourageant le langage expérimental comme quête illimitée de la vérité. travers une succession de textes inédits et de contributions critiques, cet ouvrage explore l'oeuvre de Jean-François Lyotard, en particulier le tournant qu'a constitué la parution d'économie libidinale. Ce livre fait partie d'une série de rééditions corrigées et augmentées de L'Arc, revue incontournable du paysage intellectuel français pendant plus de trente années.

Jean-François Lyotard

« Mon livre de philosophie », dit-il. 
Le contexte : « tournant langagier » des philosophies occidentales, déclin des métaphysiques universalistes, retrait du marxisme en Europe, lassitude envers la « théorie », c'est-à-dire les sciences humaines, essor des logotechnologies, domination mondiale du capital, désespérance politique. 
Une certaine postmodernité, une autre figure. On essaie de penser à sa hauteur. Kant et Wittgenstein bons guides. On part du différend au sujet de l'anéantissement nommé Auschwitz. 
Différend : un conflit qui ne peut pas être tranché équitablement faute d'une règle de jugement applicable aux phrases en présence. C'est le cas quand elles obéissent à des régimes de formation hétérogènes (montrer, ordonner, raisonner, etc.) et à des genres de discours incommensurables par leurs fins (savoir, être juste, séduire, convaincre, etc.). Pas de langage en général, pas de sujet pour s'en servir. 
On ne peut donc pas être pacifiste en matière de phrases, et pas indifférent. Il faut enchaîner. Comment, maintenant ? 
Mode réflexif, par paragraphes réunis en sections (le référent et la réalité, la présentation et le temps, la dialectique, l'obligation, la norme, l'histoire). Une fiche de lecture, plusieurs index. 

Le Différend est paru en 1983.

Le Différend

Correspondance, 1982-1985On essaie de faire du Postmoderne un « look », un « scoop ». Lyotard explique ici qu’il s’agit d’autre chose. Changement dans la perception de l’espace, du temps, de la communauté urbaine, difficiles à localiser. Le Postmoderne ne se situe pas après le moderne, ni contre lui. Il y était déjà inclus, mais caché. Un déclin des idéaux modernes laisse apparaître en eux une autre vie, vie de l’esprit, vie quotidienne incertaine quant à ses fins, et résistante.

Le Postmoderne expliqué aux enfants

On essaie de faire du Postmoderne un " look ", un " scoop ". Lyotard explique ici qu'il s'agit d'autre chose. Changement dans la perception de l'espace, du temps, de la communauté urbaine, difficiles à localiser. Le Postmoderne ne se situe pas après le moderne, ni contre lui. Il y était déjà inclus, mais caché. Un déclin des idéaux modernes laisse apparaître en eux une autre vie, vie de l'esprit, vie quotidienne incertaine quant à ses fins, et résistante.

Le Postmoderne expliqué aux enfants - Correspondance 1982-1985

Prié d'exposer sa position en « théorie critique », Jean-François Lyotard raconte à ses amis du Critical Theory Institute de l'Université d'Irvine, Californie, pourquoi et comment il n'en a pas. 
Cheminements entre littérature, esthétique, éthique et politique pendant quelque cinquante ans. Une ébauche et une esquive de biographie intellectuelle en style « direct libre ».

Pérégrinations

Enthusiasm studies what Kant calls a "strong" sense of the sublime, not as an aesthetic feeling but as a form of political judgment rendered not by the active participants in historical events but those who witness them from afar. Lyotard's analysis, preparatory to his work in The Differend and subsequent publications, is a radical rereading of the Kantian "faculties," traditionally understood as functions of the mind, in terms of a philosophy of phrases derived from Lyotard's prior encounters with Wittgenstein's theory of language games. The result is a kind of "fourth" critique based in Kant's later political and historical writings, with an emphasis on understanding the place of those sudden and unscripted events that have the power to reshape the political/historical landscape (such as the French Revolution, May 1968, and others).

Tombeau de l'intellectuel et autres papiers

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Critiques

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