Briefe an die Mutter

Autunno 1902: Franz Xaver Kappus è un giovane cadetto dell'Accademia Militare, cui però, più della carriera nell'esercito, interessa comporre poesia. Scopre che Rainer Maria Rilke, uno dei suoi autori, uno di quelli le cui parole compulsa senza sosta, ha frequentato la stessa Accademia. L'occasione è troppo grande: manda alcuni versi al grande poeta il quale, dopo qualche settimana, risponde. È l'inizio di una lunga corrispondenza, che il Saggiatore pubblica per la prima volta nella sua interezza, completa anche delle lettere dello stesso Kappus: se le Lettere a un giovane poeta sono infatti diventate un libro di enorme diffusione, erano invece scomparse dalla storia editoriale le missive del giovane poeta medesimo, ridotto ad anonima controfigura. Si apprezzano così entrambi i lati di questo scambio: la richiesta di consigli di lettura e la maieutica sul comporre versi, i dubbi e le incertezze proprie di una gioventù inquieta e l'addestramento alla vita, gli insegnamenti di un uomo maturo a un giovane sui misteri del mondo, sulla solitudine esistenziale dell'uomo e sull'amore, redenzione in cui « due solitudini si custodiscono, delimitano e salutano a vicenda ». Un dialogo in cui arte e vita si intrecciano di continuo, perché come scrive Rilke « l'arte è solo una maniera di vivere, e ci si può preparare a essa vivendo ».

Lettere a un giovane poeta

Les Élégies de Duino / Les Sonnets à Orphée

A un jeune homme qui lui demande s'il doit consacrer sa vie à la poésie, Rainer-Maria Rilke, âgé de vingt-huit ans, adresse un véritable " guide spirituel ". De 1903 à 1908, il revient inlassablement sur les questions essentielles qui se posent au poète, au créateur. Ces dix lettres sont à la fois un moyen d'accès privilégié à l'univers de Rilke et un manuel de la vie créatrice de portée universelle.

Lettres à un jeune poète et autres lettres

Le testament

Histoires pragoises

En proie à de multiples doutes quant à son inspiration, confronté à l’angoisse de la maladie dont il vient de connaître les affres, Rainer Maria Rilke se promène sur les rochers du château de Duino, non loin de Trieste, quand il entend soudain une voix. Celle-ci lui dicte ces mots : "Qui donc, si je criais, m'écouterait dans les ordres des anges ?" Il tient là la première sentence des Élégies de Duino, recueil dont la rédaction s'échelonne de 1912 à 1922. Ces dix années résument à elles seules les interrogations fondamentales du poète et y répondent. Dans ces poèmes, vie et mort ne s'opposent plus. Elles constituent des forces qui forment une "grande unité", un éternel devenir. Une inspiration entièrement renouvelée guide cette prose poétique, expression d'une vie intérieure intense dont elle suit le rythme. Comment vivre avec la menace de la mort ? Comment accepter les limites de l'homme, qui n'est ni animal ni Ange ? L'amour peut lui offrir ce soupçon d'éternité, permettre un dépassement. En acceptant de se plier à sa condition terrestre, l'homme peut résolument accepter la mort. Avec la figure tutélaire de l'Ange, intercesseur entre le monde visible et l'Invisible, la mort devient une condition de l'éternité.

Elégies de Duino

À côté de George et de Hofmannsthal, Rilke (1875-1926) est, dans le monde germanique, le poète-phare du début du XXe siècle.
Polyglotte, esprit cosmopolite (on se souvient de son voyage en Russie avec Lou Andréas Salomé), il fut très attaché au monde latin et spécialement à la France. Un temps secrétaire de Rodin à Paris ? il dédia à l'artiste une passionnante monographie en 1903 ?, traducteur de Paul Valéry notamment, il composa des poèmes français (Vergers) en 1926.

Sonnets à Orphée

Lettres à un jeune poète « Si votre vie quotidienne vous paraît, pauvre, ne l'accusez pas ; accusez-vous plutôt, dites-vous que vous n'êtes pas assez poète pour, en convoquer les richesses. » À 27 ans, Rilke reçoit une lettre d'un jeune poète qui lui soumet ses textes. À cet inconnu, l'aîné ouvre son cœur. Dans cet échange, il lui parle de la création, de l'inspiration, de l'écriture, mais aussi des tourments de l'amour, de la mort et de la solitude. Cette correspondance, touchante par sa justesse et la confiance qui s'y manifeste, a été publiée après la mort de Rilke. Elle demeure l'un des plus beaux textes adressés à la jeunesse.

Briefe an die Mutter

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