La présence

La ruche

John Ralston Saul n'est pas seulement un grand voyageur mais plutôt un baroudeur de l'esprit. Persuadé qu'il faut établir une relation judicieuse entre les idées et l'action, il a décidé de dresser une anatomie de la société moderne. Après Les Bâtards de Voltaire (Payot, 1993), il récidive dans sa condamnation de la raison et surtout de l'esprit technocratique avec Le Compagnon du doute (Payot, 1996), vade-mecum de la bêtise ordinaire. Dans La Civilisation incosciente, il affine sa thèse : le seul mode véritable de mise en cause des sociétés en crise a toujours été le langage. Il veut revivifier les mots, mener " une guérilla linguistique " contre l'égoïsme et le conformisme. La raison n'est qu'un paravent derrière lequel les élites s'abritent pour gouverner le monde comme bon leur semble, parfois même dans la plus totale... irrationalité. Dans ce troisième volume, John Saul relie le langage à la réalité, clarifie les notions d'individualisme et de démocratie et fustige avec conviction le retour des corporatismes.

La civilisation inconsciente

Tout était vraiment parfait pour Blake Tanner, sa femme Sharon, et ses enfants dans la petite ville de Silverdale, au coeur des montagnes Rocheuses, où il venait d'être muté. Cadre paisible, nature préservée, pistes de ski, lycée réputé... Mai sbien vite Sharon commença à avoir des doutes sur ce cadre enchanteur. Que faisait-on donc dans les laboratoires d'une entreprise bien trop soucieuse de ses employés? Pourquoi ces hurlements de rage, de douleur, la nuit? C'est alors que la vie heureuse d'une famille tranquile se mua en cauchemar.

Créature

Teri McIntyre has enrolled her 15-year-old son at St Isaac's Catholic boarding school, hoping this venerable institution will have a calming influence on him. But Ryan arrives to find the school awash with rumours of violent death, mysterious disappearances, and a growing incidence of disturbing behavior within its hallowed halls. Things begin to change after Father Sebastian joins the faculty, bent on an extraordinary mission to prove the power of exorcism. Willing or not, St. Isaac's most troubled students become pawns in Father Sebastian's one-man war against evil -- a war so surprisingly effective that Rome itself starts taking notice. But as Ryan is drawn ever more deeply into Father Sebastian's ministrations, he witnesses with mounting dread the transformations of his fellow pupils, and his certainty grows that it is forces of darkness, not divinity, which are at work here. For evil is not being cast out .

The Devil's Labyrinth

Les bâtards de Voltaire - La dictature de la raison en Occident

D'un ton sûr, souvent cynique, John Saul nous propose sa vision originale du monde de la fin du siècle. Le seul moyen d'en parler est la comédie noire. Dans De si bons Américains, à la manière d'un roman picaresque, il observe la vie d'Américains modernes et riches plutôt " nouveaux riches ". En ami ou en simple connaissance, il se faufile dans les grands hôtels de la Riviera italienne, dans les clubs de chasse, dans les bars américains mais aussi il s'échappe de ce monde pour nous rappeler qu'i existe également des dictateurs. Tels des descendants des personnages de Fitzgerald, ces riches fils de la Démocratie dissimulent leurs drames ou bien leurs crimes dans les fastes de vie mondaine, sans le moindre souci des résurgences totalitaires ; ils ne rêvent plus, fortune faite, qu'à l'éclat de l'aristocratie.
En écrivant ainsi sur les travers des riches, John Saul est dans la tradition de Maupassant et de Somerset Maugham, mais il parle bien de la fin du XXe siècle.

La présence

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