Richard Wagner, rêverie d'un poète français

L'édition des neuf premiers tomes a été établie sous la direction de l'auteur

Oeuvres complètes Tome 9

Le tome XXIII rassemble Emmaüs et Seigneur, apprenez-nous à prier. Publié en 1950, Emmaüs montre plus de liberté ; au commentaire littéral du Cantique des Cantiques se substitue un mouvement plus souple, l'analyse et l'exégèse d'épisodes privilégiés de la Bible. Seigneur, apprenez-nous à prier, un peu antérieur, est plus libre encore ; la méditation du poète le ramène aux textes, mais tout est utilisé qui peut lui donner son sens : tableaux - certaines pages rappellent L'Oeil écoute - ou oeuvres littéraires.

Oeuvres complètes Tome 23

Ce tome XXIX et dernier comprend des proses diverses, des poésies diverses, des notes bibliographiques et un index général. Il contient beaucoup de textes devenus introuvables. Avec ce volume s'achève cette monumentale édition des Oeuvres complètes. Futura olim, disait le poète dans la Préface du tome l, se réjouissant de pouvoir enfin contempler ses oeuvres «réalisées. Présentes par le fait maintenant l'une de l'autre, par l'obligation qu'elles impliquaient l'une à l'autre. [...]  Toutes à la fois d'un seul coup. Oeuvres complètes. Le complexe qu'elles font ensemble. La cité qu'elles font ensemble». Se doutait-il qu'il faudrait trente-cinq ans pour achever ce monument, près de la moitié du temps qu'il avait mis à les écrire ! Et cela malgré le travail acharné des maîtres d'oeuvre soutenus par l'éditeur qui réussissait parfois à sortir trois tomes par an !

Oeuvres complètes Tome 29

Paul Claudel interroge le cantique des cantiques

Oeuvres diplomatiques 1927-1929

Qu'est-ce que la "verve" ? Pour la définir, les dictionnaires, comme le Grand Littré et le Petit Larousse, ont recours à une métaphore "chaleur d'imagination", disent-ils... Bonheur d'expression qui surprend le lecteur, arrêté soudain par un "mot", une réflexion, une répartie, dont la justesse et la cocasserie inattendue le laissent ravi devant la page ouverte. Depuis que la langue existe, la verve n'appartient qu'à ceux qui sont pris par la rage des mots et du verbe. Bref, tous les grands créateurs et les virtuoses du langage. Mais elle n'apparaît pas seulement dans les œuvres imprimées ; certains la confient à leur journal intime, ou la sèment en formules heureuses dans la conversation. Les plus brillantes (qui ne sont pas toujours les plus connues) sont rassemblées dans cette collection.

Paul Claudel en verve

Le soulier de satin, II : Dramaturgie et poésie. Essais sur le texte et l'écriture du Soulier de satin

«Claudel est trop poète pour réduire le langage au récit des faits ou des idées, trop impatient pour nous mener sous de vagues prétextes à des ravissements clandestins, mais il est trop prudent pour pousser l'écriture à ses confins d'imagination gratuite, de musique pure ou d'expériences plastiques. Les vertus qu'il a sont contradictoires et son art en fait une synthèse qu'on a peu de chance de rencontrer à nouveau. Elle est peut-être à son plus haut point dans les odes. Celles-ci se soumettent si peu à un ordre externe que l'auteur a dû les faire précéder d'arguments qui guident la lecture, mais elles sont parfaitement organisées à l'intérieur de leur mouvement. On peut y perdre pied, on se sent emporté dans une cohérence. Et chaque relecture nous y fait mieux découvrir, sous les violences de l'esprit et de l'âme, à travers les changements d'allure et les allusions bigarrées, une profonde science de la vie. Plus on comprend la structure de cette démarche, plus on aime cette extrême liberté sans désordre, une espèce d'immense cri vierge.» Jean Grosjean.

Richard Wagner, rêverie d'un poète français

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