HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANCIENNE ET MEDIEVALE. - Figures illustres
La physique d'Aristote. - L'avènement de la science physique, 2ème édition modifiée et augmentée
Publié par Ousia (editions), le 04 avril 2000
439 pages
Résumé
Ce livre constitue une nouvelle version, modifiée et augmentée, de l'Avènement de la science physique. Essai sur la "Physique" d'Aristote, paru en 1980. La modification la plus importante concerne l'introduction des conditions hénologiques (plurivocité de l'Un et ses modes propres) pour l'instauration de la première science de la nature, en parallèle avec les conditions ontologiques (plurivocité de l'Etre et étance comme sujet ultime de prédication), qui avaient déjà permis, dans la première édition, d'étendre l'usage de la "logique" au domaine du "devenir" et du "changement". Grâce à l'hénologie, fondée sur l'idée que "l'Un est la mesure de toutes choses" et faisant usage de concepts opératoires (même, autre, différence, tout, partie, contraire, opposé, antérieur, postérieur, continu, contigu, consécutif, simultané, etc.), l'auteur s'écarte des interprétations dominantes, empiristes ou exclusivement linguistiques, et montre les limites de l'ontologie à fonder la scientificité de la Physique et à situer le "transport circulaire" comme mesure du temps et du changement. Cette démarche qui suit une méthode d'institution des principes, ébranle le réductionnisme habituel (qui comprend la Physique à partir du concept de "changement") et fait émerger les diverses problématiques qui se succèdent (genesis, phusis, kinesis, nietabolè et phora) dans leur spécificité et selon une unité qui se découvre au fil de la progression de l'argumentation d'Aristote. Elle montre qu'au cours du périple où s'élabore la scientificité de la physique, s'accomplit aussi la soumission du "sujet" à l'eidos, préparant à la fois la question métaphysique de l'insuffisance du "sujet" à exprimer l'étance et la question physique de la persistance du mouvement de translation - dont le réaménagement historique a abouti au principe d'inertie. Il ressort de ce travail que s'il est vrai que la désontologisation de la conception aristotélicienne du mouvement est l'un des facteurs qui a permis la constitution de la science moderne, il n'est pas moins vrai que sans l'ontologisation du devenir accomplie par Aristote, la possibilité d'une science physique - qui semblait compromise par la philosophie platonicienne - pouvait demeurer historiquement problématique.
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