Critique du De Mundo de Thomas White

Léviathan de Hobbes (qui paraît en 1651) est un des rares textes fondateurs de la philosophie, comme la République de Platon, auquel son auteur le comparait. Il jette, en effet, les bases de la tradition politique moderne, en inventant le mythe de la souveraineté : considérant leur état naturel, effrayés par l'exacerbation mortelle de leurs passions, les hommes décidèrent, par leur faculté propre de vouloir et de penser, de se doter d'une loi commune, artificielle, qu'un individu ou une assemblée aura pour tâche d'élaborer et de mettre en œuvre. Avec Hobbes, l'histoire se substitue à la théologie : ce n'est plus dans le divin que la loi se fonde, mais dans l'humanité.

Léviathan

« L'oeuvre de Hobbes met en place des concepts qui ouvrent l'espace dans lequel la philosophie politique moderne va s'établir. Non qu'elle ait fait autour d'elle l'unanimité, bien au contraire, mais parce que son point de départ dans l'individu, la détermination du désir comme conatus, la théorie de l'état de nature, la construction rationnelle du concept de droit subjectif, la théorie institutionnelle de l'Etat et la mise en oeuvre d'une interprétation theologico-politique de l'Ecritute sainte, qui constituent les moments fondamentaux du déploiement de sa doctrine, instaurent un champ théorique qu'aucune philosophie politique ne pourra désormais ignorer ». 
Y. C. Zarka La décision métaphysique de Hobbes, p.11.

De la nature humaine

Léviathan de Hobbes (qui paraît en 1651) est un des rares textes fondateurs de la philosophie, comme la République de Platon, auquel son auteur le comparait. Il jette, en effet, les bases de la tradition politique moderne, en inventant le mythe de la souveraineté : considérant leur état naturel, effrayés par l'exacerbation mortelle de leurs passions, les hommes décidèrent, par leur faculté propre de vouloir et de penser, de se doter d'une loi commune, artificielle, qu'un individu ou une assemblée aura pour tâche d'élaborer et de mettre en oeuvre. Avec Hobbes, l'histoire se substitue à la théologie : ce n'est plus dans le divin que la loi se fonde, mais dans l'humanité.

Léviathan, chapitres 13 à 17

Aussi ancienne, par les sujets abordés, que l'histoire de la philosophie, la controverse qui opposa Thomas Hobbes à John Bramhall commença lors d'une rencontre qui se déroula en 1645 et s'acheva par une publication qui eut lieu en 1682, alors que les deux adversaires étaient morts. Elle excita d'autant plus la verve de Hobbes que les questions de "philosophie naturelle", de théologie et de théorie politique sur lesquelles elle roula et rebondit en plusieurs occasions étaient de celles dont il devait écrire, dans le Behemoth, qu'elles avaient été " la cause de tous nos malheurs récents ", autrement dit de la révolution et de la guerre civile : le libre arbitre, les substances incorporelles, l'éternité, l'incarnation, l'hérésie, la piété et le devoir d'obéissance au souverain.

DE LA LIBERTE ET DE LA NECESSITE SUIVI DE REPONSE A LA CAPTURE DE LEVIATHAN. - Controverse avec Bramhall I

LE CORPS POLITIQUE ET LES ELEMENTS DE LA LO

Une synthèse accessible pour comprendre l'ouvre, enrichir ses connaissances et construire sa réflexionHobbes, un auteur au programme de philosophie terminale

- Toutes les clefs pour comprendre l'auteur et son ouvre dans son ensemble.- L'analyse des notions.- Des liens avec d'autres ouvres.- Un texte et son commentaire : le texte intégral des chapitres XVI et XVII.- Des outils : lexique, index des notions, sujets de dissertation, bibliographie.

Léviathan - Avec le texte intégral des chapitres XVI et XVII

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Chacun estime naturellement qu'il est au moins aussi capable d'en gouverner un autre, que l'autre de le gouverner lui. En outre, chaque fois qu'il y a eu rivalité entre les esprits les plus subtils et les plus grossiers (comme cela s'est souvent produit en temps de sédition et de guerre civile), la plupart du temps, les seconds l'ont emporté, et tant que les hommes s'arrogeront plus d'honneurs qu'ils n'en accordent aux autres, on ne voit pas comment ils pourront vivre en paix. En conséquence, il faut supposer que, pour la paix, la nature a fait cette loi que tout homme admette autrui pour son égal. Thomas Hobbes.

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