Des officiers de l'Armée des États-Unis se discréditent en exécutant des ordres criminels, et ils en meurent ! s'écrie un sénateur US, en plein Pentagone. Peut-on utiliser l'arme du contre-terrorisme pour lutter contre le terrorisme ? Peut-être, à condition que ce "faux" terrorisme-là ne fasse pas de vrais morts. Trois garçons et une fille traqués, venus du lointain Moyen-Orient, pourchassés par l'organisation la plus puissante du monde, apprendront à leurs dépens, au bord même du gouffre de Niagara Falls, qu'obéir trop vite implique aussi de savoir mourir.

Cadavres au garde-à-vous

Dès le décollage, les 318 passagers du vol SW 170 Zurich-Montréal surent que l'avion était gravement accidenté, fragments du train d'atterrissage brisé, rendant problématique, terriblement dangereuse, toute tentative de retour au terrain. La première précaution à prendre, était de se débarrasser des dizaines de tonnes de kérosène ; au-dessus de la Suisse, pas question de se servir du "vide-vite". Il fallait consommer le carburant, et à basse altitude. Quatre heures terribles de vol, pendant lesquelles Philippe Devergues allait découvrir qui avait été, pendant la guerre, ce père aujourd'hui si détesté. Une vie explosive, en 240 minutes, dans un avion en perdition, que Satan secouait déjà par un éperon d'acier de moins de 50 centimètres de haut.

Gamma du Centaure

Avez-vous vu, en plongeant des sapins couvrant les hauteurs, la petite église au milieu des champs de café, ocre, bleue et blanche, avec ses Indiens, sa crasse, sa beauté ? La Ford Mustang passe à cent soixante-dix... Ralf est au volant ; à ses côtés, Solweig, belle comme une déesse germanique. Ils vont voir Timm, Timm de Coronado... Ils ont beaucoup de choses à dire, à prendre peut-être à Timm ; y compris sa vie, s'il refuse la colossale combinaison mise sur pied par ce lointain et dangereux trust de Los Angeles. Rien ne doit compter, tout doit s'effacer derrière la volonté de puissance du Consortium. Mais Timm, Timm de Coronado va-t-il accepter ? Cloches de la ville d'Ayala... et celles de Coronado... ... Vous tinterez tant et plus, et le tocsin, et le glas, et l'alarme !

Timm de Coronado

Du socialisme « misérabiliste » à la chinoise, au capitalisme intégral de Floride, piscine, automation et millions de dollars en pluie, comment va se comporter l'ex-commissaire politique militaire Ch'un-hua, après sa fuite ? Mao Tsé-toung est mort, « loups et louves », « porcs et truies » se disputent le pouvoir en Chine populaire. Un petit bonhomme noiraud de fuyard peut-il vraiment mettre en péril le destin de certaines factions puissantes, à Pékin ? Devenu millionnaire à 53 ans, brusquement flanqué de deux femmes dont une fofolle nymphomane exigeante de 20 ans, quelle diable d'erreur « l'Architraître » va-t-il commettre avant de se retrouver dans la boue grouillante de crabes d'un port du bout du monde ?

L'architraître

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Force M

Même une ancienne prostituée du bois de Vincennes peut, découragée par la crise, se reconvertir et emprunter une voie moins rentable ; devenir par exemple une femme de ménage dans une préfecture provinciale. Restent les regrets de l'argent jadis gagné si facilement ; reste la curiosité. Et comment peut- elle imaginer qu'elle mourra égorgée pour avoir touché à certains papiers, que trois douzaines d'hommes, à 5000 kilomètres de là, dans les sables du Moyen-Orient seront, à cause de ce simple geste, mitraillés, grenadés, carbonisés ? A Djedda, c'est « l'Aïd », la fête nationale. Une belle fête avec des chars AMX lourds, des automoteurs 155, Mirage dans le ciel, hélicoptères de l'Aérospatiale frappés de l'épée du Prophète menant un ballet d'enfer. Que d'armes françaises ! Mais curieusement ce ne sont pas les armes qui progressivement rempliront de terreur extrémistes et terroristes. Plutôt le mystère, la menace qui planent autour de très modestes fûts que d'aucuns, s'en servant même comme aphrodisiaques, surnomment par dérision « la petite hyène du soir ». 3 lignes sur une facture - même de 10 milliards - peuvent-elles signifier guerre et destruction ?

La petite hyène du soir

Quelque part dans le « patchwork » d'États d'Amérique centrale, le Belize, discrètement enfoui entre les ruines mayas mexicaines et le remuant Guatemala qui guigne son territoire. La pays de l'anarchie, du délire, du tout-permis, proie de choix pour le castrisme bolchevique. Une secte qui n'a rien à voir ? mais rien du tout ! ? avec ses consours ès-fumisterie occupe, au bord du rio Hondo, une situation stratégique privilégiée : à quelque milles de forages « off-shore » d'un consortium anglobelizo-français, mais dont le siège est à Paris/La Défense...

Blitz' Kommando

Vie et mort d'un refusnik

Qui d'entre nous se doute que le terrible « suicide auto-provoqué » de Guyana, il y a deux ans, n'était que la face émergée parmi cent, d'innombrables icebergs-scandales, que les États étouffent le plus souvent ? Les sectes sont connues. Les escrocs sont connus. L'immense stupidité humaine l'est tout autant. Un jour pourtant éclate l'énorme affaire des « Pourrissoirs ». De Wellington, en Nouvelle-Zélande, jusqu'à Sydney, à Canberra et Pago-Pago des Samoa, on murmure que des douzaines d'hommes d'affaires et des politiciens importants sont concernés, impliqués. Tout débuta par une étrange tragédie : 37 « asphyxiés par erreur » morts en 1979 à Nandi des îles Fidji, comme on mourait dans les wagons de 1944 transportant les détenus vers les camps d'extermination.

Les pourrissoirs

Qui donc, parmi les élégantes en mini jupes roses et les turfistes se pressant ce jour-là sur le champ de courses d'Ascot, à l'autre extrémité du monde, soupçonne quelle fantastique cargaison transporte le cargo automatisé japonais Kasaï Maru qui vient de s'échouer, à quelques kilomètres de là, sur les récifs de Muizenberg ? Un chef de poste Sdec, au « couvert » de peintre extravagant défrayant la chronique, ses trois modèles nus à la vie scandaleuse, des journalistes marrons de la presse sud-africaine, un expert des Lloyd's de Londres, tous suivent avec angoisse, et pour des raisons opposées, la lente glissade du Kasaï Maru sur la roche : son naufrage définitif n'est plus qu'une question de jours... Mais des ordres impératifs arrivent de Paris : sauver la cargaison ; la sauver par n'importe quel moyen, y compris s'il le faut par la construction de cette extraordinaire digue dont on parle et qui relierait le cargo à la rive. « Travail impossible », affirment certains. « Nous le rendrons impossible », menacent les autres. « Deux millions de livres sterling pour une digue ? », s'indignent les experts. Paris confirme : aller jusqu'au bout... La récupération de la cargaison conditionne toute la Défense Nationale française pour les cinq années à venir. Au Cap, toutes les forces de police sud-africaine et les Marines de la péninsule sont en état d'alerte permanente : tout va mal, tout va très mal, et les attentats succèdent aux sabotages. La route sera longue et dangereuse jusqu'à la plage de Strandfontein.

Les batteries de Muizenberg

Les « soldats perdus » n'ont plus 20 ans, et d'ailleurs, les grands duels à la mort qui furent leur vie n'ont pas tous eu lieu en Algérie. Calcutta du désespoir, de la misère et de la haine, et une troupe de vagabonds vieillissant qui qui se demandent avec frayeur si un sort funeste va les obliger à mourir dans leur lit, près du fleuve Hooghly. Et puis des « clients » arrivent... Un homme et une femme. De drôles de clients, comme il y a de drôles de paroissiens. Des chargés de mission « tchékistes » qui veulent un peu s'amuser au Bengale. Qu'à cela ne tienne : on leur fournira cela à « l'Hôtel des Vieux Aigles ». Mais c'est le grain de sable, et la mobilisation subite, de l'état-major de l'Armée de terre à Paris, jusqu'à Moscou et Delhi et surtout à la super-base navale soviétique de Vizag. Sacrée « partouze » cette fois, dont va avoir à s'occuper la Force M.

Hôtel des Vieux Aigles

Un premier nègre arriva entre deux eaux, flottant, aimable, se dirigeant vers le rivage, incertain, un peu comme un promeneur hésitant. Au second, les petits campeurs d'Irlande, mariés, 27 ans à eux deux, s'étonnèrent. Au cinquième cadavre - un décapité- l'officier de police judiciaire Mariani (S. R. P. J./Marseille) leva les bras au ciel : « Oh ! Quécessé ! Defferre qui vide le soi-disant grand camp de concentration d'Arenc, ou bien, c'est les restes de l'armée tchadienne ? » Las ! On était bien loin de la galéjade. Comment diable imaginer que de Gaulle et le roi des Belges avaient leur rôle dans ce qui - très vite - devenait un drame et que, derrière, ce trouvait une tragédie à l'échelle de deux continents ?

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