L'ultime directorat du XIXe siècle, assumé par Carolus-Duran (1837-1917), ne se démarqua des précédents que par un miraculeux redressement des finances de son établissement. Nommé en 1905 comme directeur de la villa Médicis, il y resta jusqu'en 1913. Le personnage, à la solide réputation de peintre mondain, ami de Manet et qui forma dans son atelier un certain nombre d'artistes anglo-saxons, était très ouvert à la peinture moderne. C'est aussi lui qui obtint qu'enfin les femmes fussent admises au concours de Rome et en reçut deux.

Les directeurs de la villa Médicis au XIXe siècle - Correspondance de Carolus-Duran (1905-1913)

La grande enquête archivistique entreprise à partir de 1765 jusqu'à la Révolution dans les archives du royaume a donné naissance à une abondante correspondance entre le cabinet des chartes à Paris et les différents chargés de mission sur place. Elle offre un panorama totalement inédit sur la situation des archives publiques, conventuelles ou seigneuriales à la veille de la Révolution. Ce volume concerne une vaste étendue correspondant aux anciens royaumes d'Aquitaine et de Navarre. La situation particulière des archives souvent dispersées est ainsi éclairée à la lumière de ces recherches.

Les archives et l'état au XVIIIe siècle Tome 5 ; les archivistes du Berri, de l'Auvergne et de l'Ancienne Aquitaine (Poitou, Limousin, Bordelais, Béarn)

La grande enquête archivistique entreprise à partir de 1765 jusqu'à la Révolution dans les archives du royaume a donné naissance à une abondante correspondance entre le cabinet des chartes à Paris et les différents chargés de mission sur place. Elle offre un panorama totalement inédit sur la situation des archives publiques, conventuelles ou seigneuriales à la veille de la Révolution. Ce premier volume concerne le travail accompli à Paris et particulièrement au sein de l'Académie des inscriptions et belles-lettres dont plusieurs membres furent associés à l'entreprise.

Les archives et l'Etat au XVIIIe siècle - Tome 1, Les diplomatistes de l'Académie des inscriptions et belles-lettres

La grande enquête archivistique entreprise à partir de 1765 jusqu'à la Révolution dans les archives du royaume a donné naissance à une abondante correspondance entre le cabinet des chartes à Paris et les différents chargés de mission sur place. Elle offre un panorama totalement inédit sur la situation des archives publiques, conventuelles ou seigneuriales à la veille de la Révolution. Ce sixième et dernier tome comprend la correspondance relative aux archives de Cluny, celle relative aux archives du Roussillon et de la Cerdagne, enfin celle concernant le Dauphiné et la Provence, provinces dont les richesses ne furent pas exploitées.

Les archives et l'état au XVIIIe siècle Tome 2 ; les archivistes du Lyonnais, du Dauphiné, du Languedoc et de la Provance

La grande enquête archivistique entreprise à partir de 1765 jusqu'à la Révolution dans les archives du royaume a donné naissance à une abondante correspondance entre le cabinet des chartes à Paris et les différents chargés de mission sur place. Elle offre un panorama totalement inédit sur la situation des archives publiques, conventuelles ou seigneuriales à la veille de la Révolution. Ce volume concerne les travaux accomplis dans les dépôts parisiens, notamment au Trésor des chartes et dans le reliquat des archives de la Chambre des comptes qui avaient été ravagées par un incendie. Il comprend aussi les provinces de Normandie, d'Anjou et de Bretagne où de nombreuses recherches antérieures rendirent moins nécessaire et moins neuve l'enquête du cabinet des chartes.

Les archives et l'Etat au XVIIIe siècle - Tome 2, Les archivistes de la Généralité de Paris, de la Touraine, de l'Orléanais, de la Normandie et de la Bretagne

Les dessins du fonds Robert de Cotte de la Bibliothèque Nationale de France - Architecture et décors

Le nom de l'abbé Bignon est connu de tous ceux qui fréquentent l'actuelle BnF du "site Richelieu", mais aucune biographie n'a été consacrée à celui qui fut le réorganisateur de la bibliothèque du Roi, lors de son installation rue de Richelieu où elle est restée jusqu'à nos jours, malgré les transformations apportées par Labrouste au XIXe siècle et le déménagement plus récent des livres imprimés sur le site dit "de Tolbiac". Ce personnage, issu du monde parlementaire et oncle du ministre Maurepas, eut également la tutelle des Académies des sciences et des inscriptions et belles-lettres auxquelles il insuffla une nouvelle activité. Enfin, par un réseau international de correspondants à l'étranger, il fut sans conteste l'un des plus grands citoyens de la République des Lettres au Siècle des Lumières. Il enrichit considérablement les collections de manuscrits, d'imprimés et d'estampes et mena à bien le premier catalogue imprimé des collections de la bibliothèque auxquelles il donna un classement qui demeura jusqu'à nos jours. C'est cette activité multiple qui est retracée ici.

L'abbé Bignon - Un génie de l'administration, des lettres et des sciences sous l'Ancien Régime

Hébert fut directeur de l'Académie de France à Rome de 1867 à 1872, sous le Second Empire, et effectua un second directorat de 1885 à 1890. Sa réputation de portraitiste mondain et les accommodements de la IIIe République lui permirent de poser sa candidature pour succéder plus brillamment à ses deux prédécesseurs. Il fit bâtir un pavillon dans les jardins qui porte encore son nom, reçut toute la gentry romaine et refusa même de partir lorsque son successeur fut nommé. C'est un directorat d'illusion et de fêtes qui cachait le profond délabrement des finances de l'établissement, bien que l'illusion demeurât.

Les directeurs de la Villa Médicis au XIX siècle ; correspondance du directorat de Louis-Nicolas Cabat (1885-1890)

Quantité de synthèses et d'études particulières ont été consacrées au monde savant des Temps modernes, mais toujours à travers un prisme heuristique destiné à montrer l'acheminement de l'érudition vers les Lumières du XVIIIe siècle. Cette vision n'était pas partagée par les acteurs de l'époque, en dehors des philosophes faisant fi des travaux antérieurs et indifférents à leurs acquis. Cette étude a pour but de remettre dans une perspective plus exacte et plus précise les champs d'investigation de l'érudition littéraire du XVIe siècle à la Révolution, mise au point qui s'avérait nécessaire au-delà du débat philosophique qui oblitéra le reste.

La France dans l'érudition littéraire de l'âge classique

Par le nombre de ses écrits comme par le rayonnement de son enseignement universitaire, Henri Focillon (1881-1943) peut être considéré comme l'un des plus grands historiens de l'art français et l'un des fondateurs de cette discipline. Cette exposition s'attache à montrer toute la complexité d'un personnage qui, intellectuel engagé depuis son entrée au parti socialiste en 1906 jusqu'à son exil aux Etats-Unis, se caractérise par la diversité de ses intérêts artistiques. En associant intimement l'art et son interprétation, elle est une invitation à relire des œuvres, connues ou moins connues, avec le regard, concis et poétique, du grand historien de l'art que fut Focillon.

La vie des formes - Henri Focillon et les arts

Le nom de l'abbé Bignon est connu de tous ceux qui fréquentent l'actuelle BnF du site « Richelieu », mais aucune biographie n'a été consacré à celui qui fut le réorganisateur de la bibliothèque du Roi. Ce personnage, issu du monde parlementaire et oncle du ministre Maurepas, eut également la tutelle des Académies des sciences et des inscriptions et belles-lettres auxquelles il insuffla une nouvelle activité. Il enrichit les collections de manuscrits, d'imprimés et d'estampes et mena à bien le premier catalogue imprimé des collections de la bibliothèque auxquelles il donna un classement qui demeura jusqu'à nos jours.

L'abbé Bignon

"Guillaume Guillon-Lethière, peintre formé sous l'Ancien Régime, qui sut traverser la tourmente révolutionnaire et s'attirer la protection de la future impératrice Joséphine, fut nommé en 1807 à la tête de la villa Médicis. Il trouva la nouvelle Académie de France à Rome en piteux état, dans un pays hostile à la France. Il sut remettre à son successeur, Charles Thévenin, un établissement en bon ordre. Sa correspondance jette un jour nouveau sur la présence artistique française à l'étranger sous l'Empire."

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