En partant de ses travaux antérieurs, l'auteur fait l'histoire de la modélisation du système-personne qui a débuté il y a plus de vingt ans. Cela le conduit, aujourd'hui, à montrer combien les tentatives d'approche directe de l'autonomie sont des entreprises vaines. Pour qu'il en soit autrement, il importe en effet d'opérer une révision méthodologique qui implique que l'on se situe dans le courant théorique de la pensée complexe.

L'autonomie Masquée

Trentième degré du Rite écossais ancien et accepté, et présent dans bien d'autres rites, celui de chevalier Kadosch a pris de nombreuses formes depuis le XVIIIe siècle, en Angleterre, sur le continent et aux Amériques. Son étude permet d'aborder la complexité de son évolution et elle éclaircit la place qu'il occupe dans la franc-maçonnerie d'aujourd'hui. Certains de ses constituants sont de bons indicateurs de la façon dont la culture du temps est prise en considération dans les discours initiatiques de l'Ordre. Comme dans l'étude des trois premiers grades (apprenti, compagnon et maître) et de celui de Rose-croix, l'accent est mis, ici, sur ce que retient l'expérience maçonnique, à la lumière des avatars culturels et idéologiques, ainsi que des modèles nés des acquis des sciences jusqu'à l'époque contemporaine. Georges Lerbet est professeur émérite des universités.

Le Kadosch franc-maçon

Dans la société éducative comme dans tous les grands ensembles sociaux, une tendance naturelle se développe vers l'uniformité. Aller contre ce penchant revient à cultiver le paradoxe et à admettre la place du flou. Comment une éducation à vocation éveilleuse et libérante pourrait-elle avoir d'autre ambition que cette culture ?

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