Pour la première fois, un livre dresse la liste, département par département, de tous ces champions français qui ont marqué l'histoire régionale du Tour de France mais aussi l'Histoire universelle de la Grande Boucle. En près de 400 pages, dans la lignée de son précédent ouvrage, Le Tour de France des villes et villages, le célèbre commentateur du cyclisme à la télévision, Jean-Paul Ollivier, raconte l'histoire de ces forçats de la route, dont beaucoup méritent d'être (re)découverts.

Le tour de France des champions français

Ce livre se propose de faire (re)découvrir ces villes et villages dans lesquels le Tour de France a marqué l'arrêt ou qui sont entrés dans l'histoire de la Grande Boucle par un fait de course ou un événement particulier. Pour la première fois, un ouvrage dresse la liste de ces localités qui depuis 1903 font partie de la légende. Classés par départements, ce sont des lieux-dits où des coureurs se sont fait remarquer, des villages qui ont vu le démarrage d'un sprint magnifique permettant la victoire d'un grand champion, des villes dans lesquelles des futurs vainqueurs ont abandonné, des cols qui ont sacré les meilleurs grimpeurs du peloton. La légende du Tour de France, c'est aussi cela : des noms marqués dans le granit breton, sur les socles des envoûtantes Cévennes, dans les pavés du Nord ou dans les Alpes audacieusement découpées. Il n'y avait que Jean-Paul Ollivier, historien et célèbre commentateur du Tour de France, pour réaliser ce travail d'orfèvre et raconter à travers ces villes et villages la grande histoire du Tour de France.

Le Tour de France des villes et villages

Aucun des ouvrages existants sur le Tour de France n'avait jusqu'ici évoqué le point de convergence entre Fausto Coppi et Lance Armstrong, entre Jacques Anquetil et Bernard Hinault ou encore entre Louison Bobet et Eddy Merckx. Tous ces grands champions se trouvent ici réunis dans le récit de l'étape de leur vie, le moment où ils ont pleinement senti couler dans leurs veines le sang généreux de la Grande Boucle. On évoquera alors un Tour d'admiration devant Hugo Koblet sur le gravier d'Agen. Un Tour de revendications lorsque Coppi oblige les organisateurs à revoir à la hausse le prix de la deuxième place pour redonner de l'intérêt à l'épreuve. Un Tour d'ascensions mythiques, l'Izoard pour Bobet, Luchon-Mourenx pour Merckx en 1969, et enfin l'Alpe-d'Huez pour Hinault lorsqu'il s'impose à Lemond pour finalement, superbe, lui offrir la victoire quand il l'a décidé. Enfin, c'est aussi le Tour des révélations, le premier succès à Rouen d'Anquetil et le Grand-Bornand pour Armstrong, où il se révèle pour la première fois l'égal des souverains de la montagne... Jean-Paul Ollivier évoque donc ici ce qui restera comme Les Exploits du Tour, des souvenirs glorieux ou parfois funestes, mais surtout des moments à part où le temps a semblé suspendu.

Les Exploits du Tour

L'année 1954 s'achevait dans la désespérance. La nature s'en était mêlée. La saison d'été avait été désastreuse. Le mauvais temps n'avait pas connu de fin, ruisselant de pluies mornes qui fouettaient le visage jour après jour. Aucune province n'avait été épargnée... Le mois de décembre venait de pointer le bout de ses jours austères et il ne fallait rien attendre de cette atmosphère funèbre, surtout pas qu'elle s'agrémentât d'un petit rayon de soleil. Dans les différents hôpitaux de France, les religieuses de l'ordre de la Sagesse, venues du couvent de Provenchères, soignaient sans relâche une multitude de catarrheux. Certains médecins évoquaient devant elles un hiver " infectieux ".
Ils ne pensaient pas si bien dire... Le début de l'année allait révéler le travail sournois de celle que l'on croyait définitivement éradiquée... la variole.

Les dragons de Dieu

Fils d'humbles paysans, Fausto Coppi défraya la chronique de l'Italie puritaine des années 50 par son idylle avec la "Dame Blanche". Sa rivalité sportive avec Bartali divisa la péninsule en deux clans. Une vie de gloire et de tragédie.

Fausto Coppi

Roger et Guy Lapébie ; la véritable histoire

Adolescent, personne ne souhaitait qu'il devienne coureur cycliste. Sa petite taille, sa frêle complexion prêtaient à sourire. Plutôt qu'un vélo, sa mère insistait pour lui offrir un accordéon. Mais sa carrière musicale tournait court. Le sport cycliste peuplait son univers de songes. Il insista, persista et, soudain, la lumière fut.
Après avoir manifesté de belles aptitudes lors des « Trophées Peugeot », il connaît les honneurs de la sélection au Tour de France 1948. Il apprend beaucoup malgré un cinglant échec.
Au Tour de France 1949, il mystifie tous les « As », déjoue toutes les prévisions et s'empare du Maillot jaune, lors de la 4e étape. « Notre ô Perruche ö se transforme en canari », écrit Jacques Goddet dans l'Equipe. Le sobriquet lui restera.
Il terminera finalement 3e et 1er Français du Tour du France 1949, derrière les intouchables Coppi et Bartali.
A la fin de sa carrière sportive, il devient un homme d'affaires avisé et prospère à la tête de ses magasins d'électro-ménager et reçoit le Prix de l'Académie des Sports pour la meilleure reconversion des sportifs de niveau international.
Ses qualités de gestionnaire contribuent à le porter à la tête de la mairie de Melun, en 1989 puis en 1995. Son but : « Faire de Melun une ville moderne sans cesser d'être une ville fraternelle. » La rhétorique du cyclisme l'a repris dès son premier conseil municipal : « Je serai, a-t-il dit, le premier du peloton, mais sans vous je ne gagnerai pas la course. » Un Maillot jaune à perpétuité, en somme...
Jean-Paul Ollivier est grand reporter à France-Télévision. Son autorité est entière dans le monde du cyclisme, d'hier et d'aujourd'hui. Jean-Paul Ollivier, également romancier, historien, auteur de plus de quarante ouvrages, signe ici, avec Jacques Marinelli, le vingtième volume de la Véridique Histoire.

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