" Voilà un titre qui pourrait paraître bien prétentieux à vouloir cerner l'avenir s'il n'était ponctué par l'interrogation. Voilà un titre qui aussi pourrait être taxé d'irrationnel en tant qu'il paraît vexer et contrarier l'intuition démocratique, lui suggérant que le concept de démocratie est désormais satisfait par les formes politiques à ce jour trouvées. En fait, l'ouvrage de Robert Charvin n'a rien de prophétique, il s'agit d'une analyse qui se contente de décrire le présent, un présent tel qu'il est structuré et représenté à partir des intérêts de ceux qui le dominent, un présent prétentieux et irrationnel qui trouve trop souvent la complicité zélée de clercs moralistes et experts pour donner valeur à ce qu'il faut exactement nommer brutalité des actes et vulgarité des discours. La post-démocratie c'est notre présent, ce qui nous est présenté, proposé : l'accentuation et l'épanouissement de l'actuel qui n'attend que notre acquiescement pour réaliser le milieu le plus convenable aux hommes et aux peuples. Devenir post-démocrate. Voilà le mot d'ordre discret, mais largement dispensé, nous dit Robert Charvin, auquel il faudrait que nous nous rallions. "

Vers la post-démocratie ?

J. Vergès, avocat des causes difficiles, ne laisse personne indifférent. Il est l'ennemi de certains ayant fait son procès dans quelques mauvais livres mais l'ami des simples gens, l'encourageant à combattre encore et toujours les puissants. Sa vie est un roman, mais il n'est pas question de faire un roman de sa vie : il conserve son mystère comme tout homme dans sa complexité. Un avocat qui possède en lui des éléments de dignité, qui a dévoré sa vie avec sincérité.

Jacques VergÃ¨s ; un aristocrate du refus

Devons-nous " assimiler, coloniser et civiliser " la Russie ? Et même " l'affaiblir par tous les moyens ", comme le recommande le stratège US Brzezinski ? Quels intérêts sert la campagne actuelle de diabolisation de la Russie ? D'où vient ce courant de ré

Faut-il détester la Russie?

Pauvreté(s) et développement (le cas du Maroc) - Premières approches

Comme d'autres états qui avaient tenté d'expérimenter une voie " d'orientation socialiste ", l'Algérie connaît une mutation en direction de l'économie de marché. Cette mutation s'opère au milieu des convulsions d'un conflit inachevé malgré les efforts déployés et à la veille, sans doute, de grands mouvements sociaux d'un peuple trop souvent " oublié ". Après le " Tout-Etat " manqué, le " Moins d'État " peut-il satisfaire aux exigences de la croissance sans négliger le développement humain ? L'Algérie peut-elle trouver sa place dans le processus d'une mondialisation largement indifférente au Maghreb et à l'Afrique ?

L'algerie en mutation - les instruments juridiques de passage a l'economie de marche

Le Tiers monde (des pays les moins avancés aux puissances émergentes) n'existe plus : la cohérence relative des années soixante-dix a disparu. C'est le processus de mondialisation qui lui restitue une certaine identité : les mondialisateurs exercent leur hégémonie sur les peuples mondialisés, objets plus que sujets des relations internationales. L'affrontement Nord-Sud se renouvelle et les ingérences se multiplient, au détriment des peuples du Sud et de leur développement. L'autocritique - fondée - que ces peuples développent avec mérite sur eux-mêmes ne peut effacer la critique des politiques du Nord qui demeurent impériales. Le mal-développement de la plupart des pays du Sud a des causes exogènes. La logique des pouvoirs publics et privés du Nord va à l'encontre des intérêts du Sud. Mais ce mal-développement est aussi le fruit des carences qui se manifestent dans les pays du Sud. L'objet du présent ouvrage est de dresser un panorama de la situation des Tiers Mondes et d'ouvrir un certain nombre de pistes d'exploration.

Les tiers mondes - Du sud aux suds, panorama critique

Le drame est joué. Tout a été entrepris par la France, les Etats-Unis, avec le soutien de l'ONU, pour obtenir l'élimination de L. Gbagbo, Président de la République d'un Etat " souverain ". L'élection présidentielle de décembre 2010 a donné lieu à une mobilisation générale, sans précédent, de tous ceux qui voulaient imposer leur candidat, infiniment plus ouvert au " monde des affaires ", c'est-à-dire aux chocolatiers américains, aux grandes firmes pétrolières, aux banques internationales. Durant des mois, une propagande outrageusement mensongère a accusé L. Gbagbo de tous les maux dont était responsable, le plus souvent, le parti RDR d'A. Ouattara, dont la culture de la violence n'est un mystère pour personne en Côte d'Ivoire. La violence primitive de la rébellion, armée et appuyée par la France et les pays limitrophes, force de frappe d'A. Ouattara, qui occupait la moitié du pays, sans réaction de la France et des Nations unies depuis 2002, s'est révélée en janvier, février et surtout en mars 2011. Le peuple ivoirien en paie le prix fort. Les blindés de l'armée française quadrillent, comme en 2004, Abidjan, mais la bataille amorcée (tardivement) par le Président Gbagbo pour une authentique indépendance de la Côte d'Ivoire ne cesse pas pour autant. Les Ivoiriens, les peuples d'Afrique observent et tirent des leçons. Ces notes, écrites au fil des semaines des trois premiers mois de 2011, sont un témoignage et une manifestation d'indignation.

Côte d'Ivoire 2011 - La bataille de la seconde indépendance

L'investissement international est communément présenté comme la clé du développement. De nombreux États du Sud, pour être attractifs, mettent en ouvre un droit particulièrement protecteur des intérêts des investisseurs. Or, la logique de rentabilité optimale et la concentration des investissements dans les économies de la Triade ne peuvent fonder pour les économies du Sud un développement durable. Le droit de l'investissement international et le droit au développement ne sont pas compatibles. La primauté du droit au développement peut seule être un outil d'une Autre mondialisation où l'investissement international ne peut jouer qu'un rôle subsidiaire.

INVESTISSEMENT INTERNATIONAL ET LE DROIT AU DEVELOPPEMENT

Toute présentation des droits de l'homme et des libertés de la personne exige des choix : faire le catalogue plus ou moins exhaustif des normes en vigueur ou s'interroger sur leurs origines, leur évolution, tout en les situant dans leur contexte sociopolitique ; se limiter aux libertés publiques ou investir le champ des droits sociaux ; se satisfaire des droits proclamés [notamment dans la jurisprudence] ou tenter une approche " réaliste ". Les auteurs ont délibérément choisi l'option conduisant le juriste à ne pas ignorer l'apport de l'historien, du politiste, du sociologue, de l'économiste, etc., en dépit de la complexité qui en résulte. Apparaît ainsi un rapport dialectique entre l'économique et le social, entre l'individuel et le collectif, ainsi qu'un processus régressif de certains droits et libertés, en dépit d'un discours académique n'insistant pas sur leur vulnérabilité et leur précarité.

Droits de l'homme et libertés de la personne

Mouammar kadhafi - une tentative pour changer le monde

La Corée est une nation malmenée par l'histoire. Ce pays a subi depuis la fin du XIXe siècle des agressions multiples de la part des grandes puissances voisines ou lointaines. La fin de la Seconde Guerre mondiale n'a pas été synonyme de libération (après 50 ans de colonisation japonaise), mais de division, sous les auspices des Etats-Unis et de l'URSS. Cette fracture au sein d'une nation millénaire est entretenue par les Etats-Unis et l'Occident. Au Nord comme au Sud, au-delà des contradictions et des litiges, il y a une volonté profonde de réunification qui, malgré les oppositions, fait son chemin.

La Corée vers la réunification

Tout a été entrepris par la France, les Etats-Unis, avec le soutien de l'ONU, pour obtenir l'élimination de L. Gbagbo, président de la République d'un Etat "souverain". Durant des mois, une propagande outrageusement mensongère a accusé L. Gbagbo de tous les maux dont était responsable, le plus souvent, le parti d'Alassane Ouattara. La violence primitive de la rébellion qui occupait la moitié du pays depuis 2002, s'est révélée en ce début 2011. Le peuple ivoirien en paie le prix fort. Ces notes, écrites au fil des semaines des trois premiers mois de 2011, sont un témoignage et une manifestation d'indignation.

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