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Abdelkader Guerine

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Poésies

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    Abdelkader Guerine

    @abdelkaderGuerine

    Bévue Je retrouve souvent ton portrait distingué dans les mirages de mes retournements diablotins vers les ruines de mes pensées badines. Je recule dans les abîmes d'un mythe fabuleux pour te toucher du regard. Je profite de ce songe éphémère pour te vivre encore, parmi les débris de ma légende que je garde comme un témoin pour m'approuver un avenir. Je me promène dans les hâbleries de ta présence décomposée partout dans ma solitude. Je m'improvise ton visage radieux que je dessine souriant avec des saveurs joyeuses, empruntées à la palette de mes souvenirs galants. Je me défie en m'inventant tes apparitions fantastiques au front de mes farces consciemment crues et jovialement tolérées. Je mets le printemps autour de ton spectre qui envahit ma vue, noyée dans la robe de ton fantôme qui m'enveloppe pleinement dans le confort de ton hilarité. Je me permets de franchir les limites convenables de la morale de ma propre bourde, avec mes opinions alléchantes qui proposent tes charmes nus, sous les mèches de mon crayon inspiré par le canular de mon idiotie vénérée comme une vitale tradition. J'ose t'aimer jusqu'au bout de ma bévue licite qui incarne ton allure désirée par mes démons coquins. Je m'offre ton luxe jusqu'à la lie du génie de ta créature qui hallucine mes belles allégories, et sors finalement heureux après nos rencontres prévues par l'absence, pendant mes veillées sereines, brusquées par ta courtoisie qui enchante mon esprit distrait. Je ramasse mon cœur émietté au seuil de mon songe célèbre, et vais vers moi pour parcourir ensemble, encore, la plus merveilleuse de toutes mes âneries.

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    A

    Abdelkader Guerine

    @abdelkaderGuerine

    Le bercail Me voilà revenu au bercail de l’essence D’une parole qui renaît de l’écho du silence, Mes poèmes qui conjuguent mon bonheur si amer Qu’il me noie toute ma vie dans une mer de misère, Et mes proses, et mes proses qui relatent ma tristesse si sucrée Qu’elle me peint toute ma vie dans une toile de secrets. Me voilà reparti sur une aile inconnue D’une légende qui surgit d’une jeunesse revenue, Mes chansons qui célèbrent mon printemps si lointain Qu’il me gèle toute ma vie dans un soir sans matin, Et mes rimes, et mes rimes qui débordent de mes pleurs si radieux Qu’ils me chantent toute ma vie de beaux airs mélodieux. Me voilà survenu de l’éclair qui déchire La mémoire de mon ciel pour écrire l’avenir, Mon flambeau qui me brûle mon jardin si aimé Qu’il odore toute ma vie de fumée parfumée, Et mes fleurs, et mes fleurs qui exhibent leurs pétales si fanés Qu’ils décorent toute ma vie d’une nature damnée. Me voilà déporté sur une vague qui balance Dans le vent telle une feuille de l’histoire d’une errance, Mes recueils qui dessinent mon chemin si terré Qu’il résume toute ma vie dans une tombe aérée, Et ma plume, et ma plume qui détient une magie si occulte Qu’elle possède toute ma vie dans un conte pour adulte. Me voilà envolé dans des airs sans étoiles, Sans soleil séparé de la lune par un voile, Mes peintures qui observent mon trésor si précieux Qu'il me coûte toute ma vie égarée dans les cieux, Et mes fresques, et mes fresques qui me tracent mon destin si joli Qu'il reflète toute ma vie dans une glace démolie.

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    Abdelkader Guerine

    @abdelkaderGuerine

    Mélopée La chanson de tes mots comme des lettres épelées Dans le vent des soupires de mon cœur esseulé Voyageant sur les cordes d'un violon aéré De chagrin sur les routes de mes rêves avérés, Emportant le sourire dans les airs qui étalent Le parfum sur des fleurs étêtées de pétales. Tes murmures comme des chœurs qui racontent l'épopée D'une ruée mélodieuse d'une pléiade mélopée, Avançant au recul vers l'abysse du néant Dans un ciel sur une île qui oublie l'océan, Survolant les étoiles qui se comptent sur les doigts D'une caresse sur des plaies épargnées de la joie. La complainte de tes dires comme l'éclat du tonnerre Qui prononce dans la nuit toute la rage de l'hiver, Accueillant sur des flammes la cantate d'un solfège Qui se fond sous les braises dans les cendres de la neige, Embrassant en secret dans une valse élancée Le cadavre de ton ombre dans une tombe de pensée.

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    Abdelkader Guerine

    @abdelkaderGuerine

    Rêveries A quelques aunes de mes caprices véreux, j'observe encore les ponces versatiles de ton charme affriandant, dans mon attente langoureuse à partir de mon logis situé dans un autre siècle poreux. J'enjambe mes oublis distants de ta culture entichée à mon absence coupable d'abandon de tes merveilles prodigieuses, depuis la genèse de mon affection fantoche qui régit mon cran innocemment arlequin. Je refais le chemin de l'histoire sur les brises de ton folklore qui amadoue mes illusions fatales. Je secoue les nuages pour que le ciel pleuve des jets de ton musc mauresque qui enivre ma passion intelligente, endormie partout dans ton rêve qui gît à la portée de mes élans niais. L'impression plaisante d’ouïr l'onction de la rumeur suave de ton approche vertigineuse, qui brave mes gâteries fantasques, désoriente mon intellect bêtement écervelé. Je m’évanouis dans l'abîme du fossé qui lie par son flegme opulent mon apathie léthargique au renfort huppé de tes frissons généreusement indolents. Je m'évapore dans tes lingeries courtoises qui portent la grâce rupine de tes galanteries exquises qui démoralisent mes convictions veinardes. A quelques lettres de l'océan de la poésie, je bâtis un palais de sable pour accueillir le large de tes vagues aériennes qui appréhendent mes opinions bonnement hébétées. Je baigne ma plume dans les brumes de ton regard appétissant qui rafraichit la soif de mes réflexions gourmandes. Je prends mon voilier de verbes pour aller courir le vent de ton odeur douceâtre qui déborde son chant libertin du tourment taquin de mon encrier. L'intuition jouissive de fleurer la volupté de tes guibolles poupines, avec tes courbures bouffies, échancrées dans les plissures de ma main qui dessine des traits de ton tact savoureux, dans les reflets de mes opinions distraites, quand ton absence langoureuse remplit tout le glèbe de mon forfait chimérique avec des illusions verbalement fictives. Je marche sur les raies de tes dentelles vicieuses qui répandent ta chair intime, polie partout dans mes esprits hallucinés. A quelques murmures de la parole, je plonge ma langue dans mes silences nus pour écouter tes aubades toniques qui enflamment mon errance absurde dans mes pensées sans toi. La déduction jubilatoire d'exhaler l'indolence de ton étrave fessu, déployé dans la finesse de tes minauderies rebondies devant la clairvoyance de mon regard abasourdi par tant de gracilité, dans le noir de mes idées panachées de pigments ensoleillés qui filtrent de tes nuances originelles, contumaces aux prouesses fofolles de ma conduite bernée par le fantôme de ton raffinement tellement éloquent. Je me tais quand tu parles, c'est là que je rêve le mieux...

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