Candy Darling
@candyDarling
J'ai eu de petites pièces sur de grandes photos et de grandes pièces sur de petites photos.
Candy Darling
Candy Darling (née le 24 novembre 1944 et morte à vingt-neuf ans le 21 mars 1974) est une actrice américaine. « Superstar » de la Factory d’Andy Warhol, figure du New York artistique et mondain de la fin des années 60 et du début des années 70, elle est une icône trans. Après des débuts dans le théâtre expérimental, elle apparaît pour la première fois à l'écran en 1968 dans le film Flesh, réalisé par Paul Morrissey et produit par Andy Warhol. Elle y joue une scène aux côtés d'une autre « superstar » warholienne, Jackie Curtis. En 1971, elle tient un des rôles principaux d'un autre film du duo Warhol et Morrissey : Women In Revolt, satire du mouvement de libération des femmes. Elle est accompagnée de Jackie Curtis et de Holly Woodlawn, la troisième des superstars trans de la Factory. La même année, elle fait une apparition dans Mortadella de Mario Monicelli aux côtés de Sophia Loren, et dans Klute aux côtés de Jane Fonda. En 1972, elle joue dans La Mort de Maria Malibran de Werner Schroeter, et Tennessee Williams lui donne un rôle dans la création de sa pièce de théâtre Small Craft Warnings. Elle meurt en 1974 d'un lymphome, forme de cancer du sang. Le photographe américain Peter Hujar a fait une photographie d'elle sur son lit d'hôpital (dite « sur son lit de mort », bien qu'elle ait été prise six mois avant sa mort, et qu'il existe des photos d'elle prises ultérieurement, y compris hors de l'hôpital). Elle est l'un des personnages de la chanson de Lou Reed Walk on the Wild Side (1972), qui décrit la vie de marginaux flamboyants du New York du début des années 1970 : Candy came from out on the Island.In the back room she was everybody's darling.But she never lost her headEven when she was giving head. (Candy venait de Long Island./Dans l'arrière-salle, elle était la chérie de tout le monde./Elle ne perdait jamais la tête/Même lorsqu'elle taillait des pipes.) Elle est le sujet d'une autre chanson de Lou Reed, écrite et produite au sein du Velvet Underground, Candy Says (1969), qui évoque ce qui ne s'appelait pas encore la dysphorie de genre (« Candy says, I've come to hate my body... » : Candy dit qu'elle en est venue à détester son corps). Un film documentaire lui est consacré : Beautiful Darling: The Life and Times of Candy Darling, Andy Warhol Superstar, réalisé par James Rasin (2010).
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J'ai eu de petites pièces sur de grandes photos et de grandes pièces sur de petites photos.
@candyDarling
Je suis mille personnes différentes. Tout le monde est réel.
@candyDarling
J'ai l'impression de vivre dans une prison. Il y a tellement de choses que je ne ressens pas. Je ne peux pas aller nager, je ne peux pas rendre visite à des parents, je ne peux pas trouver de travail, je ne peux pas avoir de petit ami. Je vois tellement de vie que je ne peux pas avoir. Je vis dans une véritable prison.
@candyDarling
Je préfère être un vieux idiot d'une vieille femme solitaire.
@candyDarling
Je ne pense pas que le lever du soleil soit aussi bon que le clair de lune.
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J'ai l'impression de vivre dans une prison. Il y a tellement de choses que je ne ressens pas. Je ne peux pas aller nager, je ne peux pas rendre visite à des parents, je ne peux pas trouver de travail, je ne peux pas avoir de petit ami. Je vois tellement de vie que je ne peux pas avoir. Je vis dans une véritable prison.
@candyDarling
Il y a une chose que je dois vous dire parce que je viens de trouver que c'était une vérité. . . Vous devez toujours être vous-même quel que soit le prix. C'est la forme la plus élevée de moralité.
@candyDarling
Je suis une star parce que je me suis toujours senti tellement aliéné et je projette ce sentiment aux autres.
@candyDarling
J'ai toujours cru que les hommes socialement inacceptables font de bien meilleurs amoureux parce qu'ils sont plus sensibles.