Cynthia Kadohata
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@cynthiaKadohata
Si vous détestiez les Blancs, ils vous détesteraient simplement et rien ne changerait dans le monde; Et si vous ne les détestiez pas après la façon dont ils vous ont traité, vous finiriez par vous détester, et rien ne changerait de cette façon non plus. Ce n'était donc pas bon de les détester, et ce n'était pas bon de ne pas les détester. Donc, rien n'a changé.
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Certains jours, je pense qu'elle était vraiment misérable, car elle a beaucoup pleuré. D'une certaine manière, j'avais dû acquérir mon cœur à ses pleurs. Vous devez vous acquérir à beaucoup de choses lorsque quelqu'un dans votre famille est vraiment malade.
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Je sais beaucoup de choses quand j'étais petite, car ma sœur avait l'habitude de tenir un journal. Aujourd'hui, je garde son journal dans un tiroir à côté de mon lit. J'aime voir comment ses souvenirs étaient les mêmes que les miens, mais aussi différents.
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Ici à la mer --- surtout à la mer --- je pouvais entendre la voix de ma sœur dans les vagues: «Kira-kira! Kira-Kira!
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Il a fallu sept ans à partir du jour où j'ai décidé que je voulais écrire de la fiction pour faire publier un livre.
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Ma sœur m'avait appris à regarder le monde de cette façon, comme un endroit qui brille, comme un endroit où les appels des grillons et les corbeaux et le vent sont des événements quotidiens qui sont également magiques.
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Je n'ai presque plus jamais dormi profondément - dès qu'elle a dit mon nom, je me suis toujours assis immédiatement, peu importe à quel point j'étais fatigué.
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J'ai tellement de respect pour les gens qui font du travail en col bleu parce que je viens de ce contexte moi-même.
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Pour moi, les livres sont de la musique pour mon esprit et mon imagination. Quand je suis coincé dans quelque chose que j'écris, je lis simplement mon chemin d'être coincé. Vous ne pouvez jamais perdre de temps à lire.
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En 1982, alors que j'avais presque 26 ans, j'ai décidé que je voulais écrire de la fiction. Je me suis spécialisé dans le journalisme à l'université, et j'avais toujours supposé que j'écrivrais la non-fiction.
@cynthiaKadohata
Je déteste penser au bloc de l'écrivain! Je n'ai pas beaucoup de blocs d'écrivain, frappez sur le bois, mais si je le fais, je pense que c'est généralement parce que je n'ai pas fait suffisamment de recherches et je suis donc incapable de créer un monde pleinement réalisé.
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Au moment où j'écrivais « Weedflower », mon amie Naomi Hirahara écrivait un livre sur les producteurs de fleurs nippo-américains. Elle connaissait pas mal de fermiers âgés et m'a mis en contact avec quatre ou cinq d'entre eux qui avaient été dans des camps pendant la Seconde Guerre mondiale. Certains, comme mon père, hésitaient à parler de leurs expériences.
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Vous ressentez presque une partie du blé lorsque vous êtes assis dans une moissonneuse-batteuse.
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Vous pouviez voir les routes sillonnant sur les champs. Lorsque les voitures passaient, loin, les poutres étaient si brillantes qu'elles semblaient être des cordes de lumière tirant les voitures derrière.
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J'essaie de trouver mes sentiments les plus profonds et souvent cachés sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. C'est difficile parce que je me mente sans savoir que c'est ce que je fais.