From the author of the classic novel 'At-Swim-Two-Birds' comes this ingenious tale which follows the mad and absurd ambitions of a scientist determined to destroy the world.

 Flann O'Brien's third novel, 'The Dalkey Archive' is a riotous depiction of the extraordinary events surrounding theologian and mad scientist De Selby's attempt to destroy the world by removing all the oxygen from the atmosphere. Only Michael Shaughnessy, 'a lowly civil servant', and James Joyce, alive and well and working as a barman in the nearby seaside resort of Skerries, can stop the inimitable De Selby in his tracks.

The Dalkey Archive

Y eut-il jamais livres aussi fous que ceux de Flann O'Brien ? Dans ces deux romans, Le Troisième Policier et L'Archiviste de Dublin, qui se répondent et que traversent certains mêmes personnages, il va au plus loin dans l'exploration d'un monde qui oscille sans cesse entre le réel familier et un imaginaire insensé. Le héros de L'Archiviste de Dublin se trouve entraîné dans l'histoire la plus rocambolesque du monde, où James Joyce (mais est-ce bien lui ?) et saint Augustin font figure de présences tutélaires et saugrenues. Ce livre d'une drôlerie unique est traduit et présenté par Patrick Reumaux avec un talent singulier. O'Brien parvient comme en se jouant à mêler le vrai et le faux, l'envers et l'endroit, le vécu et le rêvé. Son délire lucide inquiète autant qu'il fait rire.

L'archiviste de Dublin

Les romans de Flann O'Brien sont parmi les plus fous qui aient jamais été écrits en aucune langue... Dans ces deux romans, Le Troisième Policier et L'Archiviste de Dublin, qui se répondent et que traversent certains mêmes personnages, il va au plus loin dans l'exploration d'un monde qui oscille sans cesse entre le réel familier et un imaginaire insensé. Le héros du Troisième Policier connaît des épreuves alternativement dramatiques et cocasses, avec une innocence et une bonne volonté inlassables : le contraste est irrésistible. On a pu résumer ainsi ce livre impossible à raconter : " Un homme mort, ne sachant pas qu'il est mort, se trouve dans un pays étrange où la police vole des bicyclettes pour empêcher les gens de devenir leur propre bicyclette ! "
Flann O'Brien confiait à William Saroyan : " Quand on décrit le royaume des morts - et des damnés - où aucune loi, aucune règle n'est valable (pas même la loi de la gravité), on a toute latitude pour le bavardage et les plaisanteries. " Et il ajoutait : " L'enfer tourne en rond. ". Ce livre d'une invention désopilante est traduit et présenté par Patrick Reumaux avec toute la verve souhaitable. O'Brien parvient comme en se jouant à mêler le vrai et le faux, l'envers et l'endroit, le vécu et le rêvé. Son délire lucide inquiète autant qu'il fait rire.

Le troisième policier

Le narrateur de Swim-Two-Birds est un jeune étudiant irlandais qui vit à Dublin en compagnie de son oncle et préfère aller au pub avec ses amis plutôt que de travailler.
À partir de ce simple argument commence l'histoire la plus folle, la plus cocasse, la plus joyeuse. Ou plutôt les histoires : car notre étudiant en écrit lui-même, où il invente des courses-poursuites entre policiers irlandais et Indiens d'Amérique, des femmes qui donnent naissance à des adultes, et autres extravagances. Roman à tiroirs, aventures à l'intérieur des aventures, toutes plus folles les unes que les autres.
Premier roman de Flann O'Brien (1911-1966), Swim-Two-Birds, publié en Irlande en 1939, y est un roman aussi célèbre et aimé que l'Ulysse de Joyce. Véritable bacchanale d'humour, de farce, de fantaisie et d'intelligence, Swim-Two-Birds est présenté ici dans une nouvelle traduction, qui rend justice à son génie.

Swim-two-birds

Flann O'Brien (1911-1966) est ne et a vecu toute sa vie en Irlande, ou il a ete eleve en gaelique aussi bien qu'en anglais. Haut fonctionnaire, il a ete, parallelement a son metier, ecrivain et chroniqueur (ses articles dans l'Irish Times, sous le pseudonyme de Myles na gCopaleen, sont des modeles de satire et d'humour, d'ailleurs regulierement reimprimes). Son premier roman, At Swim-Two-Birds (1939) est aussi son chef-d'oeuvre. Le narrateur, un jeune etudiant paresseux qui vit avec son oncle et, plutot que de suivre ses cours, prefere frequenter les pubs de Dublin avec ses amis, est aussi ecrivain. De cet argument tres simple va s'ensuivre le plus extravagant, le plus fantaisiste, le plus drole des romans, et meme roman dans un roman, car nous sont aussi racontees les aventures des personnages crees par notre heros dans une parodie des romans pulp doublee d'une satire de la celtitude. On verra ainsi une scene ou policiers de Dublin, cow-boys et indiens se battent les uns contre les autres, tandis que d'autres cow-boys courent la campagne en compagnie de fees et de demons de la mythologie irlandaise. Ayant lu ce roman, James Joyce a dit de Flann O'Brien: Cet homme a le genie comique. Comme les romans de Joyce d'ailleurs, At Swim-Two-Birds est aussi un livre tres novateur, qui a eu une influence considerable sur l'imaginaire irlandais. Meconnu en France, il est en Irlande aussi celebre et peut-etre aussi aime qu'Ulysse. Ecrit dans cet anglo-irish qui a ete le triomphe des Irlandais utilisant l'anglais que les Anglais leur avait impose pour se creer une nouvelle litterature, il fait ici l'objet d'une traduction nouvelle, et d'une presentation par Patrick Hersant. Patrick Hersant a traduit un grand nombre de livres de l'anglais, dont, aux Belles Lettres, le Mille et un navires de Francis Scott Fitzgerald. C'est un veritable ecrivain, dote d'un authentique esprit comique. Un livre vraiment drole James Joyce At Swim-to-birds reste, pour moi, un des meilleurs livres du siecle... dans la lignee d'Ulysse et de Tristram Shandy Graham Greene Flann O'Brien est incontestablement un auteur majeur. Comme Joyce, O'Brien se lance a l'assaut de votre cerveau arme de mots, de style, de magie, de folie et fait preuve d'une invention sans limite Anthony Burgess

Swim-Two-Birds

A masterpiece of black humour from the renown comic and acclaimed author of 'At Swim-Two-Birds' - Flann O'Brien

THE THIRD POLICEMAN

M. Collopy, vieil Irlandais bavard et frondeur, élève deux orphelins, Manus et Finbar, entre des libations de whisky et de palabres. Manus se révèle une extraordinaire hommes d'affaires, il donne des cours de funambulisme par correspondance, fonde une florissante et douteuse Académie, Finbar est son témoin et son chroniqueur. M. Collopy, affligé de rhumatismes, suit un étrange traitement préconisé par Manus et, comme seul un miracle peut le guérir, ils partent tous en pélerinage à Rome. La Ville éternelle leur réserve plus d'une surprise.Toutes ces péripéties contées avec ironie et naïveté, les dialogues pittoresques donnent un charme très particulier à ce roman.

Une vie de chien

Au cours de cette kermesse irlandaise où se côtoient le réel et l'imaginaire, apparaissent tour à tour, dans les cafés de Dublin et les forêts enchantées de l'Irlande, des hommes et des lutins, des fées et des prostituées. Le héros de ce roman - qui est aussi une épopée, une satire et une parodie - est un jeune étudiant de l'université de Dublin, oisif et rêveur. Il occupe une chambre chez son oncle, passe les deux tiers de son temps sur son lit en méditant sur la grande oeuvre littéraire qu'il offrira un jour au monde. Bien entendu son oncle, un dévot mélomane et avare, n'approuve pas cette façon de vivre. Les personnages de l'ouvrage que le jeune homme veut écrire font irruption dans la vie, et décident, pour se venger de leur créateur, d'écrire un nouveau livre, dont les héros à leur tour entrent dans la danse. Tout un monde épique et féerique, dont la littérature gaélique s'est nourrie pendant des siècles, est ressuscité:le ton des récits ossianiques, la naïveté des poèmes populaires chers à Yeats et à Synge sont parodiés avec une verve incomparable. Et tout le récit baigne dans le charme étrange de Dublin la secrète et sordide. James Joyce a dit de ce livre qu'il «était vraiment drôle», et Graham Greene que «tout de suite après Ulysse, c'était le meilleur qu'ait produit l'Irlande».

Kermesse irlandaise

Flann O'Brien est le nom de plume le plus courant de Brian O'Nolan, écrivain et chroniqueur irlandais de langue anglaise et irlandaise né à Strabane, dans le Comté de Tyrone, le 5 octobre 1911, mort à Dublin le 1er avril 1966.

Une femme s'en fout si elle n'a pas de ventre, pourvu qu'elle ait l'air de ne pas en avoir.

Descartes a passé beaucoup trop de temps au lit, sous réserve de l'hallucination persistante qu'il pensait. Vous n'êtes pas libre d'un trouble similaire.

Savez-vous ce que je vais vous dire, a-t-il dit avec sa bouche ironique, une pinte de plaine est votre seul homme. Malgré cet éloge, j'ai vite découvert que la masse de Plain Porter a une relation insatisfaisante avec sa teneur en toxique et que je suis devenue par la suite dépendante de la grosse bouteille, une boisson qui reste celle que je préfère le plus malgré les ajustements douloureux et aveuglants de vomissements qu'une pluralité de bouteilles a souvent induit en moi.

L'enfer va en rond. En forme, il est circulaire et, par nature, il est interminable, répétitif et presque insupportable.

Des illustrations étranges sont garanties à ceux qui recherchent les endroits plus élevés.

Ayant placé dans ma bouche suffisamment de pain pendant trois minutes à masquer, je retire mes pouvoirs de perception sensuelle et je me retire dans l'intimité de mon esprit, mes yeux et mon visage en supposant une expression vacante et préoccupée. J'ai réfléchi au sujet de mes activités littéraires de temps libre. Un début et une fin pour un livre était une chose avec laquelle je ne suis pas d'accord. Un bon livre peut avoir trois ouvertures entièrement différentes et interdépendantes uniquement dans la prescience de l'auteur, ou d'ailleurs cent fois plus de fins.

Il est rentré chez lui un soir et a bu trois tasses de thé avec trois morceaux de sucre dans chaque tasse, a coupé sa jugulaire avec un rasoir trois fois et griffonné sur une photo de sa femme avec sa main mourante au revoir, au revoir, au revoir

Je suppose que nous avons tous nos souvenirs de nos vacances précédentes, toutes hérissées d'horreur.

Au bout d'un moment, dit le vieux Mathers sans me tenir compte, j'ai perçu avec miséricorde les erreurs de mes voies et la destination malheureuse que j'atteindrais si je ne les réparais pas. Je me suis retiré du monde pour essayer de le comprendre et de comprendre pourquoi il devient plus désagréable à mesure que les années s'accumulent sur le corps d'un homme. Que pensez-vous que j'ai découvert à la fin de mes méditations?" Je me sentis à nouveau satisfait. Il me questionnait maintenant. "Quoi?" "Ce non est un meilleur mot que oui," répondit-il.

Un autre jour a disparu et aucune blague.

Le résultat brut et net est que les gens qui passent la majeure partie de leur vie naturelle à faire des vélos de fer sur les rodes rocheux de cette paroisse se mélangent avec les personnalités de leur vélo à la suite de l'échange des atomes de chacun de chacun de eux et vous seriez surpris du nombre de personnes dans ces parties qui sont presque à moitié des personnes et des demi-vélos.

Un vieux hibou sage vivait autrefois dans un bois, plus il entendait, moins il disait, moins il disait, plus il entendait, imitons ce vieil oiseau sage.

J'ai vu que mon witticisme n'était pas perçu et le remplacait tranquillement dans le trésor de mon esprit.

Pourquoi être un raté muet? Vos amis vous évitent-ils? Les gens traversent-ils la rue quand ils vous voient approcher? Renvoient-ils les étapes des maisons étranges, prétendent-ils y vivre et forcer leur chemin dans la salle pendant que vous passez? Si c'est le genre de personne que vous êtes, vous devez vous prévaloir dès aujourd'hui de ce nouveau service. Sinon, vous pourriez aussi bien être mort.

Ce que vous pensez être le point n'est pas du tout le point, mais seulement le début de la netteté.

Henry Ford pourrait-il produire le livre de Kells? Certainement pas. Il se disputait initialement avec la conseils d'un tel projet, puis prouverait que c'était impossible.

Nous constatons que la modération est une chose extrêmement difficile à obtenir dans ce pays.

Pourquoi quelqu'un devrait-il voler une montre quand il pourrait voler un vélo?

Lorsqu'un homme dort, il est imprégné et perdu dans un bonheur sans ton moint: éveillé, il est agité, torturé par son corps et l'illusion de l'existence. Pourquoi les hommes ont-ils passé les siècles à chercher à surmonter le corps éveillé? Endormez-le, c'est une meilleure façon. Qu'il ne serve à retourner l'âme endormie, à changer le flux sanguin et à rendre ainsi un sommeil plus profond et plus raffiné.

L'humanité passée est non seulement implicite dans chaque nouvel homme né, mais elle est contenue en lui. L'humanité est une spirale en constante évolution et la vie est le faisceau qui joue brièvement sur chaque bague suivante. Toute l'humanité de son début à sa fin est déjà présente, mais le faisceau n'a pas encore joué au-delà de vous.

Lorsque l'argent est serré et est difficile à obtenir et que votre cheval a également couru, quand tout ce que vous avez est une dette de dette, une pinte de plaine est votre seul homme.

Votre discours, "dis-je", ce n'est sûrement que le travail de la sagesse parce que je ne comprends pas un mot.

La majorité des membres du Parlement irlandais sont des politiciens professionnels, en ce sens que sinon ils ne recevraient pas d'emplois en attente de souris à la croisée des chemins.

Lorsque les choses tournent mal et que vous ne serez pas bien, bien que vous fassiez de votre mieux, lorsque la vie a l'air noire comme l'heure de la nuit, une pinte de plaine est votre seul homme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Flann_O%27Brien

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