Georg Baselitz
@georgBaselitz
J'accroche mon travail à l'envers pour souligner la surface.
Georg Baselitz
Georg Baselitz, né Hans-Georg Kern le 23 janvier 1938 à Deutschbaselitz (aujourd'hui un quartier de Kamenz en Saxe), est un artiste peintre, sculpteur, graveur et enseignant allemand. Né en Saxe pendant la période nazie, il passe son adolescence en Allemagne de l'Est, puis il vient vivre et étudier en Allemagne de l'Ouest. Sa carrière prend son élan au milieu des années 1960, quand il devient une des figures de l'esprit de Berlin-Ouest et du néo-expressionnisme allemand. Sa peinture figurative est caractérisée par la présentation des tableaux « haut-en-bas », dessinée et peinte à grands coups de brosse, avec des couleurs franches. Sa sculpture, le plus souvent sur bois, est pratiquée à la tronçonneuse. Par sa violence expressive, l'art de Baselitz évoque le primitivisme et l'expressionnisme berlinois des années 1920. Il est aujourd'hui professeur émérite à l'université des arts de Berlin. Il est élu le 23 octobre 2019 et installé le 27 octobre 2021 à l'Académie des beaux-arts de France.
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J'accroche mon travail à l'envers pour souligner la surface.
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Ce que je ne pouvais jamais échapper, c'est l'Allemagne et être allemand.
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Vous ne pouvez pas nier vos origines: j'aime Kirchner plus que Matisse, bien que Matisse était un plus grand artiste. Cela ne fait pas avec la nationalité. C'est un sentiment plus fort.
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Je n'ai pas de philosophie sur les rétrospectives. Bien sûr, je ne peux pas changer ce que j'ai fait. Ce que je fais aujourd'hui, ce que je peux changer, en vue de tout ce que j'ai fait auparavant. Mes rétrospectives sont comme une série de fantômes.
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J'avais toujours aimé la peinture expressionniste, comme tous les Européens. En fait, je l'admirais d'autant plus parce que c'était précisément les peintures méprisées par la génération de mon père.
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J'ai peint, mais je fais aussi des graphiques depuis aussi longtemps que je me souvienne. Ainsi, même les gens avec peu à dépenser pourraient se le permettre. Mais même les œuvres graphiques ne sont achetées que par ceux qui achètent les grandes peintures chères. Je pense que c'est gênant.
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Il y a un marché pour l'art, et les choses se passent en effet nagement, en particulier pour les artistes allemands. Mais tout se passe en Amérique et à Londres, où il y a pas mal de gens riches et engagés. Ce qui les motive à acheter de l'art est une question différente, mais ils le font.
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Alfred Schnittke était un compositeur contemporain important, et il a vécu en Allemagne, mais personne ici n'a entendu parler de lui. Tout le monde a entendu parler de Mozart, et beaucoup pensent qu'il se trouve encore dans cette petite maison de Salzbourg, c'est pourquoi les gens font la queue. Je pense que notre musique et notre art appartiennent à notre époque. Si le public ne se montre pas, ce doit être stupide.
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Je travaille toujours par incertitude, mais quand une peinture est terminée, elle devient une idée fixe, apparemment une déclaration finale. Avec le temps cependant, l'incertitude revient. Votre processus de réflexion continue.
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Un citoyen s'en tient aux conventions, fait tout ce qui est social. Les artistes, bien sûr, doivent rejeter toutes les conventions. Je ne vois pas de différence dans la réconciliation du meilleur de ces deux mondes.
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Je me souviens que Michael Werner m'a parlé d'un célèbre collectionneur, et Michael a pris rendez-vous pour que nous puissions nous rencontrer. Cet homme regarda autour de la pièce et sur mes photos. Puis il a dit: "Jeune homme, pourquoi faites-vous ces choses horribles? Attention par la fenêtre. Il y a de belles filles. C'est le printemps. Regardez à quel point le monde peut être beau. et faire de telles choses torturées. "
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Lorsque Michael Werner a vu une de mes peintures, comme Die Grosse Nacht Im Eimer, qui, à l'époque, personne ne voulait et que tout le monde pensait ridicule, il s'est rendu compte que c'était la bonne provocation, qu'elle représentait le sentiment du temps de la bonne manière.
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Dépenser de l'argent pour l'art a toujours été désapprouvé dans ce pays - encore plus tôt, lorsque mes peintures et mes autres ne coûtent presque rien. Quelque chose est toujours plus important. Les responsables sont toujours des raisons pour lesquelles les autres semblent accepter. Ceux qui ne boivent pas et ne sont pas fous, ou qui n'attirent pas l'attention avec leur comportement en public, ne sont pas remarqués dans l'art.
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Je ne suis pas un représentant de quoi que ce soit. Lorsque les historiens ou les critiques de l'art ou le public ont mis quelqu'un dans un tiroir comme celui-ci, il a un effet tranquillisant et paralysant. Les artistes sont des individus. Ils ont des idées, et les conventions pour soi en tant qu'individu ne sont pas pour un groupe. Il y a toujours ceux qui suivent le groupe, mais ils appartiennent aux marges. Je refuse d'être placé à l'intérieur ou ajouté à une école particulière.
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C'était en 1957. Et là, j'ai découvert que l'Allemagne est une sorte de province. Je ne savais rien de l'expressionnisme, du Bauhaus et du Dada et du surréalisme. J'étais sans instruction, pour ainsi dire - et tout le monde était plus ou moins sans instruction aussi.
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Il n'y a aucune communication avec un public. L'artiste ne peut poser aucune question, et il ne fait aucune déclaration; Il n'offre aucune information et son travail ne peut pas être utilisé. C'est le produit final qui compte.
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J'ai commencé à collectionner mes amis d'artistes, des artistes comme moi que personne n'avait encore remarqué. Dans tout, tout ce que je collectionne, pour ainsi dire, ce sont mes amis - des amis des artistes.
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Je dirais que pour tous les jours, je construis des bâtiments ou des maisons comme un maçon avec toile et peinture.
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En Allemagne, nous entendons souvent la plainte absurde selon laquelle les musées n'ont pas d'argent pour acheter des peintures. Bien sûr, je ne parle pas de moi et de mes peintures. Il y a, après tout, des peintres plus populaires dans ce pays.
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Je ne veux pas créer un monstre; Je veux faire quelque chose de nouveau, exceptionnel, quelque chose que je fais seulement ... quelque chose qui fait référence à la tradition, mais qui est encore nouveau.
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Les femmes ne peignent pas très bien. C'est un fait. Il y a, bien sûr, des exceptions. Agnes Martin ou, du passé, Paula Modersohn-Becker.
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En tant qu'artiste, j'ai été un preneur de risques. Et j'ai fait beaucoup de choses différentes. Je ne le rend pas facile pour les gens. L'identification est difficile. On ne reconnaît pas mon art tout de suite.
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Nous avons vu tellement d'expositions ces dernières années où la conception de l'exposition était esthétiquement belle. Dans ce cas, si quelqu'un veut sortir quelque chose de l'exposition, il doit négliger l'esthétique et regarder mes photos.
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Interrogé sur quel rôle il croit que l'art joue dans la société, Baselitz a répondu: «Le même rôle qu'une bonne chaussure, rien de plus.
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Nulle part dans ma collection, disons, disons, j'ai une peinture Auguste Renoir. Parce que tout le monde sait que c'est un bon peintre sans que je n'aie à le démontrer.
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En tant qu'être humain, je suis citoyen, mais en tant qu'artiste, je suis asocial.
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L'artiste n'est responsable de personne. Son rôle social est asocial ... sa seule responsabilité consiste en une attitude envers le travail qu'il fait.
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Quand j'ai commencé en tant qu'artiste, je n'aimais déjà pas l'expressionnisme, ni l'expressionnisme abstrait, car la peinture abstraite avait déjà été faite. Je ne voulais appartenir à aucun groupe ou à l'autre, et je ne suis pas l'un ou l'autre.
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L'idée de changer ou d'améliorer le monde est étrangère pour moi et semble ridicule. La société fonctionne et a toujours, sans l'artiste. Aucun artiste n'a jamais rien changé pour le meilleur ou pour le pire.
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Je ne peins pas sur mes peintures avec de la peinture noire. Je peins des peintures noires. Ce n'est pas parce que je suis triste, tout comme je n'ai pas peint des peintures rouges hier parce que j'étais heureux. Je ne peindreai pas non plus les peintures jaunes demain parce que je suis jaloux.