Qu'il étudie la femme, l'art ou la ville dans la société, Georg Simmel (1858-1918), l'un des sociologues et philosophes les plus féconds du XXe siècle, interroge la modernité et ses valeurs esthétiques, une modernité qui se caractérise par l'individualisme et la dissolution des contenus stables, le changement, la mobilité. Le conflit en est une forme essentielle, présente à tous les niveaux de la réalité ; cette catégorie permet en particulier de déchiffrer la crise de la culture contemporaine. Pour la première fois réunis en un seul volume de poche, voici certains de ses essais les plus importants, dont "La culture féminine", "Philosophie de la mode", "Les grandes villes et la vie de l'esprit", "L'individualisme", "Le conflit", "L'aventure", "Rome, Florence, Venise", "La crise de la culture".

Philosophie de la modernité

L'étranger : menace ou promesse ? Une étude magistrale d'un des pères de la sociologie moderne sur une question qui agite nos sociétés à l'heure des tensions communautaires et du scandale des migrants. Pour Simmel, dans ce texte culte, c'est quelqu'un qui appartient à un groupe sans en faire partie car, venu d'ailleurs, il n'en partage ni l'histoire ni la culture. Ce n'est pas un marginal, et pas non plus un exclu. Ce n'est pas un touriste. Il y a du positif en lui puisqu'il apporte au groupe des qualités étrangères à celui-ci. Ni là-bas, ni d'ici, il est l'intermédiaire idéal, le pont, entre deux groupes. Il importe des idées et des marchandises. Il est plus libre dans son jugement, moins empêtré dans les conventions et les habitudes. On se confie à lui, et il est bon juge. C'est d'ailleurs en Italie, pays de plus en plus violemment opposé aux étrangers, que certaines cités, autrefois, ont fait appel à des étrangers pour rendre la justice. Peut-être est-ce l'occasion de le rappeler.

L'étranger et autres textes

Quelle est la psychologie de l'habitant des grandes villes ? Son rythme de vie est-il à l'origine de son individualisme ? Comment s'adapte-t-il aux normes de la société ?

Les grandes villes et la vie de l'esprit

L' argent dans la culture moderne et autres essais sur l'économie de la vie

Er lehrte wirklich nach dem Kantischen Worte mehr Philosophieren als Philosophie und lehrte nur, indem er erweckte. Herman Schmalenbach über Georg Simmel

Kolleghefte und Mitschriften

Esthétique sociologique

Die Wirklichkeit ist keineswegs die Welt schlechthin, sondern nur eine, neben der die Welt der Kunst wie die der Religion stehen, aus dem gleichen Material nach anderen Formen, von anderen Voraussetzungen aus zusammengebracht. Die erfahrbare wirkliche Welt bedeutet wahrscheinlich diejenige Ordnung gegebener Elemente, die für die Erhaltung und Entwicklung des Gattungslebens die praktisch zweckmäßigste ist.... So entscheiden die Zwecke und prinzipiellen Voraussetzungen darüber, welche "Welt" von der Seele geschaffen wird, und die wirkliche Welt ist nur eine von vielen möglichen.

Philosophie der Mode (1905) ; Die Religion (1906/1912) ; Kant und Goethe (1906/1916) ; Schopenhauer und Nietzsche

Simmels Hauptprobleme der Philosophie möchten deren Verständnis auch außerhalb des Kreises der Profession fördern. "Dieser Aufgabe will ich hier durch Darstellung und Erwägung einiger hauptsächlicher, historisch vorliegender Probleme und Lösungsversuche dienen, und zwar unter Zugrundelegung einer gewissen Fiktion. Ich möchte die Bilder dieser großen Philosopheme so geben, wie sie sich etwa einem Philosophen darstellen, der eine eigne Lösung ihrer Probleme sucht und zu diesem Zwecke die bereits vorliegenden Lösungen sich vergegenwärtigt und erwägt. Die Absicht eines solchen wäre keine historische, sondern eine sachliche, d. h. das Problem wäre ihm nicht wichtig, weil Plato und Hegel es behandelt haben, sondern Plato und Hegel sind ihm wichtig, weil sie das Problem behandelt haben."

Hauptprobleme der Philosophie - Philosophische Kultur

L'exactitude calculatrice de la vie pratique que l'économie monétaire a provoquée correspond à l'idéal des sciences naturelles: transformer le monde par des formules mathématiques. Seule l'économie monétaire a rempli les jours de tant de gens de pesée, de calcul, avec des déterminations numériques, avec une réduction des valeurs qualitatives à celles quantitatives.

Le secret est donc, pour ainsi dire, un stade de transition entre l'être et le non-être.

La gratitude, pour ainsi dire, est la mémoire morale de l'humanité. À cet égard, il diffère de la fidélité en étant plus pratique et impulsif: bien qu'il puisse rester, bien sûr, quelque chose de purement interne, il peut encore engendrer de nouvelles actions. C'est un pont idéal que l'âme rencontre encore et encore, pour ainsi dire, et que, sur les provocations trop légères pour lancer un nouveau pont à l'autre, il utilise pour se rapprocher de lui.

D'une part, la vie est rendue infiniment facile à la personnalité en ce que les stimulations, les intérêts, les utilisations du temps et de la conscience lui sont offerts de tous les côtés. Ils portent la personne comme dans un ruisseau, et il faut difficilement nager pour soi-même.

L'individu est devenu un simple rouage dans une énorme organisation de choses et de pouvoirs qui se déchirent tous les mains, tous les progrès, la spiritualité et la valeur afin de les transformer de leur forme subjective en la forme d'une vie purement objective.

Pour la division des demandes de travail de l'individu, une réalisation de plus en plus unilatérale, et la plus grande avancée dans une poursuite unilatérale ne signifie que trop fréquemment pour la personnalité de l'individu.

À en juger par les choses laides et répugnantes qui sont parfois en vogue, il semblerait que la mode souhaitait montrer son pouvoir en nous amenant à adopter les choses les plus atroces pour lui seul.

La culture moderne devient constamment plus objective. Ses tissus se développent de plus en plus des énergies impersonnelles et absorbent de moins en moins l'intégralité subjective de l'individu.

La musique et l'amour sont les seules réalisations de l'humanité qui ne doivent pas, dans un sens absolu, appeler des tentatives avec des moyens inadaptés.

La première phase des formations sociales trouvées dans les structures sociales historiques et contemporaines est la suivante: un cercle relativement petit fermement fermé contre les cercles voisins, étranges ou d'une manière ou d'une autre.

Pour cette raison, les étrangers ne sont pas vraiment conçus comme des individus, mais comme des étrangers d'un type particulier: l'élément de distance n'est pas moins général à leur égard que l'élément de proximité.

Les villes sont, tout d'abord, des sièges de la plus haute division économique du travail.

La mode est la zone de jeu pour les individus qui manquent d'autonomie intérieure et qui ont besoin de plus de points de soutien, mais qui ressentent néanmoins le besoin de se démarquer, de faire attention et d'être considéré à part le reste, la mode élève l'insignifiant en le faisant dans le représentant de Une totalité, l'incarnation particulière d'un esprit commun. Sa fonction est de rendre possible le type d'obéissance sociale qui est en même temps la différenciation individuelle, c'est le mélange de soumission et le sentiment de domination qui est en action ici.

Par mon existence, je ne suis rien de plus qu'un endroit vide, un contour, qui est réservé en général. Étant donné avec lui, cependant, est le devoir de remplir cet endroit vide. C'est ma vie.

Dans le sens immédiat et symbolique, au sens physique et intellectuel, nous sommes à tout moment ceux qui séparent les connectés ou connectent le séparé.

La métropole a toujours été le siège de l'économie monétaire.

La première relation interne qui est essentielle à une société secrète est la confiance réciproque de ses membres.

Le secret établit des obstacles entre les hommes, mais offre en même temps la tentation séduisante de percer les barrières par des potins ou des confessions.

Errant, (est) considéré comme un état de détachement de chaque point donné dans l'espace.

Le secret implique une tension qui, au moment de la révélation, trouve sa libération.

La personne intellectuellement sophistiquée est indifférente à toute individualité authentique, car les relations et les réactions en résultent qui ne peuvent pas être épuisées par des opérations logiques.

Afin de s'adapter au changement et au contraste des phénomènes, l'intellect ne nécessite aucun choc et bouleversement intérieur; Ce n'est qu'à travers de tels bouleversements que l'esprit le plus conservateur pourrait s'adapter au rythme métropolitain des événements.

Il est éduqué qui sait savoir ce qu'il ne sait pas.

La discrétion n'est rien d'autre que le sens de la justice en ce qui concerne la sphère du contenu intime de la vie.

Car la métropole présente les conditions particulières qui nous sont révélées comme les opportunités et les stimuli pour le développement de ces deux moyens d'attribuer des rôles aux hommes.

Ainsi, la technique de la vie métropolitaine est inimaginable sans l'intégration la plus ponctuelle de toutes les activités et des relations mutuelles dans un calendrier stable et impersonnel.

Les problèmes les plus profonds de la vie moderne découlent de la revendication de l'individu pour préserver l'autonomie et l'individualité de son existence face à des forces sociales écrasantes, du patrimoine historique, de la culture extérieure et de la technique de la vie.

Rien de plus ne peut être tenté que d'établir le début et la direction d'une route infiniment longue. La prétention de toute exhaustivité systématique et définitive serait, au moins, une auto-illusion. La perfection ne peut être obtenue ici que l'élève individuel uniquement dans le sens subjectif qu'il communique tout ce qu'il a pu voir.

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