George Sand
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Je ne puis me séparer de toi sans te dire que mon coeur en saigne déjà
George Sand
George Sand [ʒɔʁʒ sɑ̃d], nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née le 1er juillet 1804 à Paris et morte le 8 juin 1876 au château de Nohant-Vic. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'œuvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques. À l'image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu'elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice. George Sand a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine, dont elle a lancé la mode, par son pseudonyme masculin, qu'elle adopte dès 1829, et dont elle lance aussi la mode : après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits « Daniel Stern », Delphine de Girardin prend, en 1843, le nom de plume de « vicomte Charles de Launay ». Malgré la misogynie de nombreux détracteurs comme Charles Baudelaire ou Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand contribue activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Eugène Delacroix, Henri Chapu, conseillant les uns, encourageant les autres. Elle a entretenu une importante correspondance avec Victor Hugo bien que ces deux grandes personnalités ne se soient jamais rencontrées. Elle s'est aussi illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l'Éclaireur, plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce après avoir éclipsé Notre-Dame de Paris avec Indiana, son premier roman. Son œuvre est abondante et la campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l'époque et qui divisa aussi bien l'opinion publique que l'élite littéraire. Puis George Sand ouvre ses romans à la question sociale en défendant les ouvriers et les pauvres (Le Compagnon du Tour de France) et en imaginant une société sans classes et sans conflit (Mauprat, 1837 ; Le Meunier d'Angibault, 1845). Elle se tourne ensuite vers le milieu paysan et écrit des romans champêtres idéalisés comme La Mare au diable (1846), François le Champi (1848), La Petite Fadette (1849), Les Maîtres sonneurs (1853). George Sand a abordé d'autres genres comme l'autobiographie (Histoire de ma vie, 1855) et le roman historique avec Consuelo (1843) où elle brosse, à travers la figure d'une cantatrice italienne, le paysage artistique européen du XVIIIe siècle, ou encore Les Beaux Messieurs de Bois-Doré (1858) qui multiplie les péripéties amoureuses et aventureuses dans le contexte des oppositions religieuses sous le règne de Louis XIII. Vers la fin de sa vie, elle écrit une abondante œuvre théâtrale, restée largement inédite de son vivant.
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Je ne puis me séparer de toi sans te dire que mon coeur en saigne déjà
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Lorsque la maladie mentale augmente jusqu'à ce qu'elle atteigne le point de danger, ne vous épuisez pas par les efforts pour retracer les causes originales. Mieux vaut les accepter comme inévitables et sauver votre force pour lutter contre les effets.
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Le mensonge, comme une licence, a ses diplômes.
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Les masses sont toujours ingrates ou ignorantes. Ils préfèrent le meurtre, les empoisonnements et les crimes en général à une littérature possédée du style et du sentiment.
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Je n'entrevois de bonheur possible dans ce monde que dans une existence qui me rapprocherait de toi.
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La vie d'un ami, c'est la nôtre, comme la vraie vie de chacun est celle de tous.
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C'est une erreur de considérer l'âge comme un grade de descente vers la dissolution. L'inverse est vrai. À mesure que l'on vieillit, on grimpe avec des progrès surprenants.
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Un cigare engourdit la douleur et remplit les heures solitaires d'un million d'images gracieuses.
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Celui qui tire des nobles délices des sentiments de la poésie est un vrai poète, bien qu'il n'ait jamais écrit une ligne de toute sa vie.
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L'un est heureux en raison de ses propres efforts, une fois que l'on connaît les ingrédients nécessaires des goûts simples du bonheur, un certain degré de courage, de l'auto-déni de soi, de l'amour du travail et, surtout, d'une conscience claire. Le bonheur n'est pas un rêve vague, je me sens maintenant certain.
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J'ai vu dans «le juif errant» la personnification du peuple juif, exilé au Moyen Âge. Néanmoins, ils sont à nouveau extrêmement riches, en raison de leur gourmand impoli et de leur activité infatigable sans faille et de leur activité infatigable. Avec leur dureté qu'ils s'étendent aux gens d'autres confessions et races, ils sont sur le point de se faire des rois du monde. Ce peuple peut remercier son obstination que la France soit judiée dans les cinquante ans. Déjà quelques sages juifs prophétisent franchement.
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L'âme est une lyre dont il faut faire vibrer toutes les cordes, tantôt ensemble, tantôt une à une, suivant les règles de l'harmonie et de la mélodie.