On peut dire de la plupart des poèmes rassemblés ici qu'ils ont des origines biographiques, imaginaires ou d'ordre procédural.
Une fois établies ces catégories simples, il est indispensable de ne pas tarder à les bousculer voire à les détruire. En fait, presque tous ces poèmes entrent dans plus d'une catégorie et parfois dans les trois.
Harry Mathews

Les derniers seront les premiers

Je déclare que "je" est le nom que je me donne quand j'écris ces pages exploratoires. Je déclare que "tu" est le nom que je me donne quand je lis ces pages. Je déclare qu'écrire ces pages nécessite un enregistrement de la conversation que j'ai avec toi. Je te demande de lire ces pages exploratoires.

Le Cas du Maltais persévérant

a cause d'une étonnante série de quiproquos et malentendus, il était largement admis, au début des années soixante-dix, que harry mathews était un agent de la cia.
 même ses amis furent saisis d'un doute que ne cessaient de renforcer les véhémentes dénégations de l'intéressé. de plus en plus frustré par sa propres incapacité à rétablir la vérité, harry mathews finit par se résigner à tenir le rôle qu'on lui attribuait mais, pour voir, pour s'amuser, par dandysme, il décida de le jouer à fond et en rajouta donc dans l'équivoque. " ma vie dans la cia " raconte la vie en france du prétendu espion mathews, en 1973, année particulièrement agitée puisqu'elle connut la fin de la guerre au vietnam, le watergate, le putsch de pinochet au chili.
 dans un tel contexte, harry mathews va se trouver à son insu mêlé à un jeu dangereux, si dangereux que certaines agences décident qu'il serait tout à fait opportun de l'éliminer. harry mathews a fait de ces événements bizarres et ambigus un thriller où la frontière entre le réel et la fiction est implacablement embrouillée.

Ma vie dans la CIA ; une chronique de l'année 1973

A cause d'une étonnante série de quiproquos et malentendus, il était largement admis, au début des années soixante-dix, que Harry Mathews était un agent de la CIA. Même ses amis furent saisis d'un doute que ne cessaient de renforcer les véhémentes dénégations de l'intéressé. De plus en plus frustré par sa propre incapacité à rétablir la vérité, Harry Mathews finit par se résigner à tenir le rôle qu'on lui attribuait mais, pour voir, pour s'amuser, par dandysme, il décida de le jouer à fond et en rajouta donc dans l'équivoque. Ma vie dans la CIA raconte la vie en France du prétendu espion Mathews, en 1973, année particulièrement agitée puisqu'elle connut la fin de la guerre au Vietnam, le Watergate, le putsch de Pinochet au Chili. Dans un tel contexte Harry Mathews va se trouver à son insu mêlé à un jeu dangereux, si dangereux que certaines agences décident qu'il serait tout à fait opportun de l'éliminer. Harry Mathews a fait de ces événements bizarres et ambigus un thriller où la frontière entre le réel et la fiction est implacablement brouillée.

Ma vie dans la CIA - Une chronique de l'année 1973

Ces cinq leçons de et sur l'Oulipo n'entendent point faire leçon, mais de manière toute napoléonienne, rappeler qu'avec le langage comme avec les armées, rien ne vaut cette simplicité et prestesse d'exécution qui se nomme art, stratégie - ou élégance mathématique. Aussi les contributions rassemblées ici, diverses de teneur et d'humeur, proposent-elles cinq (ou plus...) façons différentes d'entrer dans l'Ouvroir, d'y prendre des outils et de travailler.

Un Art Simple Et Tout D'Execution. Cinq Lecons De L'Oulipo, Cinq Lecons Sur L'Oulipo

Parce qu'il n'allait pas bien et, croient-ils, afin qu'il aille mieux, son médecin et sa femme lui conseillent de tenir son journal. Funeste projet ! Car, terriblement consciencieux, il ne cesse plus dès lors d'observer alentour et en lui. Et il note, il note scrupuleusement. Rien ne doit lui échapper de ce qui fait son quotidien amoureux, familial, professionnel, amical, car il veut y remettre de l'ordre et y trouver du sens. Alors même qu'il lui faut ménager femme et maîtresse, veiller sur un fils insaisissable, tenir son rang auprès de collègues de bureau de plus en plus circonspects et s'interroger sur des amis qui lui échappent, alors même qu'il sait qu'on le trompe, son propre élan l'emporte et il est bientôt pris d'une sainte fureur logique. Méticuleusement délirant, il portera ce journal intime au coeur de sa vie jusqu'à en transformer le cours et, dans un même mouvement d'autodévoration, deviendra personnage souffrant parmi les autres personnages d'un monde que la fiction semble envahir.

Le journaliste

Cigarettes est une affaire de passions. S'y côtoient et s'entrecroisent les jalousies sexuelles, les déboires issus des chocs entre parents et enfants, les rivalités professionnelles, dans le monde des courses et dans celui de l'art, au début des années 60 à New York. Treize personnages, sept femmes et six hommes, animent le récit. Au centre, la mystérieuse Elizabeth qui aime les chevaux, le jeu, les bains de boue et dont le portrait devient le noeud d'intrigues multiples. Chacun des quinze chapitres dévoile un rapport intime - de famille, d'amitié, d'amour, de sexe et souvent d'argent - entre deux des personnages qui se déchirent et se réassemblent, impliquant le lecteur dans un jeu d'échecs plein de malentendus et de rebondissements, à la vie, à la maladie, à la mort. Et les passions s'envolent en fumée...

Cigarettes

Harry Mathews a écrit dans le plus pur style oulipien ces soixante-trois plaisirs singuliers érotiques, poétiques et malicieux.

La Vie, tu parles - Roman collectif, 1973-1983, 160 lettres du courrier des lecteurs de "Libération"

On peut dire de la plupart des poèmes rassemblés ici qu'ils ont des origines biographiques, imaginaires ou d'ordre procédural.

Une fois établies ces catégories simples, il est indispensable de ne pas tarder à les bousculer voire à les détruire. En fait, presque tous ces poèmes entrent dans plus d'une catégorie et parfois dans les trois.

Harry Mathews

Les derniers seront les premiers - Poèmes 1989-2016

Harry Mathews est un écrivain américain, né le 14 février 1930 à New York et mort le 25 janvier 2017 à Key West.

J'ai aussi eu ce rêve erroné, la fantaisie vraiment - peut-être parce que je suis bon en langues - de pouvoir à la fois en Italie et en France pour devenir quelqu'un d'autre à travers ma maîtrise de la langue.

Après la marine, j'ai été transféré à Harvard et j'y ai terminé. J'y étais pendant le trimestre de printemps 1951 et j'y suis resté pendant tout le trimestre d'été et toute une autre année, alors j'ai pu faire deux ans en un peu moins d'un an et demi.

La traduction est le paradigme, l'exemple de toute écriture ... c'est la traduction qui démontre le plus vivement le désir de transformation qui sous-tend tous les actes impliquant la parole, ce don suprêmement humain.

J'étais stationné à Norfolk, en Virginie, pendant un certain temps, à propos de ce que moins il en disait que mieux, puis j'étais en Méditerranée, ce qui est dit le mieux.

Mon prochain projet est d'y revenir. En fait, pour apprendre à écrire de la poésie. Je ne plaisante pas.

Et j'ai fini l'université parce que je pensais à quel point mes parents seraient bouleversés si je ne le faisais pas.

J'avais été élevé dans l'Upper East Side dans une société de guêpes, qui était la mort sur des béquilles.

Je pense que les situations sont plus importantes que l'intrigue et le caractère.

Mon idée était d'aller à Vienne pour étudier la conduite et peut-être jouer dans un orchestre d'abord, alors j'ai pensé avant d'arriver à Vienne, je pouvais faire avec un peu de formation à Paris.

Eh bien, la grande chose pour moi à propos de la poésie est que dans de bons poèmes, la dislocation des mots, c'est-à-dire, la distance entre ce qu'ils disent qu'ils disent et ce qu'ils disent réellement est le plus grand.

Cela a toujours été quelque chose que je pouvais faire, et il peut sembler étrange que dans mon cas, je semble créer un récit intéressant et frustrer les opportunités du lecteur de le suivre à chaque étape.

Écrivez sur les choses qui vous attirent. Choisissez vos sujets comme vous choisissiez vos jouets: par désir.

J'ai obtenu mon diplôme en 1952 et je suis allé en Europe, avec Niki et notre premier enfant Laura, qui avait alors un an.

J'ai été immédiatement frappé par une attirance pour cette culture, non pas dans le sens de la haute culture mais de la manière fondamentale des gens qui se comportaient les uns envers les autres.

C'est vrai, j'avais une vie extrêmement délicieuse, mais c'était ma vie à la maison, et peut-être parce que je n'étais qu'un enfant, ou pour quelque raison que ce soit, j'ai trouvé la compagnie d'autres, en particulier d'autres garçons, assez terrifiants et bouleversants.

Eh bien, j'avais cette petite notion - j'ai commencé à écrire quand j'avais onze, écrivant de la poésie. J'en étais passionnément accro; C'était mon grand refuge par l'adolescence.

Vous faites quelque chose. Vous abandonnez l'expression et commencez à inventer.

Lorsque Niki et moi avons déménagé à Paris, il y avait aussi le défi de Paris, une ville extrêmement intimidante.

Ma mère ne pouvait jamais comprendre pourquoi je n'ai pas écrit un thriller, ce que j'ai finalement fait.

J'ai quitté Princeton, mais j'ai obtenu mon diplôme à Harvard en 1952.

Et puis, quand j'ai quitté Princeton au milieu de ma deuxième année, je suis entré dans la marine.

Ce que j'ai dit à propos de John, c'est qu'il m'a libéré de mes angoisses à propos de l'écriture d'une manière correcte et acceptable.

Eh bien, ma relation avec l'Amérique au moment où je suis parti était très limitée.

Ma vie en CIA est la première fois que je écrit une histoire en mon nom.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Mathews

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