Contrairement à l'athéisme classique, l'athéisme contemporain se veut positif, organique et constructif. Au début du xxe siècle, ses trois visages principaux sont le positivisme, le marxisme et l'humanisme nietzschéen. Bien qu'opposés entre eux, ils ont un fondement commun dans le rejet de Dieu. S'ils ne veulent pas ignorer la situation spirituelle de leur temps, les chrétiens doivent assimiler ces doctrines athées, et notamment la pensée de Nietzsche, qui offre des ressources d'une grande richesse. Le Drame de l'humanisme athée est l'un des ouvrages les plus connus d'Henri de Lubac, théologien jésuite et cardinal du XXe siècle. Dans ce qui est considéré comme son oeuvre majeure, écrite en 1944 et plusieurs fois rééditée, l'auteur y analyse les fondements philosophiques de l'athéisme contemporain à travers les figures de Feuerbach, Marx, Nietzsche et Comte. Il conclut son analyse avec l'écrivain orthodoxe Dostoïevski, qui représente d'après lui un antidote à cet athéisme.

Le drame de l'humanisme athée

Comment l'Eglise et les églises se conjuguent-elles ? La plénitude du salut se trouve ici et maintenant, explique le grand théologien français, figure du concile Vatican II et source des projets de réforme du pape François.
A l'heure où le pape François veut décentraliser Rome, voici la source de son inspiration et l'une des oeuvres majeures du grand théologien jésuite et français de Vatican II, Henri de Lubac. 
 Comment les Eglises locales peuvent-elles pleinement exister sans que l'Eglise universelle n'apparaisse divisée ?
 C'est en réfléchissant à ce paradoxe qu'Henri de Lubac écrivit ce qui ressort aujourd'hui comme son grand-oeuvre. En examinant les institutions dans leur esprit et dans leur histoire, le grand théologien réfléchit longuement à la légitimité de la diversité à l'intérieur de l'Église elle-même. En des pages inspirées, il montre que l'uniformité est impossible et dangereuse, mais que l'unité entre les Églises particulières est le fondement même de l'Eglise universelle - représentée spirituellement par l'offrande du même sacrifice eucharistique.
 Un ouvrage toujours actuel sur l'universalité du message chrétien, et qui offre une belle médiation sur le sens contemporain de la foi, ouvert à la différence.

Les églises particulières dans l'Eglise universelle ; la maternité de l'Eglise

Comme le sous-titre Etude historique l'indique, le P. de Lubac étudie dans cet ouvrage l'usage de l'expression corpus mysticum à travers les siècles de la fin de l'Antiquité à la fin du Moyen Age. Comment cette expression forgée initialement pour désigner l'Eucharistie a-t-elle été transférée à l'Eglise ? Et que signifie ce glissement, sinon une transformation de la pensée chrétienne dans la perception du symbolisme ? Le passage très fluide vécu pendant les premiers siècles de l'Eucharistie à l'Eglise correspondait à un sens vivant de l'inclusion réciproque de la doctrine eucharistique et de la conception de l'Eglise. En retraçant l'histoire de l'expression corpus mysticum, le P. de Lubac éclaire la façon dont les chrétiens d'aujourd'hui peuvent se ressaisir des liens sans discontinuité sentis par des générations entre l'Eglise et l'Eucharistie. Ce volume contient Corpus mysticum. Etude historique (2e éd. de 1949, Aubier-Montaigne), complétée de six notes et articles : " Vigile de Pâques 1940 " ; " La portée sociale de la messe " (1942) ; " Communauté chrétienne et communion sacramentelle " (1942) ; " Le sens de la messe " (1946) ; " Avant-propos à l'édition allemande " (1969) ; " L'Eucharistie, présence du christ. Un mystère inépuisable " (1971).

Corpus mysticum ; l'eucharistie et l'Eglise au Moyen-âge

Corpus mysticum : L'eucharistie et l'Eglise au Moyen Age

Le livre la foi chrétienne est né de conférences faites par le p.
 Henri de luhac à des jésuites aumôniers de jeunesse réunis à chantilly par le p. blaise arminjon en 1959. c'est seulement après le concile que le p. de luhac parvint à achever ce travail. en mettant en lumière la structure trinitaire du symbole des apôtres, il réfléchit à ce qu'est l'acte de foi chrétien. en lui s'exprime l'élan de l'être humain et se traduit sa liberté la plus grande. henri de luhac espère ainsi contribuer à faire face à la " crise de la foi " qu'il diagnostiquait, laquelle réside dans une perte de goût pour la révélation de la charité divine.
 
Le pasteur luthérien peter bexell, qui présente cette réédition de la foi chrétienne. est responsable de la formation dans le diocèse de vâxjö (suède) et enseigne la théologie sacramentaire à l'université d'uppsala. ii a publié une thèse magistrale sur l'ecclésiologie de lubac. il précise ici la genèse du livre et la maturation de la réflexion d'henri de luhac que les textes donnés en annexe permettent de suivre et dégage ainsi la portée oecuménique de cet ouvrage.

La foi chretienne

Henri de Lubac, que Jean-Paul Il a fait cardinal, est l'un des grands théologiens français de ce temps. En dehors de son oeuvre considérable, le Cardinal s'est toujours tenu à l'écart des vaines polémiques. Cela ne fait que donner plus de poids à sa parole dans cet entretien, le seul de ce genre qu'il ait accordé au cours de sa vie. Au moment où un synode extraordinaire se propose, à la demande du Pape, de faire le point sur les applications du concile et de réaffirmer l'Esprit qui inspira ses décisions, le Cardinal de Lubac, qui a contribué à la préparation du concile, à ses travaux et à ses suites, s'explique sur la portée de l'événement, sur ce qu'il a signifié d'exigence et de fidélité vraie pour une Église affrontée aux grandes crises de ce temps. C'est un véritable texte de référence que nous offre le Cardinal dans ce livre.

Entretien autour de vatican ii

L'eternel feminin - etude sur un texte de teilhard de chardin

Paradoxes. suivi de: nouveaux paradoxes

Henri Sonier de Lubac, né le 20 février 1896 à Cambrai et mort le 4 septembre 1991 à Paris 7e, est un jésuite, théologien catholique, membre de l'Institut, et cardinal français.

L'église est un chantier de construction perpétuel.

La rencontre furtive d'un saint suffit pour attester Dieu.

La souffrance est le fil dont l'étoffe de la joie est tissée. Jamais l'optimiste ne connaîtra la joie.

Rien ne reste intact sans effort. La répétition des formules n'assure pas la transmission de la pensée. Il n'est pas sûr de confier un trésor doctrinal à la passivité de la mémoire. L'intelligence doit jouer un rôle dans sa conservation, la redécouvrir, pour ainsi dire, dans le processus.

La pensée est d'essence si rare que partout où l'on en découvre une manifestation, l'on est tenté, non seulement de la goûter, mais de l'approuver.

Le tournant de l'histoire sera le moment où l'homme deviendra conscient que le seul dieu de l'homme est l'homme lui-même.

Avant d'être une espérance pour l'avenir, la vie éternelle est, pour le présent, une exigence.

L'âge de la preuve est en déclin, c'est l'heure du «témoin» qui arrive, l'heure du «marturioa», très calme et très complète: un espoir qui semble proche d'être réalisé.

L'habitude et la routine ont un pouvoir incroyable à gaspiller et à détruire.

Ce n'est pas la sincérité, c'est la vérité qui nous libère, car cela nous transforme. Cela nous arrache de notre esclavage le plus inversé.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_de_Lubac

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