Henri-Frédéric Amiel
@henriFredericAmiel
Le musicien de nos jours, ne pouvant pas nous donner ce qui est beau, se tourne-t-il pour nous donner ce qui est nouveau.
Henri-Frédéric Amiel
Henri-Frédéric Amiel, né le 27 septembre 1821 à Genève et mort le 11 mai 1881 dans la même ville, est un écrivain et philosophe suisse, auteur d'un journal intime exceptionnel tant par son volume (17 000 pages) que par la valeur et l'universalité de son message.
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Le musicien de nos jours, ne pouvant pas nous donner ce qui est beau, se tourne-t-il pour nous donner ce qui est nouveau.
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L'analyse tue la spontanéité. Le grain une fois moulu en farine jaillit et ne germe plus.
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Le charme est la qualité des autres, ce qui nous rend plus satisfaits de nous-mêmes.
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Le coeur ne veut qu'une chose, l'échange, la fusion, l'union des vies et des sentiments.
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Le doute est le complice de la tyrannie.
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La seule substance correctement appelée est l'âme.
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L'action et la foi asservissent la pensée, toutes deux pour ne pas être troublées ou incommodées par la réflexion, la critique et le doute.
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Le temps n'est que la mesure de la difficulté d'une conception. La pensée pure n'a guère besoin de temps, car elle perçoit les deux extrémités d'une idée presque au même moment.
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Le sacrifice existe toujours partout, et partout, l'élection de chaque génération souffre pour le salut des autres.
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L'obstination est de s'affirmer sans pouvoir se justifier. C'est la persistance sans motif raisonnable. C'est la ténacité de l'amour-propre substitué à celui de la raison et de la conscience.
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Destiny a deux façons de nous écraser - en refusant nos souhaits et en les réalisant.
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L'incertitude est le refuge de l'espoir.
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Pour ressentir vivement la poésie des roses du matin, il faut juste s'échapper des griffes de ce vautour que nous appelons la maladie.
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Dépersonner l'homme est la dérive dominante de notre temps.
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La vérité surtout, même lorsque cela nous dérange et nous submerge.
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La civilisation est d'abord une chose morale. Sans vérité, respect pour le devoir, l'amour du voisin et de la vertu, tout est détruit. La moralité d'une société est la base de la civilisation.
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Les hommes ne réalisent pas la vérité parce qu'ils manquent d'humilité et d'amour de la vérité. Ils ne critiquera pas leurs propres croyances. La vérité les submergerait.
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Dans quelle mesure il est vrai que nos destinations soient décidées par rien et qu'une petite imprudence aidée par un accident insignifiant, car un gland est fertilisé par une goutte de pluie, peut élever les arbres sur lesquels nous et d'autres seront peut-être crucifiés.
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Un fantôme microscopique de l'univers; C'est tout ce que nous pouvons être.
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La tristesse prend le stylo plus facilement que la joie.
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Il faut porter sa vie, et non la supporter.
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Mère des merveilles, nature mystérieuse et tendre, pourquoi ne vivons-nous pas plus en toi.
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Il n'y a qu'une seule façon de ne pas détester ceux qui nous font du mal, et c'est en les faisant du bien.
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Will nous localise, pensa nous universaliser.
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La guerre est un moyen brutal et féroce de pacification; Cela signifie la suppression de la résistance par la destruction ou l'esclavage des conquises.
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Le feu qui éclaire est le même feu qui consomme.
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Les gens intelligents ne reconnaîtront et ne toléreront que l'intelligence.
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La joie est l'air vital de l'âme.
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Nous comprenons seulement ce qui est déjà en nous.
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L'homme est sauvé par l'amour et le devoir, et par l'espoir qui jaillit du devoir, ou plutôt des faits moraux de la conscience, comme une fleur jaillit du sol.