Entre George Besson, jeune Jurassien autodidacte, éditeur (il fonde la revue Les Cahiers d'aujourd'hui, puis est engagé par Crès et Braun) devenu critique d'art (L'Humanité, Les Lettres françaises), et Henri Matisse, va s'établir, de 1913 à 1953, une relation de confiance qui se traduira par un échange d'environ deux cents lettres. La très grande majorité de cette correspondance est inédite et constitue certainement le dernier ensemble important de lettres du peintre : on y découvre un artiste attentif aux regards et aux discours que l'on peut tenir sur son oeuvre, soucieux de son image sociale, mais surtout fortement engagé intellectuellement dans les sujets qui sont au coeur de ses recherches : le dessin, la couleur - brouillons d'articles, réponses à des critiques d'art, corrections de textes sont ici présentés pour la première fois. C'est une facette inédite du personnage que l'historienne de l'art Chantal Duverget a voulu ainsi cerner et faire partager à un public désireux de mieux comprendre le peintre de "La Joie de vivre".

De face, de profil, de dos - Correspondance croisée, 1913-1953

Convaincu que la matière d'un peintre était tout entière dans ses toiles, Matisse s'est défendu, sa vie durant, de systématiser sa pensée sur l'art en une doctrine ordonnée. Mais porté par l'événement ou la sympathie, il a livré des réflexions, des remarques, des jugements, sans cesse repris et nuancés, à certains témoins privilégiés de l'élaboration de son oeuvre, et donné à d'autres l'occasion de les enregistrer.
On a choisi d'articuler écrits, propos et correspondance en quelques grands chapitres qui se répondent, développant la problématique propre à Matisse et décrivant la courbe solide d'une vie dont l'oeuvre n'a pas subi le déclin.
Au-delà de la spontanéité facile, triomphe la volonté d'exploiter et d'exercer avec constance et minutie les ressources d'un art et les possibilités d'un tempérament, dans la seule grande règle que le peintre ait jamais considérée comme absolue : le travail quotidien. « Aucune personne ayant fait quelque chose qui vaille la peine n'a agi autrement. »

Réédition du livre de 1972 (même ISBN que l'édition de 2014)

Écrits et propos sur l'art (réédition 2021)

Un matin de printemps, à Salles, l'unique village d'une vallée écartée de la Haute-Savoie, une chèvre disparaît du pâturage. On la retrouve dans la montagne, morte, le corps déchiqueté par une « griffe » monstrueuse. Peu à peu, d'autres animaux sont découverts, éventrés par cette « griffe », et le monstre inconnu se rapproche de Salles. Il finit par assiéger le village lui-même. Quel est ce monstre dont la « griffe » marque les bêtes d'une façon si étrangement cruelle ? Un chien ? Un homme ? Un être surnaturel ? L'énigme ne sera dévoilée qu'à la dernière ligne du récit. Paul Zumthor, l'auteur de La Griffe, est professeur de français à l'Université d'Amsterdam, spécialiste de la linguistique et de l'histoire du Moyen Age. Il a déjà publié des essais et des ouvres d'érudition. La Griffe, son premier ouvrage d'imagination, est un vrai roman qui recrée, pour nous, un milieu primitif où la mythologie élémentaire des êtres et la montagne se mêlent à une angoisse presque magique.

La griffe

La correspondance entre ces deux géants de la peinture constitue un témoignage exceptionnel de la vie des deux artistes, et révèle un Matisse différent de ta figure dogmatique du maître. Sa personnalité puissante se livre au fil des pages : un homme soucieux de son indépendance d'esprit, rivé à son œuvre, mais aussi un homme qui doute et qui, avec ce fidèle ami, s'autorise la légèreté. L'ensemble, présenté ici pour la première fois, regroupe plus de deux cents lettres, cartes postales et documents échangés entre 1898 et 1947. Un demi-siècle donc d'une fidèle et tendre amitié. Leur lecture est rafraîchissante, tant ces lettres sont vivantes, animées de l'esprit farceur de celui que Matisse appelle avec affection son " vieux frère ".

Henri Matisse-Albert Marquet - Correspondance 1898-1947

Deux grands panneaux décoratifs en papiers gouachés découpés, créés par Matisse en 1952. Texte d'Anne Coron, historienne d'art. Les illustrations sur vélin d'Arches sont mises en couleurs au pochoir à la main par un atelier d’art et présentent le double panneau de La Piscine. Les couleurs sont conformes à celles des chutes des papiers gouachés découpés d’origine et transmettent la fraîcheur voulue par Matisse. Trois reproductions de linogravure exécutées par Matisse en 1938 viennent compléter ce Cahier. Pochoirs par l’Atelier du Lys, Paris.

La Piscine

Le noir et le blanc de l'automne: Matisse, un siecle de couleurs

Jazz

Matisse-Pallady et la blouse roumaine - Deux artistes sous la censure

Henri Matisse Contre Vents Et Marees. Peintures Et Livres Illustres De 1939 A 1943

Au printemps 2006, la redécouverte par la Fondation Georges Rouault des lettres d'Henri Matisse à Georges Rouault, venant répondre aux lettres de Rouault demeurées classées dans les Archives Henri Matisse, a permis d'éclairer la "vive sympathie d'art" qui lia les deux artistes tout au long de leur vie, depuis leurs débuts dans l'atelier de Gustave Moreau à l'Ecole des Beaux-Arts à Paris, à la fin du XIXe siècle, jusqu'à leur dernière rencontre, à Cimiez, en février 1953. Réalisée en étroite collaboration avec la Fondation Georges Rouault et les Archives Henri Matisse, la présentation de la correspondance entre Rouault et Matisse témoigne de ce réseau amical et artistique. Alors que l'échange épistolaire fait défaut, notamment entre 1907 et les années 1930, les recherches chronologiques et les archives ont permis de reconstituer la trame en apparence relâchée de leur amitié, mettant au jour bien des événements qui attestent, au contraire, sa constance : nombreuses expositions, participations au premier "Jury du Prix des peintres" en juin 1923, aux Ballets russes, collaboration avec Tériade pour la revue Verve.

Matisse-Rouault, Correspondance (1906-1953) - "Une vive sympathie d'art"

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Pure peine perdue - Notes et poèmes contenant un essai sur le progrès

En 1941, à l'âge de 72 ans, en convalescence après une opération chirurgicale difficile, Henri Matisse accorde une longue interview au critique Pierre Courthion. Le maître y aborde des thèmes nombreux et passionnants : ses premières années à Paris, où il fut l'élève de Gustave Moreau ; ses rapports avec Renoir, Cézanne et Pissarro ; ses collaborations avec Diaghilev et les Ballets russes ; ses voyages ; des réflexions sur son oeuvre et sur sa manière de concevoir et de vivre l'art.Mais après avoir lu les épreuves que Courthion et l'éditeur Albert Skira lui soumettent, Matisse refuse d'autoriser la publication du livre, considérant que son contenu a un caractère trop privé. L'interview disparaît ainsi pendant plus de soixante-dix ans. Grâce aux héritiers de Matisse et au J.P. Getty Trust, le texte original est publié aujourd'hui pour la première fois chez l'éditeur qui le lui avait commandé : une sorte de testament spirituel de Matisse, une confession informelle dans laquelle le grand artiste expose directement sa conception de la peinture, son esthétique de la couleur et les différentes étapes de son itinéraire artistique.

Henri Matisse: bavardages les entretients égarés

Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français. 
Figure majeure du XXe siècle, son influence sur l'art de la seconde partie de ce siècle est considérable par l'utilisation de la simplification, de la stylisation, de la synthèse et de la couleur comme seul sujet de la peinture, aussi bien pour les nombreux peintres figuratifs qu'abstraits qui se réclameront de lui et de ses découvertes. Il fut le chef de file du fauvisme.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Matisse