Julia Kristeva
@juliaKristeva
L'abjection est avant tout ambiguïté. Car, tout en libérant une emprise, elle ne coupe pas radicalement le sujet de ce qui le menace --- au contraire, l'abjection le reconnaît en perpétuel danger.
Julia Kristeva
Julia Kristeva (en bulgare : Юлия Кръстева, Yuliya Krasteva), née le 24 juin 1941 à Sliven en Bulgarie, est une philologue, psychanalyste et femme de lettres française d'origine bulgare. Elle est professeure émérite de l'université Paris-Diderot. Elle est la veuve de Philippe Sollers.
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L'abjection est avant tout ambiguïté. Car, tout en libérant une emprise, elle ne coupe pas radicalement le sujet de ce qui le menace --- au contraire, l'abjection le reconnaît en perpétuel danger.
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Nommer la souffrance, l'exalter, la disséquer dans ses plus petites composantes - qui est sans doute un moyen de freiner le deuil.
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Le génie renvoie à l'idée de surprise, d'innovation. Il s'oppose à la banalisation, à l'automatisation.
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L'amour est le temps et l'espace où "je" me donne le droit d'être extraordinaire.
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L'étape d'aujourd'hui est la folie humaine. La politique en fait partie, en particulier dans ses explosions mortelles. La politique ne l'est pas, comme pour Hannah Arendt, le domaine où la liberté humaine est déployée. Le monde moderne, le monde de la guerre mondiale, le tiers monde, le monde souterrain de la mort qui agit sur nous, n'a pas la splendeur civilisée de l'État de la ville grecque. Le domaine politique moderne est massivement, de manière totalitaire, social, nivellement, épuisant. Par conséquent, la folie est un espace d'individuation antisociale, apolitique et paradoxalement libre
@juliaKristeva
Lorsque le ciel étoilé, une vue de mers ouvertes, ou une fenêtre de verre tachée dégageant des poutres violettes me fascinent, il y a un groupe de sens, de couleurs, de mots, de caresses, il y a des touches légères, des parfums, des soupirs, des cadences qui Soule, mettez-moi, emportez-moi et me balance au-delà des choses que je vois, entends ou pense que l'objet "sublime" se dissout dans les ravages d'une mémoire sans fond. C'est un tel souvenir qui, du point d'arrêt au point d'arrêt, du souvenir au souvenir, aime aimer, transfère qui s'oppose au point ré-plein de l'éblouissement dans lequel je m'éloigne pour être.
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Penser à "deux mille ans" c'est immanquablement penser à la fondation chrétienne.
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L'étape d'aujourd'hui est la folie humaine. La politique en fait partie, en particulier dans ses explosions mortelles. La politique ne l'est pas, comme pour Hannah Arendt, le domaine où la liberté humaine est déployée. Le monde moderne, le monde de la guerre mondiale, le tiers monde, le monde souterrain de la mort qui agit sur nous, n'a pas la splendeur civilisée de l'État de la ville grecque. Le domaine politique moderne est massivement, de manière totalitaire, social, nivellement, épuisant. Par conséquent, la folie est un espace d'individuation antisociale, apolitique et paradoxalement libre
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Le commencement chrétien coïncide avec la naissance d'un homme qui s'est voulu être chaque homme.
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Lorsque le ciel étoilé, une vue de mers ouvertes, ou une fenêtre de verre tachée dégageant des poutres violettes me fascinent, il y a un groupe de sens, de couleurs, de mots, de caresses, il y a des touches légères, des parfums, des soupirs, des cadences qui Soule, mettez-moi, emportez-moi et me balance au-delà des choses que je vois, entends ou pense que l'objet "sublime" se dissout dans les ravages d'une mémoire sans fond. C'est un tel souvenir qui, du point d'arrêt au point d'arrêt, du souvenir au souvenir, aime aimer, transfère qui s'oppose au point ré-plein de l'éblouissement dans lequel je m'éloigne pour être.
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La personne déprimée est un athée radical et maussade.
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Lorsque le ciel étoilé, une vue de mers ouvertes, ou une fenêtre de verre tachée dégageant des poutres violettes me fascinent, il y a un groupe de sens, de couleurs, de mots, de caresses, il y a des touches légères, des parfums, des soupirs, des cadences qui Soule, mettez-moi, emportez-moi et me balance au-delà des choses que je vois, entends ou pense que l'objet "sublime" se dissout dans les ravages d'une mémoire sans fond. C'est un tel souvenir qui, du point d'arrêt au point d'arrêt, du souvenir au souvenir, aime aimer, transfère qui s'oppose au point ré-plein de l'éblouissement dans lequel je m'éloigne pour être.
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La signification est inhérente au corps humain.
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Nous sommes libres parce que nous sommes des singularités nées au hasard de l'histoire et du désir.