Laurie Colwin è morta nel 1992 a soli quarantotto anni, ma nel panorama letterario degli Stati Uniti rimane una figura di culto: per i suoi romanzi, che uniscono grazia, intelligenza e ironia, e per questa raccolta di saggi a tema culinario (usciti originariamente sulla rivista Gourmet), che dal 1988 a oggi ha conquistato generazioni di fan. Il segreto sta nel tono. Laurie Colwin invita a riscoprire il piacere del far da mangiare per gli altri e del mangiare insieme come occasione di condivisione, di incontro e di intimità - il che non era affatto scontato negli Stati Uniti reaganiani degli anni Ottanta, come non lo è in una città contemporanea dove dilagano le app di food delivery. Le sue ricette spaziano gioiosamente fra tradizioni diverse (americana, mediterranea, caraibica, britannica.) ma prediligono sempre la semplicità e l'efficacia, sono costellate di utili dritte e accompagnate da aneddoti e ricordi altrettanto gustosi: queste pagine ci portano nella Columbia University occupata del '68 e nella mensa di un centro di accoglienza per donne senzatetto, nei cenoni di una famiglia ebraica newyorkese e sulla veranda fatiscente di una casa di villeggiatura. Home Cooking è l'opera di una narratrice sopraffina e di una cuoca generosa; un libro prezioso su come coltivare la felicità.

Home Cooking - Una scrittrice in cucina

"Laurie Colwin was the best kind of master: human and humorous, full of wisdom and love." -Emma Straub, New York Times bestselling author of All Adults HereIn these fourteen tales, Laurie Colwin explores love and marriage, friendship and loyalty, and obligation and desire with the compassion and wit that earned her the devotion of legions of readers. When Passion and Affect was first published in 1974, Colwin was anointed as a young writer to watch. Now, a new generation has the opportunity to encounter some of the most charmingly complicated and beautifully drawn characters in modern fiction: a music critic whose orderly life is threatened by her flirtation with a married cartographer; an ornithologist perplexed by human mating rituals despite his expertise in the natural world; and two young men, best friends and cousins, whose relationship is disrupted by the sudden arrival of Misty Berkowitz in their lives. Passion and Affect is a dazzling must-have collection from "a wise, big hearted writer. A deft and funny one, too." (Washington Post)

Passion and Affect - Stories

Aucune faille en vue dans la vie de Polly Solo-Miller Demarest. Un mari aimant (et riche), d'adorables enfants et un job à son goût : une vie d'épouse presque parfaite, surtout quand on descend d'une famille conventionnelle, pour ne pas dire ultra-conservatrice. Mais l'arrivée d'un amant dans ce décor de carte postale trouble la routine dans laquelle elle s'était embourbée et fragilise ses certitudes. À quels horizons peut-on aspirer quand la vie semble déjà toute tracée ?

Une épouse presque parfaite !

Comme toujours chez les héroïnes de Colwin, le bonheur n'exclut pas le doute. Il le génère. Jane Louise, jeune mariée de quarante ans tout de même n'échappe pas à la règle : qu'est-ce que Teddy me trouve ? pourquoi n'a-t-il pas épousé une gentille fille de son milieu oe
De questions infimes en doutes menaçants, JL fait pourtant figure de femme modèle. Et question excentricité et cataclysme, c'est du côté de sa meilleure amie "Edie" que l'on se tourne : elle est le mouton noir d'une grande famille d'avocats parce qu'elle a choisi de devenir traiteur et qu'elle vit avec son associé, Mokie, un Noir fils de pasteur anglican.
Comme d'habitude chez Colwin, la vie quotidienne résonne du délicieux vacarme de la vie de famille : tout le monde fête Thanksgiving, puis Noël, parle d'avoir un bébé, fait un bébé (une fille pour JL, un garçon pour Edie) en se posant plein de questions sur la vie, les hommes, les femmes, les parents...
Aux côtés de Jane Louise, une galerie de personnages secondaires savoureux : Sven, collègue obsédé sexuel de Jane Louise ; Dita, ex-amie très chic et hystérique de JL ; la mère bobo de Teddy et ses demi-soeurs, incarnations d'une Amérique superficielle.
JL traverse le livre en se demandant plus ou moins anxieusement où est sa place sur cette Terre. Pour conclure que finalement sa place est celle qu'elle occupe avec Teddy, sa fille et ses amis. Et que tout cela ressemble à s'y méprendre au bonheur.

Famille, tracas et cie

Laurie Colwin
 Une vie merveilleuse

Guido et Vincent sont cousins et amis d'enfance. A ces trentenaires de la bonne société new-yorkaise, nantis d'un métier qui leur plaît et d'amis souriants, il ne manque que la femme de leurs rêves pour que la vie soit merveilleuse.
Ils la rencontrent au même moment, l'un en la personne de l'élégante Holly, raffinée et secrète ; l'autre, de Mitsy, descendante d'immigrés russes, la rebelle jamais rassurée. Et les ennuis commencent. Disons plutôt les inquiétudes de l'amour, maladresses et malentendus, effusions et alarmes, comme s'il fallait se faire un petit peu mal pour apprécier son bonheur, dans un monde favorisé que l'auteur de Frank et Billy, figure emblématique du Manhattan des années 1980, nous dépeint avec un humour tendre et complice.

Laurie Colwin avait un talent fou, le sens des situations et des dialogues. A la fin de cette Vie merveilleuse, on a l'impression d'avoir bu un bon champagne frais et léger.

Alexandre Fillon, Livres hebdo.

On pense à Dorothy Parker ou à Françoise Sagan.

Isabelle Lortholary, Elle.

Une vie merveilleuse

On ne peut pas faire plaisir à tout le monde. Quand on aime sa famille, son mari, ses enfants et son amant, il y a parfois des conflits intérieurs qui empêchent de dormir. Si en plus, comme Polly Solo-Millet, on descend d'une famille ultra-conservatrice de la côte Est des États-Unis dont les conceptions du sportswear s'arrêtent aux robes à smocks et celles de la vie de couple à un silence tendre et compréhensif, une famille où prénoms et professions se transmettent comme des virus de génération en génération, l'apparition d'un amant dans ce décor de carte postale devient un événement tout aussi dramatique que la conquête de l'Ouest ou la Révolution française.

Accidents

D'un côté, des entomologistes mâles fascinés par le règne animal, des sociologues et des poètes célèbres persuadés que rien de ce qui est humain ne leur est étranger, des mathématiciens romantiques incapables de compter jusqu'à deux.De l'autre, des filles sagaces, de condition et d'intérêts divers, qui ont au moins une chose en commun - la petite flamme fitzgeraidienne. Avec une belle vitalité, elles prennent les hommes comme sujet d'étude. Tous ces jeunes gens séduisants et doués se brûlent les ailes en jouant à la guerre des sexes comme on joue aux cow-boys et aux Indiens, en inversant parfois étrangement les rôles. Ils se font peur - comme on il imagine, elles surtout leur font peur.Laurie Colwin, avec ces histoires pleines d'un charme parfois bizarre, sinon glauque, se livre ici, avec sa tendre ironie, à un pastiche brillant d'un certain comportementalisme anglo-saxon.

Drôles d'oiseaux

Tout le monde ne peut pas écrire un livre ou peindre une image ou écrire une symphonie, mais presque tout le monde peut tomber amoureux. Il y a quelque chose de presque miraculeux là-dedans.

Ce glaçage familial de références communes, de blagues, d'événements, de calamités - que le sentiment d'une famille étant comme une cuisine midden: couche sur la couche de la vie quotidienne est faite. L'édifice que les amants construisent est en comparaison délicat et unidimensionnel.

Il est toujours sage de faire trop de salade de pommes de terre. Même si vous cuisinez pour deux, faites assez pour cinq. La salade de pommes de terre s'améliore avec l'âge - c'est-à-dire si vous avez la chance de rester.

[À la télévision :] Cela a rendu les gens idiots, cela les a privés de leur capacité à penser. Il a fait d'énormes dégâts, et chaque ménage qui a un petit enfant devrait le prendre et le jeter par la fenêtre.

Une personne cuisine est une personne qui donne. Même la nourriture la plus simple est un cadeau.

Le samedi matin, je me dirigeais vers la tasse de saveur ou le magasin de café d'importation de Porto Rico pour prendre mon café. Souvent, il était fraîchement rôti et les haricots étaient encore chauds. Le café était mon nectar et mon ambrosie: je faisais très attention à cela. J'ai décanté mes haricots dans du verre ... et je les mette en petits lots dans mon broyeur.

Un monde sans tomates est comme un quatuor à cordes sans violons.

Pour vous sentir en sécurité et chaud par une nuit froide, tout ce dont vous avez vraiment besoin est de la soupe.

Le dîner seul est l'un des plaisirs de la vie. Certes, la cuisine pour soi révèle l'homme à son plus étrange. Les gens mentent lorsque vous leur demandez ce qu'ils mangent lorsqu'ils sont seuls. Une salade, ils vous le disent. Mais lorsque vous persistez, ils confessent des sandwichs au beurre d'arachide et au bacon frits et mangés avec de la sauce piquante, ou des spaghettis avec du beurre et de la confiture de raisin.

La meilleure façon de se sentir à l'aise dans la cuisine est d'apprendre au genou de quelqu'un.

Je ne crois pas que vous deviez dépenser beaucoup d'argent pour bien manger: il est difficile de battre une vieille pomme de terre cuite.

Malheur à ceux qui obtiennent ce qu'ils désirent. L'épanouissement laisse un espace vide où se trouvait votre ancien moi, le soi qui pins et couvre et se reflète. Vous fournissez une maison de rêve dans votre imagination, mais à quel point la maison de rêve est surprenante et définitive lorsque cette maison de rêve est votre propre adresse. Que vous reste-t-il? Entouré de ce que vous vouliez, vous ressentez un sentiment d'amputation. Les sentiments avec lesquels vous avez l'habitude de respecter sont inutiles. Les conditions que vous avez établies pour votre bonheur sont remplies. Cette sensation de jeunesse à la tête dont le côté pointu ressemble beaucoup à la faim est de ne plus vous utiliser.

Personne qui cuisine, cuit seul. Même à son plus solitaire, un cuisinier dans la cuisine est entouré de générations de cuisiniers passés, les conseils et les menus des cuisiniers présents, la sagesse des rédacteurs de livres de cuisine.

La table est un lieu de rencontre, un terrain de rassemblement, la source de subsistance et de nourriture, de fête, de sécurité et de satisfaction. Une personne cuisine est une personne qui donne: même la nourriture la plus simple est un cadeau.

Je viens d'une famille qui aime le café, et vous pouvez toujours dire quand ma sœur et moi sommes allés, car nous récupérons tous les deux tout le café mort de la tasse du matin de tout le monde, versez-le sur de la glace et le buvons. C'est une habitude dégoûtante.

J'ai été enseigné dans mon introduction à l'anthropologie [cours au collège], ce ne sont pas seulement les grandes œuvres de l'humanité [hu] qui font une culture. Ce sont les choses quotidiennes, comme ce que les gens mangent et comment ils le servent.

La chose à propos des homebodies est qu'ils peuvent généralement être trouvés à la maison. Je le suis habituellement et j'aime nourrir les gens.

Personne qui cuisine, cuit seul. Même à son plus solitaire, un cuisinier dans la cuisine est entouré de générations de cuisiniers passés, les conseils et les menus des cuisiniers présents et la sagesse des rédacteurs de livres de cuisine.

Il n'y a rien de tel que de la soupe. C'est par nature excentrique: il n'y a jamais deux, à moins bien sûr que vous obteniez votre soupe dans une boîte.

La cuisine est comme toute autre chose: certaines personnes ont un talent inné pour cela. Certains deviennent experts en pratiquant et certains apprennent des livres.

L'un des délices de la vie est de manger avec des amis; Deuxièmement, c'est parler de manger. Et, pour un double coup dur inégalé, il est parlé de manger pendant que vous mangez avec des amis.

Le vieux temps était plus lent. Les gens ont beuré leur pain sans culpabilité et se sont assis pour dîner en famille.

Le fait est que la vie moderne nous a privés d'un grand luxe de la vie: le temps.

Quand j'étais seul, je vivais sur l'aubergine, l'allié le plus fort du cuisinier de la cuisinière.

Quand la vie est dure et que la journée a été longue, le dîner idéal n'est pas quatre plats parfaits, chacun dans une belle mare de sauce dont les saveurs ambrosiales ne ressemblent à rien auparavant, mais plutôt à quelque chose de réconfortant et de savoureux, facile pour la digestion - quelque chose Cela fait sentir, si même pendant une minute, celui-là est sûr.

Le partage de la nourriture est la base de la vie sociale.

Pour le socialement timide, la cuisine est l'endroit où être. Au moins, c'est un point de départ.

L'épanouissement laisse un espace vide où se trouvait le désir.

C'est souvent pour le méfiant que les événements de la vie soient inattendus. Types plus lâches, les gens qui ne sont pas occupés à peser et à mesurer chaque petite chose - sont utilisés pour les accidents, les coïncidences, le hasard, les choses devenant incontrôlables, les choses qui se glissaient dessus. Ce sont les enfants heureux de la vie, à qui la vie se produit pour le meilleur ou pour le pire.

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