Lillian B. Rubin
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@lillianBRubin
La société et la personnalité vivent dans une relation réciproque continue les unes avec les autres. La recherche de changements personnels sans efforts pour changer les institutions dans lesquelles nous vivons et grandissons ne sera donc accueilli qu'une récompense limitée.
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Aucune révolution ne crée un univers entièrement nouvel. Il reflète plutôt l'histoire et la culture qui l'ont engendré.
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Dès nos premiers débuts, nous avons été une nation obsédée par le sexe, tittilé par elle en même temps que nous le craignons, élaborant des règles pour la contenir en même temps que nous les violons.
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En effet, c'est cette ambiguïté et l'ambivalence qui est souvent si déroutante chez les femmes
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La profondeur d'une amitié - combien cela signifie pour nous ... dépend, au moins en partie, du nombre de parties de nous-mêmes qu'un ami voit, partage et valide.
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Ce mythe - que l'image de la Madonna-Mother - nous a déshabitué à savoir que, tout comme les hommes sont plus que des pères, les femmes sont des mères morehanes. Cela nous a empêchés d'entendre leurs voix lorsqu'ils essaient de nous dire leurs aspirations. . . Nous a empêché de croire qu'ils partagent avec les hommes le désir de réaliser, de maîtriser, de compétence - le désir de faire quelque chose pour eux-mêmes.
@lillianBRubin
Comment pouvons-nous alors rendre compte de la persistance du mythe selon lequel à l'intérieur du nid vide vit une coquille brisée et déprimée d'une femme - une femme souffrant constante parce que ses enfants ne vivent plus sous son toit? Est-il possible qu'une notion si omniprésente soit, en fait, juste un mythe?
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Le changement personnel, la croissance, le développement, la formation d'identité - ces tâches qui étaient considérées comme appartenant à l'enfance et à l'adolescence seule sont également reconnues dans le cadre de la vie adulte. Fini la croyance que l'âge adulte est ou devrait être, une période de paix et de réconfort internes, que les douleurs croissantes n'appartiennent qu'aux jeunes; Autant la conviction que ce sont des événements marqueurs - un travail, un compagnon, un enfant - que nous passerons dans une vie de facilité relative.
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Quoi que nous puissions dire sur le sexe, c'est au moins autant un phénomène social et psychologique que biologique.
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Parfois, nous choisissons un ami qui reflète nos fantasmes, rêve d'un moi que nous souhaitons pouvoir être.
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Le style autoritaire de l'éducation des enfants trouvés si souvent dans les familles de la classe ouvrière provient en partie du fait que les parents voient autour de celles de tant de jeunes dont la vie est touchée par la douleur et la délinquance qui accompagne si souvent une vie de pauvreté. Par conséquent, ces parents vivent dans la peur pour l'avenir de leurs enfants - en faisant perdre le contrôle, que les enfants se retrouveront dans les rues ou, pire encore, en prison.
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Nous sommes une société qui apprécie un homme pour ce qu'il fait dans le monde, une femme pour son apparence.
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Les enfants rampent avant de marcher, marchent avant de courir - chacun généralement une condition préalable à l'autre. Et à chaque étape qu'ils franchissent vers plus d'indépendance, plus de maîtrise de l'environnement, leurs mères prennent un pas - chaque petite séparation, une petite distanciation.
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La structure de la famille n'est pas née dans la nature mais dans le design humain. Ce que nous pouvons faire, nous pouvons également annuler.
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Les visions idéales d'un âge sont finalement considérées comme ses excès d'ici la suivante.
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Pour que le sexe soit entièrement satisfaisant, nous devons avoir au moins autant de préoccupation pour un partenaire que pour soi - une exigence qui ne vit pas confortablement aux côtés de l'exhortation à «faire votre propre truc». En fin de compte, nous nous retrouvons avec un ensemble d'attentes extraordinairement accru quant aux possibilités dans les relations humaines qui vit côte à côte avec la désillusion qui, pour beaucoup, les frontières sur le désespoir.
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Dans nos esprits vit l'image de Madonna - la mère tous-embrassante et tout-don d'une peinture Raphaël, un enfant à sa poitrine, un autre à ses pieds; Une femme accomplie, qui ne demande rien de plus que de se nourrir et de nourrir. Cette créature de fantaisie, ce mythe, est le modèle - l'idéal inaccessible contre lequel les femmes mesurent, non seulement leur performance, mais leurs sentiments à propos de la masse.
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En effet, c'est cette ambiguïté et l'ambivalence qui est souvent si déroutante chez les femmes - la qualité de passer de l'enfant à la femme, de l'impuissance qui a un moment et de l'autosuffisance totale la prochaine qui nous déroute, qui semblent les plus difficiles à comprendre. Ce sont les qualités qui font d'elle un mystère, les qualités qui ont provoqué Freud à se plaindre: «Que veut une femme?
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En s'identifiant aux puissants, les personnes décomposées atteignent une mesure de la sécurité, au moins un instant. En faisant l'appel d'offres des personnes au pouvoir, ils deviennent une partie nécessaire du système, utiles tant qu'ils servent à contenir les agitations et les efforts des opprimés. En faisant les règles et valeurs de leur oppresseur, ils se séparent du reste de leur groupe et, temporairement du moins, assurent la douleur de leur statut stigmatisé.
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En fait, la famille en tant qu'institution est à la fois oppressive et protectrice et, selon la question, est parfois expérimentée d'une manière, parfois l'autre - souvent dans un mélange des deux - par la plupart des gens qui vivent dans des familles.
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Comment pouvons-nous alors rendre compte de la persistance du mythe selon lequel à l'intérieur du nid vide vit une coquille brisée et déprimée d'une femme - une femme souffrant constante parce que ses enfants ne vivent plus sous son toit? Est-il possible qu'une notion si omniprésente soit, en fait, juste un mythe?
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Ce mythe - que l'image de la Madonna-Mother - nous a déshabitué à savoir que, tout comme les hommes sont plus que des pères, les femmes sont des mères morehanes. Cela nous a empêchés d'entendre leurs voix lorsqu'ils essaient de nous dire leurs aspirations. . . Nous a empêché de croire qu'ils partagent avec les hommes le désir de réaliser, de maîtriser, de compétence - le désir de faire quelque chose pour eux-mêmes.
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En s'identifiant aux puissants, les personnes décomposées atteignent une mesure de la sécurité, au moins un instant. En faisant l'appel d'offres des personnes au pouvoir, ils deviennent une partie nécessaire du système, utiles tant qu'ils servent à contenir les agitations et les efforts des opprimés. En faisant les règles et valeurs de leur oppresseur, ils se séparent du reste de leur groupe et, temporairement du moins, assurent la douleur de leur statut stigmatisé.
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Intimité. Nous l'avons faim, mais nous le craignons aussi.
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Le style autoritaire de l'éducation des enfants trouvés si souvent dans les familles de la classe ouvrière provient en partie du fait que les parents voient autour de celles de tant de jeunes dont la vie est touchée par la douleur et la délinquance qui accompagne si souvent une vie de pauvreté. Par conséquent, ces parents vivent dans la peur pour l'avenir de leurs enfants - en faisant perdre le contrôle, que les enfants se retrouveront dans les rues ou, pire encore, en prison.
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Contrairement à tout ce que nous entendons parler des femmes et de leur problème de nids vide, il peut être plus souvent des pères que les mères qui sont peinées par le départ imminent ou réel des enfants - les pères qui veulent retenir le chronomètre, pour garder les enfants à la maison pour juste un peu plus longtemps. Les femmes à plusieurs reprises comparent leur propre soulagement à la détresse de leur mari
@lillianBRubin
Intéressant, n'est-ce pas que même si plus de deux décennies et demie se sont écoulées depuis que la révolution sexuelle a fait que les femmes ont fait une nouvelle mesure de la liberté sexuelle, il n'y a toujours pas de mot dans la langue qui ne se réechait pas avec une connotation péjorative pour décrire un femme qui a des relations sexuelles librement. Étant donné que les cadres linguistiques pensaient et fixent ses limites, ce n'est pas une question triviale. Car sans un mot qui décrit sans condamner, il est difficile d'y penser neutre également. Lorsque nous disons les mots «femme promiscuité», c'est donc une déclaration sur son personnage, pas seulement son comportement sexuel.
@lillianBRubin
Les femmes trouvent des moyens de donner un sens et un sens à la vie quotidienne - les voies utiles dans la communauté, de garder l'esprit actif et de grandir l'âme pendant qu'elles changent de couches et font cuire des légumes.
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Le style autoritaire de l'éducation des enfants trouvés si souvent dans les familles de la classe ouvrière provient en partie du fait que les parents voient autour de celles de tant de jeunes dont la vie est touchée par la douleur et la délinquance qui accompagne si souvent une vie de pauvreté. Par conséquent, ces parents vivent dans la peur pour l'avenir de leurs enfants - en faisant perdre le contrôle, que les enfants se retrouveront dans les rues ou, pire encore, en prison.
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Pour ceux qui ont vécu en bordure de pauvreté toute leur vie, le semblant de pauvreté affecté par les riches est à la fois incompréhensible et insultant.