Marina Tsvetaeva
@marinaTsvetaeva
Ne savez-vous pas que personne ne peut échapper au pouvoir des créatures qui tendent la main avec le souffle seul?
Marina Tsvetaeva
Marina Ivanovna Tsvetaïeva (en russe : Марина Ивановна Цветаева, souvent transcrit Tsvetaeva) est une poétesse russe, née le 26 septembre 1892 (8 octobre dans le calendrier grégorien) à Moscou et morte le 31 août 1941 à Ielabouga. Marina Tsvetaïeva est une des poétesses de langue russe les plus originales du XXe siècle. Son œuvre fut rejetée par Staline et le régime soviétique. Sa réhabilitation littéraire commence dans les années 1960. La poésie de Tsvetaïeva vient du plus profond de sa personnalité, de son excentricité, et de son usage très précis de la langue.
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Ne savez-vous pas que personne ne peut échapper au pouvoir des créatures qui tendent la main avec le souffle seul?
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Mon bureau, mon ami le plus fidèle merci. Tu as été avec moi sur chaque route que j'ai empruntée. Ma cicatrice et ma protection.
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Quelle que soit la façon dont vous nourrissez un loup, il ressemble toujours à la forêt. Nous sommes tous des loups de la forêt dense de l'éternité.
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Quelle est cette passion gitane pour la séparation, cette volonté de se précipiter lorsque nous venons de nous rencontrer? Ma tête repose entre mes mains comme je le réalise, en regardant dans la nuit où personne ne tourne nos lettres n'a encore compris à quel point nous sommes complètement et à quel point nous sommes profondément infidèles, ce qui est de dire: à quel point nous sommes vrais pour nous-mêmes.
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Une observation incroyable: c'est précisément pour les sentiments dont on a besoin de temps, pas pour réfléchir. ... Les sentiments, évidemment, sont plus exigeants que la pensée.
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J'ai deux ennemis dans le monde entier, deux jumeaux, inséparablement fusionnés: la faim des affamés et la plénitude du plein.
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Pensez à moi à la légère, pensez à moi et oubliez.
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Mon mode de communication préféré est dans le monde au-delà: un rêve, à voir dans un rêve. Mon deuxième favori est la correspondance.
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Après une nuit d'insomnie, le corps s'affaiblit, il devient cher et non le vôtre - ni celui de personne. Comme un séraphin, tu souris aux gens et les flèches gémissent dans les artères lentes. Après une nuit d'insomnie, les bras s'affaiblissent Et l'ami et l'ennemi sont profondément égaux à toi. Tu sens comme Florence dans le givre, et dans chaque son soudain il y a tout l'arc-en-ciel. Les lèvres s'illuminent tendrement, et l'ombre est dorée près des yeux enfoncés. Ici, la nuit a fait jaillir cette ressemblance brillante - et de la nuit noire, une seule chose - les yeux - s'assombrit.
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Quelle est l'essentiel dans l'amour? pour savoir et se cacher. Pour connaître celui que vous aimez et cacher que vous aimez. Parfois, la cachette (honte) domine la connaissance (passion). La passion pour le caché - la passion pour les révélés.
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Qui dort la nuit? Personne ne dort. Dans le berceau, un enfant crie. Un vieil homme s'assoit sur sa mort, et toute personne assez jeune parle à son amour, respire dans ses lèvres, regarde dans ses yeux.
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Il y a des livres si vivants que vous avez toujours peur que pendant que vous ne lisez pas, le livre a disparu et a changé, a changé comme une rivière; Pendant que vous aviez vécu, il a continué à vivre aussi, et comme une rivière s'est déplacée et s'est éloignée. Personne n'a marché deux fois dans la même rivière. Mais quelqu'un a-t-il déjà fait deux fois dans le même livre?
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J'ai ouvert mes veines. La vie imputable jette sans remède. Maintenant, je mets des bols et des assiettes. Chaque bol sera peu profond. Chaque assiette sera petite. Et débordant leurs jantes, dans la terre noire, pour nourrir les joncs sans topppe sans guérison, jaillit la poésie.
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J'ai ouvert mes veines. La vie imputable jette sans remède. Maintenant, je mets des bols et des assiettes. Chaque bol sera peu profond. Chaque assiette sera petite. Et débordant leurs jantes, dans la terre noire, pour nourrir les joncs sans topppe sans guérison, jaillit la poésie.
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Les femmes parlent d'amour et de silence des amoureux, des hommes - au contraire: en parlant de maîtresses, mais se taissent de l'amour.
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Je suis une teinte de l'ombre, un fou, peut-être, de deux lunes sombres.
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Car le sort est plus ancien que l'expérience. Car l'histoire est plus ancienne que le disque.
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Je refuse d'être. Dans la Madhouse of the Inhumani refuse de vivre. Avec les loups du marché Placei refusent de hurler.
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Les ailes ne sont libertés que lorsqu'ils sont grands ouverts en vol. Sur le dos, ils sont un poids lourd.
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L'enfant commence en nous bien avant son commencement. Il y a des grossesses qui durent des années d'espoir, des éternités de désespoir.
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Celui qui a brûlé le plus chaud est le premier à mourir.
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Je suis un rayon de lune, libre d'aller chaque fois que je choisis.
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Il ne faut écrire que les livres dont on souffre. En bref: ceux que vous voulez sur votre propre bureau.
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Comme l'écriture est silencieuse, à quel point l'impression bruyante.
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Mes versets sont mon journal. Ma poésie est une poésie de noms propres.
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Que dois-je faire, chanteur et premier-né, dans un monde où le noir le plus profond est gris, et l'inspiration est conservée dans un thermos? Avec toute cette immensité dans un monde mesuré?