Paul Gauguin
@paulGauguin
Le missionnaire n'est plus un homme, une conscience. Il est un cadavre, entre les mains d'une confrérie, sans famille, sans amour, sans aucun des sentiments qui nous sont chers. Émasculé, en un sens, par son vœu de chasteté, il nous offre le spectacle pénible d'un homme déformé et impuissant ou engagé dans une lutte stupide et inutile avec les besoins sacrés de la chair, une lutte qui, sept fois sur dix, Le conduit à la sodomie, à la potence ou à la prison.