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Animaux

217 poésies en cours de vérification
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Poésies de la collection animaux

    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    La chouette Une chouette était sur la porte clouée ; Larve de l’ombre au toit des hommes échouée. La nature, qui mêle une âme aux rameaux verts, Qui remplit tout, et vit, à des degrés divers, Dans la bête sauvage et la bête de somme, Toujours en dialogue avec l’esprit de l’homme, Lui donne à déchiffrer les animaux, qui sont Ses signes, alphabet formidable et profond ; Et, sombre, ayant pour mots l’oiseau, le ver, l’insecte, Parle deux langues : l’une, admirable et correcte, L’autre, obscur bégaîment. L’éléphant aux pieds lourds, Le lion, ce grand front de l’antre, l’aigle, l’ours, Le taureau, le cheval, le tigre au bond superbe, Sont le langage altier et splendide, le verbe ; Et la chauve-souris, le crapaud, le putois, Le crabe, le hibou, le porc, sont le patois. Or, j’étais là, pensif, bienveillant, presque tendre, Épelant ce squelette, et tâchant de comprendre Ce qu’entre les trois clous où son spectre pendait, Aux vivants, aux souffrants, au bœuf triste, au baudet, Disait, hélas ! la pauvre et sinistre chouette, Du côté noir de l’être informe silhouette. * Elle disait : « Sur son front sombre Comme la brume se répand ! Il remplit tout le fond de l’ombre. Comme sa tête morte pend ! De ses yeux coulent ses pensées. Ses pieds troués, ses mains percées Bleuissent à l’air glacial. Oh ! comme il saigne dans le gouffre ! Lui qui faisait le bien, il souffre Comme moi qui faisais le mal. « Une lumière à son front tremble. Et la nuit dit au vent : « Soufflons Sur cette flamme ! » et, tous ensemble, Les ténèbres, les aquilons, La pluie et l’horreur, froides bouches, Soufflent, hagards, hideux, farouches, Et dans la tempête et le bruit La clarté reparaît grandie… — Tu peux éteindre un incendie, Mais pas une auréole, ô nuit ! « Cette âme arriva sur la terre, Qu’assombrit le soir incertain ; Elle entra dans l’obscur mystère Que l’ombre appelle son destin ; Au mensonge, aux forfaits sans nombre, À tout l’horrible essaim de l’ombre, Elle livrait de saints combats ; Elle volait, et ses prunelles Semblaient deux lueurs éternelles Qui passaient dans la nuit d’en bas. « Elle allait parmi les ténèbres, Poursuivant, chassant, dévorant Les vices, ces taupes funèbres, Le crime, ce phalène errant ; Arrachant de leurs trous la haine, L’orgueil, la fraude qui se traîne, L’âpre envie, aspic du chemin, Les vers de terre et les vipères, Que la nuit cache dans les pierres Et le mal dans le cœur humain ! « Elle cherchait ces infidèles, L’Achab, le Nemrod, le Mathan, Que, dans son temple et sous ses ailes, Réchauffe le faux dieu Satan, Les vendeurs cachés sous les porches, Le brûleur allumant ses torches Au même feu que l’encensoir ; Et, quand elle l’avait trouvée, Toute la sinistre couvée Se hérissait sous l’autel noir. « Elle allait, délivrant les hommes De leurs ennemis ténébreux ; Les hommes, noirs comme nous sommes, Prirent l’esprit luttant pour eux ; Puis ils clouèrent, les infâmes, L’âme qui défendait leurs âmes, L’être dont l’œil jetait du jour ; Et leur foule, dans sa démence, Railla cette chouette immense De la lumière et de l’amour ! « Race qui frappes et lapides, Je te plains ! hommes, je vous plains ! Hélas ! je plains vos poings stupides, D’affreux clous et de marteaux pleins ! Vous persécutez pêle-mêle Le mal, le bien, la griffe et l’aile, Chasseurs sans but, bourreaux sans yeux ! Vous clouez de vos mains mal sûres Les hiboux au seuil des masures, Et Christ sur la porte des cieux ! » Mai 1843.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    La coccinelle Elle me dit : « Quelque chose Me tourmente. » Et j’aperçus Son cou de neige, et, dessus, Un petit insecte rose. J’aurais dû, — mais, sage ou fou, À seize ans, on est farouche, — Voir le baiser sur sa bouche Plus que l’insecte à son cou. On eût dit un coquillage ; Dos rose et taché de noir. Les fauvettes pour nous voir Se penchaient dans le feuillage. Sa bouche fraîche était là ; Je me courbai sur la belle, Et je pris la coccinelle ; Mais le baiser s’envola. « Fils, apprends comme on me nomme, » Dit l’insecte du ciel bleu, « Les bêtes sont au bon Dieu, Mais la bêtise est à l’homme. » Paris, mai 1830.

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    Victor Hugo

    Victor Hugo

    @victorHugo

    La mort du chien Un groupe tout à l’heure était là sur la grève, Regardant quelque chose à terre : « Un chien qui crève ! » M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est ! Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait. L’océan lui jetait l’écume de ses lames. « Voilà trois jours qu’il est ainsi », disaient les femmes. « On a beau lui parler, il n’ouvre pas les yeux » « Son maître est un marin absent », disait un vieux. Un pilote, passant la tête à la fenêtre, A repris : « le chien meurt de ne plus voir son maître! Justement le bateau vient d’entrer dans le port. Le maître va venir, mais le chien sera mort! » Je me suis arrêté près de la triste bête, qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête, Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé. Comme le soir tombait, le maître est arrivé, Vieux lui même, et, hâtant son pas que l’âge casse, A murmuré le nom de son chien à voix basse. Alors, rouvrant ses yeux pleins d’ombre, extenué, Le chien a regardé son maître, a remué Une dernière fois sa pauvre vieille queue, Puis est mort. C’était l’heure où, sous la voûte bleue, Comme un flambeau qui sort d’un gouffre, Vénus luit ; Et j’ai dit : « D’où vient l’astre ? où va le chien ? ô nuit ! »

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    Victor Hugo

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    @victorHugo

    Le manteau impérial O ! vous dont le travail est joie, Vous qui n'avez pas d'autre proie Que les parfums, souffles du ciel, Vous qui fuyez quand vient décembre, Vous qui dérobez aux fleurs l'ambre Pour donner aux hommes le miel, Chastes buveuses de rosée, Qui, pareilles à l'épousée, Visitez le lys du coteau, Ô sœurs des corolles vermeilles, Filles de la lumière, abeilles, Envolez-vous de ce manteau !

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    Victor Hugo

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    @victorHugo

    À des oiseaux envolés Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent, Je vous ai de ma chambre exilés en grondant, Rauque et tout hérissé de paroles moroses. Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ? Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ? Quel vase du Japon en mille éclats brisé ? Quel vieux portrait crevé ? Quel beau missel gothique Enrichi par vos mains d'un dessin fantastique ? Non, rien de tout cela. Vous aviez seulement, Ce matin, restés seuls dans ma chambre un moment, Pris, parmi ces papiers que mon esprit colore, Quelques vers, groupe informe, embryons près d'éclore, Puis vous les aviez mis, prompts à vous accorder, Dans le feu, pour jouer, pour voir, pour regarder Dans une cendre noire errer des étincelles, Comme brillent sur l'eau de nocturnes nacelles, Ou comme, de fenêtre en fenêtre, on peut voir Des lumières courir dans les maisons le soir. Voilà tout. Vous jouiez et vous croyiez bien faire. Belle perte, en effet ! beau sujet de colère ! Une strophe, mal née au doux bruit de vos jeux, Qui remuait les mots d'un vol trop orageux ! Une ode qui chargeait d'une rime gonflée Sa stance paresseuse en marchant essoufflée ! De lourds alexandrins l'un sur l'autre enjambant Comme des écoliers qui sortent de leur banc ! Un autre eût dit : - Merci ! Vous ôtez une proie Au feuilleton méchant qui bondissait de joie Et d'avance poussait des rires infernaux Dans l'antre qu'il se creuse au bas des grands journaux. Moi, je vous ai grondés. Tort grave et ridicule ! Nains charmants que n'eût pas voulu fâcher Hercule, Moi, je vous ai fait peur. J'ai, rêveur triste et dur, Reculé brusquement ma chaise jusqu'au mur, Et, vous jetant ces noms dont l'envieux vous nomme, J'ai dit : - Allez-vous-en ! laissez-moi seul ! - Pauvre homme ! Seul ! le beau résultat ! le beau triomphe ! seul ! Comme on oublie un mort roulé dans son linceul, Vous m'avez laissé là, l'oeil fixé sur ma porte, Hautain, grave et puni. - Mais vous, que vous importe ! Vous avez retrouvé dehors la liberté, Le grand air, le beau parc, le gazon souhaité, L'eau courante où l'on jette une herbe à l'aventure, Le ciel bleu, le printemps, la sereine nature, Ce livre des oiseaux et des bohémiens, Ce poème de Dieu qui vaut mieux que les miens, Où l'enfant peut cueillir la fleur, strophe vivante, Sans qu'une grosse voix tout à coup l'épouvante ! Moi, je suis resté seul, toute joie ayant fui, Seul avec ce pédant qu'on appelle l'ennui. Car, depuis le matin assis dans l'antichambre, Ce docteur, né dans Londres, un dimanche, en décembre, Qui ne vous aime pas, ô mes pauvres petits, Attendait pour entrer que vous fussiez sortis. Dans l'angle où vous jouiez il est là qui soupire, Et je le vois bâiller, moi qui vous voyais rire ! Que faire ? lire un livre ? oh non ! - dicter des vers ? A quoi bon ? - Emaux bleus ou blancs, céladons verts, Sphère qui fait tourner tout le ciel sur son axe, Les beaux insectes peints sur mes tasses de Saxe, Tout m'ennuie, et je pense à vous. En vérité, Vous partis, j'ai perdu le soleil, la gaîté, Le bruit joyeux qui fait qu'on rêve, le délire De voir le tout petit s'aider du doigt pour lire, Les fronts pleins de candeur qui disent toujours oui, L'éclat de rire franc, sincère, épanoui, Qui met subitement des perles sur les lèvres, Les beaux grands yeux naïfs admirant mon vieux Sèvres, La curiosité qui cherche à tout savoir, Et les coudes qu'on pousse en disant : Viens donc voir ! Oh ! certes, les esprits, les sylphes et les fées Que le vent dans ma chambre apporte par bouffées, Les gnomes accroupis là-haut, près du plafond, Dans les angles obscurs que mes vieux livres font, Les lutins familiers, nains à la longue échine, Qui parlent dans les coins à mes vases de Chine. Tout l'invisible essaim de ces démons joyeux A dû rire aux éclats, quand là, devant leurs yeux, Ils vous ont vus saisir dans la boîte aux ébauches Ces hexamètres nus, boiteux, difformes, gauches, Les traîner au grand jour, pauvres hiboux fâchés, Et puis, battant des mains, autour du feu penchés, De tous ces corps hideux soudain tirant une âme, Avec ces vers si laids faire une belle flamme ! Espiègles radieux que j'ai fait envoler, Oh ! revenez ici chanter, danser, parler, Tantôt, groupe folâtre, ouvrir un gros volume, Tantôt courir, pousser mon bras qui tient ma plume, Et faire dans le vers que je viens retoucher Saillir soudain un angle aigu comme un clocher Qui perce tout à coup un horizon de plaines. Mon âme se réchauffe à vos douces haleines. Revenez près de moi, souriant de plaisir, Bruire et gazouiller, et sans peur obscurcir Le vieux livre où je lis de vos ombres penchées, Folles têtes d'enfants ! gaîtés effarouchées ! J'en conviens, j'avais tort, et vous aviez raison. Mais qui n'a quelquefois grondé hors de saison ? Il faut être indulgent. Nous avons nos misères. Les petits pour les grands ont tort d'être sévères. Enfants ! chaque matin, votre âme avec amour S'ouvre à la joie ainsi que la fenêtre au jour. Beau miracle, vraiment, que l'enfant, gai sans cesse, Ayant tout le bonheur, ait toute la sagesse ! Le destin vous caresse en vos commencements. Vous n'avez qu'à jouer et vous êtes charmants. Mais nous, nous qui pensons, nous qui vivons, nous sommes Hargneux, tristes, mauvais, ô mes chers petits hommes ! On a ses jours d'humeur, de déraison, d'ennui. Il pleuvait ce matin. Il fait froid aujourd'hui. Un nuage mal fait dans le ciel tout à l'heure A passé. Que nous veut cette cloche qui pleure ? Puis on a dans le coeur quelque remords. Voilà Ce qui nous rend méchants. Vous saurez tout cela, Quand l'âge à votre tour ternira vos visages, Quand vous serez plus grands, c'est-à-dire moins sages. J'ai donc eu tort. C'est dit. Mais c'est assez punir, Mais il faut pardonner, mais il faut revenir. Voyons, faisons la paix, je vous prie à mains jointes. Tenez, crayons, papiers, mon vieux compas sans pointes, Mes laques et mes grès, qu'une vitre défend, Tous ces hochets de l'homme enviés par l'enfant, Mes gros chinois ventrus faits comme des concombres, Mon vieux tableau trouvé sous d'antiques décombres, Je vous livrerai tout, vous toucherez à tout ! Vous pourrez sur ma table être assis ou debout, Et chanter, et traîner, sans que je me récrie, Mon grand fauteuil de chêne et de tapisserie, Et sur mon banc sculpté jeter tous à la fois Vos jouets anguleux qui déchirent le bois ! Je vous laisserai même, et gaîment, et sans crainte, Ô prodige ! en vos mains tenir ma bible peinte, Que vous n'avez touchée encor qu'avec terreur, Où l'on voit Dieu le père en habit d'empereur ! Et puis, brûlez les vers dont ma table est semée, Si vous tenez à voir ce qu'ils font de fumée ! Brûlez ou déchirez ! - Je serais moins clément Si c'était chez Méry, le poète charmant, Que Marseille la grecque, heureuse et noble ville, Blonde fille d'Homère, a fait fils de Virgile. Je vous dirais : - " Enfants, ne touchez que des yeux A ces vers qui demain s'envoleront aux cieux. Ces papiers, c'est le nid, retraite caressée, Où du poète ailé rampe encor la pensée. Oh ! n'en approchez pas ! car les vers nouveau-nés, Au manuscrit natal encore emprisonnés, Souffrent entre vos mains innocemment cruelles. Vous leur blessez le pied, vous leur froissez les ailes ; Et, sans vous en douter, vous leur faites ces maux Que les petits enfants font aux petits oiseaux. " Mais qu'importe les miens ! - Toute ma poésie, C'est vous, et mon esprit suit votre fantaisie. Vous êtes les reflets et les rayonnements Dont j'éclaire mon vers si sombre par moments. Enfants, vous dont la vie est faite d'espérance, Enfants, vous dont la joie est faite d'ignorance, Vous n'avez pas souffert et vous ne savez pas, Quand la pensée en nous a marché pas à pas, Sur le poète morne et fatigué d'écrire Quelle douce chaleur répand votre sourire ! Combien il a besoin, quand sa tête se rompt, De la sérénité qui luit sur votre front ; Et quel enchantement l'enivre et le fascine, Quand le charmant hasard de quelque cour voisine, Où vous vous ébattez sous un arbre penchant, Mêle vos joyeux cris à son douloureux chant ! Revenez donc, hélas ! revenez dans mon ombre, Si vous ne voulez pas que je sois triste et sombre, Pareil, dans l'abandon où vous m'avez laissé, Au pêcheur d'Etretat, d'un long hiver lassé, Qui médite appuyé sur son coude, et s'ennuie De voir à sa fenêtre un ciel rayé de pluie.

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    Voltaire

    Voltaire

    @voltaire

    Le loup moraliste Un loup, à ce que dit l’histoire, Voulut donner un jour des leçons à son fils, Et lui graver dans la mémoire, Pour être honnête loup, de beaux et bons avis. « Mon fils, lui disait-il, dans ce désert sauvage, A l’ombre des forêts vous passez vos jours ; Vous pourrez cependant avec de petits ours Goûter les doux plaisirs qu’on permet à votre âge. Contentez-vous du peu que j’amasse pour vous, Point de larcin : menez une innocente vie ; Point de mauvaise compagnie ; Choisissez pour amis les plus honnêtes loups ; Ne vous démentez point, soyez toujours le même ; Ne satisfaites point vos appétits gloutons : Mon fils, jeûnez plutôt l’avent et le carême, Que de sucer le sang des malheureux moutons ; Car enfin, quelle barbarie, Quels crimes ont commis ces innocents agneaux ? Au reste, vous savez qu’il y va de la vie : D’énormes chiens défendent les troupeaux. Hélas ! Je m’en souviens, un jour votre grand-père Pour apaiser sa faim entra dans un hameau. Dès qu’on s’en aperçut : O bête carnassière ! Au loup ! s’écria-t-on ; l’un s’arme d’un hoyau, L’autre prend une fourche ; et mon père eût beau faire, Hélas ! Il y laissa sa peau : De sa témérité ce fut le salaire. Sois sage à ses dépens, ne suis que la vertu, Et ne sois point battant, de peur d’être battu. Si tu m’aimes, déteste un crime que j’abhorre. » Le petit vit alors dans la gueule du loup De la laine, et du sang qui dégouttait encore : Il se mit à rire à ce coup. « Comment, petit fripon, dit le loup en colère, Comment, vous riez des avis Que vous donne ici votre père ? Tu seras un vaurien, va, je te le prédis : Quoi ! Se moquer déjà d’un conseil salutaire ! » L’autre répondit en riant : « Votre exemple est un bon garant ; Mon père, je ferai ce que je vous vois faire. » Tel un prédicateur sortant d’un bon repas Monte dévotement en chaire, Et vient, bien fourré, gros et gras, Prêcher contre la bonne chère.

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    Winston Perez

    @winstonPerez

    Licorne de la liberté Licorne de la Liberté animal au coeur sublime ouvre moi les portes de la Vérité Licorne de la Vérité animal au souffle de Vie laisse mon exil devenir oubli Quand deviendrons nous purs ? Quand deviendrons nous beaux ? Quand est-ce que l’Idéal que nous avions voulu transformera cette eau que nous n’avons jamais bue ? Licorne, tu es la source Licorne, tu es le jeu Licorne, tu es l’équilibre J’irai marcher dans la forêt J’irai tout droit vers la cascade Je te retrouverai là bas fixant l’éternité en flamme

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