Liberation d'annecy

Intranet

L 52 - Meurtres sur la Côte Il est 6 heures 25, ce mercredi matin de juin. Il fait un soleil resplendissant et déjà chaud. Rien que de plus normal sur la Côte d'Azur, pays où il ne pleut jamais. Le capitaine Achard dort encore. Il a prévu, avec son amour Chantal, d'aller courir, n'étant pas pressé par le boulot ce matin-là. Depuis leur amour découvert, tous deux ont décidé de vivre leur vie à fond et de se moquer du " qu'en-dira-t-on ".
Ce sont deux sportifs soucieux de leur forme. Ils vont donc, chaque fois qu'ils le peuvent, courir dans l'arrière-pays niçois ou sur le chemin des contrebandiers en bord de mer du côté de Cap d'Ail. Ce matin, le réveil doit les sortir du lit à 6 heures 30. Mais c'est le téléphone portable de Fernand qui réveille son monde. Une sonnerie d'outre-tombe, lorsqu'on est encore dans les limbes nocturnes.

L-52, meurtre sur la côte

Hommage aux résistants hauts-savoyards

« Des hommes dans la guerre » est le deuxième tome des Mémoires intimes de la guerre de 1939-1945 en Haute-Savoie, après « Des femmes dans la guerre ».

Michel Germain est parti à la rencontre des Hauts-savoyards pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. À travers leur vécu au quotidien, leurs anecdotes, leurs heurs et leurs malheurs, il nous livre une vision concrète de la guerre, dans les familles, dans les foyers, dans l'intimité des hommes qui l'ont vécue. Illustré de nombreux documents et images personnelles, cet ouvrage nous emmène à la rencontre des histoires qui ont fait l'Histoire.

Des hommes dans la guerre

Sur les rives du lac d'Annecy, par un matin calme d'hiver, un vieux pêcheur découvre un cadavre enfoui sous les roseaux. Qui est cet inconnu ? La gendarmerie locale et la police scientifique mènent l'enquête, de Talloires à Faverges et Saint-Jorioz. une enquête à rebondissements, empreinte de mystères, dans les brumes de la capitale du lac des Alpes.

L'inconnu de la roselière

Les Maquis de l'Espoir, second tome de La chronique de la Haute-Savoie pendant la Seconde Guerre mondiale (qui en compte cinq à ce jour !) commence le 29 novembre 1942, date du départ de l'occupation italienne de la Haute-Savoie. En effet, en cette année 1942 les Américains ont débarqué en Afrique du Nord et les Allemands ont immédiatement donné la réplique : occupation de la zone dite " libre " c'est-à-dire le Sud de la France, Haute-Savoie comprise. Cependant un statut spécial est réservé à la Haute-Savoie qui est donc soumise aux autorités mussoliniennes...
Une occupation " douce et tempérée " si l'on veut bien la comparer à celle qui va lui succéder à partir du mois de septembre 1943 : l'occupation allemande véritable tragédie restituée dans le tome III de cette série (voir l'ouvrage Le sang de la barbarie) et qui permettra notamment le refuge et le transit vers la Suisse des Juifs persécutés en France par le Régime de Vichy car le Régime fasciste de Mussolini n'est pas antisémite, lui, il est important de le rappeler.
Cependant cette période de l'occupation italienne est travaillée par les contradictions.
D'une part les Allemands exigent leur part de main-d'œuvre haut-savoyarde pour l'industrie nazie et ils font mettre en place le S.T.O. de sinistre mémoire, d'autre part le Régime de Vichy se durcit considérablement sous la houlette de Pierre Laval avec la création de la Milice française par Joseph Darnand et tente d'enrôler un grand nombre de Hauts-Savoyards sous sa bannière (voir l'affaire Bernard de Menthon dans le tome I de cette série intitulée La nuit sera longue).
Or ce double mouvement constitue un important levier pour la Résistance qui recrute les jeunes réfractaires à tour de bras. Des Dents de Lanfon, au-dessus d'Annecy, jusqu'au Mont-Blanc, les montagnes de Haute-Savoie se couvrent de maquis et commencent à esquisser pour la France et le monde les contours harmonieux de la figure de l'Espérance et de la Résurrection.

Chronique de la Haute-Savoie pendant la Deuxième Guerre mondiale - Tome 2, Le maquis de l'espoir, au temps de l'occupation italienne, novembre 1942-septembre 1943

Travaux diriges de droit des societes ; 25 etudes de cas

Il faut laisser les morts enterrer les morts. Haute-Savoie, août 
1944. La guerre est finie ? Ce département s'est libéré tout seul 
par ses propres forces, celles du Maquis. Voici donc un pays 
déchiré, meurtri par ses luttes fratricides. Car ici, rien ne peut 
faire oublier qu'il s'agit bien d'une guerre civile. Une fois 
chassé l'Occupant nazi, l'heure de vérité a sonné. La "saison 
des loups" s'achève par les temps forts de l'Epuration. Au 
Grand-Bornand, 76 miliciens vont être fusillés le 24 août, 
condamnés par une cour martiale, hâtivement constituée. 
L'histoire a tranché ? Non ! Car depuis ce procès 
emblématique, des forces obscures oeuvrent à ressusciter les 
fantômes de Vichy, de la Collaboration. Comme un travail de 
mémoire mené à l'envers ? Pour soulever le linceul sur un 
cortège de gisants enterrés à la va-vite dans un cimetière de 
miliciens... Quelques croix parsemées sur un coin de prairie 
pour ceux qu'on voulait croire ensevelis pour l'éternité dans 
l'immense nuit noire de la Milice. Le point de vue de l'Editeur.

La Vérité vraie sur le procès de la Milice et des miliciens au Grand-Bornand du 19 août 1944 au 24 août 1944 - L'Epuration en Haute-Savoie

Construit en 1896 à Chantenay, près de Nantes, le Belem est le dernier trois-mâts barque français. Il fait l’objet d’un classement à l’inventaire des monuments historiques depuis 1984. Ce fleuron du patrimoine maritime navigue aujourd’hui encore et il est un ambassadeur du pavillon français. En juin 2008, le voilier effectue une traversée transatlantique à caractère exceptionnel pour représenter la France à l’occasion du quatrième centenaire de la fondation de la ville de Québec. Le récit de cette traversée fait l’objet d’un livre de bord de bord qui a été relayé de façon quotidienne sur Internet, par France Bleu notamment. Le narrateur, embarqué à son bord pendant la traversée, a complété cette chronique par l’évocation de l’histoire du voilier et par celle des trajectoires croisées des membres de son équipage. L’itinéraire parcouru permet aussi d’évoquer le souvenir de
Samuel de Champlain, celui des découvreurs de la Nouvelle-France, ainsi que des anecdotes historiques en lien avec les escales de cette navigation. Le Belem fut tour à tour navire de commerce français, yacht de plaisance sous pavillon anglais, puis navire-école en Italie. Il y a 30 ans, le voilier regagnait la France. Restauré, sa nouvelle vie commençait grâce à l’initiative et au soutien de son mécène, les Caisses d’Epargne. La fondation Belem, créée en 1980, assure depuis cette date la promotion d’un élément original du patrimoine français, à la fois conservatoire et passeur de savoirs. Elle définit son programme de navigation et met en oeuvre les moyens logistiques nécessités par son exploitation.

Liberation d'annecy

Plus de livres de Michel GERMAIN

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques