Une trop bruyante solitude

Voilà trente-cinq ans que M. Hanta nourrit la presse d'une usine de recyclage où s'engloutissent jour après jour des tonnes de livres interdits par la censure, et jusqu'aux chefs-d'oeuvre de l'humanité. " Ce genre d'assassinat, ce massacre d'innocents, il faut bien quelqu'un pour le faire. " Hanta travaille, boit de la bière, déambule dans les rues de Prague, lit, et ressasse la mission dont il s'est investi : sauver la culture en arrachant à la mort des trésors si injustement condamnés. Il en sauve jusqu'à deux tonnes qu'il entasse au-dessus de son lit. Mais à ce jeu de cache-cache, son rendement baisse. Rejeté, abandonné de tous, il ne lui reste plus qu'à rejoindre ses livres bien-aimés.Le lecteur suit les pensées de Hanta à travers un long monologue obsessionnel et émaillé d'images singulières. Hanta revient sans cesse sur son travail, son passé et, sans le dire réellement, sur la solitude qui le mine. C'est le destin d?un homme, un ouvrier, rattrapé par une modernité assassine. Publié d'abord en 1976, traduit dans plus d'une dizaine de langues, ce soliloque, révélant l'absurdité tragicomique du quotidien, à propos duquel Hrabal disait : " Je ne suis venu au monde que pour écrire Une trop bruyante solitude ", est un splendide apologue de la " normalisation ", machine à broyer l'esprit, dont Hrabal fut lui-même la victime.

Lettres écrites en 1989, dans lesquelles l'auteur relate sa tournée dans les universités des Etats-Unis (Ithaca, Détroit, Chicago, Cornnell, Urbano, Ann Arbor, etc.) et les événements angoissants puis heureux qui se déroulent, la même année, en Tchécoslovaquie.

Lettres à Doubenka

Sobre Anuncio una casa donde ya no quiero vivir, siete relatos publicados en 1965, Bohumil Hrabal dijo: "Esta obra no sólo forma parte de mi evolución personal, sino de la evolución de la sociedad en la que vivo que, como yo, desea vivir en casas donde quepa la ironía, el amor y la esperanza". Una obra en clave de humor sobre el dogmatismo y su sinsentido donde el autor a través de relatos como El tambor roto crea parábolas donde afirma la voluntad de los artistas de escaparse de la censura arbitraria para crear un arte libre, popular e inventivo, como los mismos relatos aquí recogidos.

Vends maison où je ne veux plus vivre

Městečko, kde se zastavil čas je jedna z nejpůvabnějších a nejhodnotnějších Hrabalových próz, žánrově zařaditelná nejspíš jako novela. Poprvé vyšla v roce 1978 pod názvem Městečko, ve kterém se zastavil čas v exilovém nakladatelství Comenius v Innsbrucku. Jde v podstatě o zbeletrizovanou historii dvacátého století – jak se promítala do událostí v nymburském pivovaře, kde byl Hrabalův otec správcem a kde spisovatel prožil podstatnou část dětství. Protagonisty textu jsou opět bratři Francin a Pepin, čtenářům tak dobře známí například z Postřižin, jež ostatně mají v tomto textu původ. Celá knížka je tak trochu autorovým nostalgickým povzdechem nad „koncem starých časů“. Popis života v idylických dvacátých a třicátých letech dvacátého století je vystřídán popisem časů poúnorových, kdy se komunistický režim – pochopitelně negativně – podepíše i na životě.

La petite ville où le temps s'arrêta

Trojice mladých francouzských umělců promítla do komiksového zpracování své pocity z četby světoznámého příběhu Haňti, baliče Sběrných surovin. Komiks, ve Francii velmi rozšířené a populární, u nás poněkud opomíjené médium nabízí novou, pro někoho možná provokativní možnost vnímání literárního díla. Spolu s multimediální výstavou, taktéž inspirovanou titulním románem, ho jeho tvůrci představili na jaře 2004 i v Praze při příležitosti oslav nedožitých 90. narozenin Bohumila Hrabala. Kniha obdržela cenu za nejlepší nakladatelský počin při vydání díla B. Hrabala, kterou uděluje Klub čtenářů Bohumila Hrabala.

Ballades sanglantes et légendes

Ecrits entre 1957 et 1964, des textes de jeunesse de l'écrivain tchèque mort en février 1997, dont le style apparaît en germe : amateur de palabres de bistrot, habile mélangeur des genres, irrévérencieux, grand raconteur d'histoires.

Une trop bruyante solitude

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