Theologie philosophie et antijudaisme

Jésus n'a laissé aucun écrit, il se référait aux Ecritures juives. Il n'a institué ni religion, ni credo, ni clergé, ni rite, hormis un repas "en mémoire de lui" , et une prière, le "notre Père" . Comment ses disciples ont-ils donc fait pour exprimer et mettre en pratique leur foi en lui ? Comment ont-ils prié, communiqué entre eux, interagi avec les peuples qu'ils côtoyaient ? Tout cela restait à inventer... Le tout premier christianisme était sans image, sans "Nouveau Testament" , sans prêtres, sans pape... et pendant plus de deux siècles il y eut des communautés chrétiennes très diverses, voire divergentes, certaines proches du judaïsme, d'autres le rejetant absolument. Il faudra beaucoup de temps pour qu'émerge une Eglise unifiée autour d'un début d'orthodoxie. C'est alors, en 250, que les chrétiens subiront la première persécution générale dans un Empire en pleine crise. Ce temps des commencements encore trop peu connu, ce temps tumultueux de tous les possibles est ici reconstitué de façon accessible et vivante par 80 des meilleurs spécialistes des premiers siècles de notre ère.

Après Jésus - L'invention du christianisme

L'individualisme, que les technologies de la globalisation contribuent à rendre plus puissant et plus universel, a fait naître de nouvelles expressions de la liberté économique et politique à travers le monde. Il provoque aussi des peurs et des rejets devant l'inachèvement du "soi" et la déliaison sociale qui annoncent de nouveaux antihumanismes. Une violence diffuse (perte de confiance en l'avenir, sentiment de trahison des élites, accroissement des inégalités économiques, menaces climatiques, etc.) trouve une expression visible dans le fanatisme et le terrorisme depuis les attentats du 11 septembre 2001. Et si l'on écoutait davantage la petite voix qui recommande de considérer que la clé d'une globalisation plus humaine réside dans une philosophie et une spiritualité de l'échange des dons ? Antoine Guggenheim Directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins (2007-2014)

La globalisation : une question spirituelle

La profondeur de l'enseignement de Jean-Paul II sur la liberté religieuse vient de ce qu'il a lui-même personnellement "reçu" Dignitatis humanae, non de manière formelle mais existentielle, à l'intérieur de sa propre conscience. Qu'il la cite directement ou s'y réfère indirectement, on sent chez lui une adhésion spirituelle au contenu intégral de cette Déclaration. Pour lui, entre l'accueil à l'intime de son être du mystère de Dieu et les convictions d'ordre juridique, social ou politique qu'il énonce, l'accord est total. Parmi les textes du Concile Vatican II, la Déclaration sur la liberté religieuse mérite une attention particulière. Le rapport de la conscience à la vérité, en matière religieuse notamment, demeure certainement une question théologique et philosophique majeure pour nos sociétés. Vatican Il a posé les bases solides de la réflexion à mener tout autant pour le dialogue inter-religieux que pour la manière dont l'Etat pense et gère la place des Eglises et des religions au sein de la société.

Pour une conscience vive et libre - Dignitatis humanae, Une déclaration prophétique du Concile Vatican II - Occasion

Cette lettre de Simone Weil, écrite en 1942 au Père Couturier, à la veille de son départ pour Londres où elle rejoint la Résistance, et quelques mois à peine avant de mourir à l'âge de 34 ans, est l'un des textes majeurs sur sa réflexion et son parcours spirituel. Elle présente en trente-cinq points, toutes les questions qui l'empêchent de se convertir totalement au christianisme. Trente-cinq obstacles entre elle et l'Église qu'elle souhaite universelle. Un court texte de la grande philosophe mystique qui dévoile la profondeur de sa réflexion et l'exigence de sa foi. Préface d'Antoine Guggenheim, professeur de théologie, fondateur et ancien directeur du Pôle de recherche du Collège des Bernardins. Il a contribué au Cahier de L'Herne Simone Weil, publié en 2014.

Cette foi est la mienne

L'Eglise entre dans une nouvelle période de son histoire et elle célèbre les 40 ans de la clôture du Concile Vatican II (1965 - 2005). C'est un appel à en recevoir la lettre afin d'en chercher l'esprit et de prendre conscience de la mission qu'il donne à l'Eglise aujourd'hui. Recevoir la lettre du Concile pour en chercher l'esprit: cela pose la question de l'interprétation de ses textes. Comment faire saisir aux nouvelles générations l'originalité de ce Concile et leur manifester dans le même temps son caractère si évidemment traditionnel ? Comment recevoir les textes eux-mêmes, au-delà des opinions ? Sans prétendre être une étude systématique du Concile, les contributions théologiques rassemblées dans ce volume abordent ces questions. Elles sont les fruits d'une petite semaine d'étude (29 mars - ler avril 2005) réunissant à Venasque des enseignants et des étudiants du Studium " Notre-Dame " (Paris) et du Studium de Notre-Dame de Vie (Venasque). Les points de vue choisis sont comme des forages: ils puisent dans cette nappe qui est destinée à irriguer la vie de l'Eglise tout entière. Chacun vérifie pour sa part que "malgré le passage des années, les Documents conciliaires n'ont pas perdu de leur actualité. Leurs enseignements se révèlent même particulièrement pertinents au regard des exigences nouvelles de l Eglise et de l'actuelle société mondialisée" (premier message au monde de Benoît XVI le 20 avril 2005).

Vatican II : de la lettre à l'esprit, une mission

La réévaluation des textes et des rites religieux, incluse dans le programme des Lumières, ne signifie pas leur extinction mais leur transvaluation ou leur renouvellement. La circoncision dont la présence dans l’humanité est massive, est au coeur d’une dispute qui n’est pas éteinte, entre juifs et chrétiens, entre croyants et laïques, sur la signification du corps, du rite et de la lettre. A l’heure de l’humanité augmentée, relire à neuf ces textes éclaire ce que signifie l’intégrité corporelle de l’humanité individuelle et sociale.

La circoncision - Circoncision de la chair et circoncision du coeur, une lecture de saint Paul

Le Commentaire de saint Thomas d'Aquin sur l'Épître aux Hébreux, qui n'a encore jamais été étudié de manière aussi ample, ouvre un nouvel accès à sa théologie de l'histoire. Il enrichit la
réflexion contemporaine par l'unité constamment maintenue des catégories historique et ontologique, ou spirituelle. Il donne à réfléchir sur le lien qui unit la personne du Christ et son Acte sacerdotal au régime de salut qu'Il accomplit et à celui qu'Il
inaugure et, en ce sens, il invite à scruter les relations de Jésus et d'Israël. Les commentaires d'œuvres philosophiques ou théologiques, et d'abord de l'Écriture Sainte elle-même, ont constamment nourri
la réflexion systématique de saint Thomas. L'argumentation théologique est, par excellence, comme il le dit lui-même, le fruit de l'étude des Livres saints. Étudier l'herméneutique philosophique et théologique qu'il met en œuvre dans sa " lecture " de l'Épître aux Hébreux nous permet donc, d'une part, de mieux apprécier l'ensemble de sa théologie et, d'autre part, de
réfléchir à la tâche de l'exégèse aujourd'hui.
Christologie, théologie de l'ancienne et de la nouvelle Alliance, herméneutique constituent donc ensemble le thème de cette importante étude.

Jésus Christ, grand prêtre de l'ancienne et de la nouvelle Alliance - Etude théologique et herméneutique du Commentaire de saint Thomas d'Aquin sur l'Epître aux Hébreux

Theologie philosophie et antijudaisme

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