Malraux ou la pensee de l'art

Cet ouvrage a voulu prendre au sérieux l'affirmation de Michel Tournier :
" Je n'écris pas pour les enfants. J'écris de mon mieux. Et quand j'approche mon idéal, j'écris assez bien pour que les enfants aussi puissent me lire ".
L'auteur s'est donc appliqué à lire Vendredi ou la vie sauvage, et à en esquisser un commentaire, sans jamais se référer à cette première version que constitue Vendredi ou les limbes du Pacifique. La rencontre avec un livre tel que Vendredi est une double rencontre : elle nous met en présence d'une œuvre authentiquement littéraire (sensuellement littéraire), mais elle nous permet également de retrouver, non pas sous mais dans un récit immédiatement accessible, les problèmes philosophiques les plus essentiels. En ce sens, Vendredi ou la vie sauvage constitue une véritable propédeutique philosophique.
Il s'agit donc ici d'expliquer un texte, sans doute, mais également - et plus fondamentalement - de décliner, en même temps que Robinson lui-même, les différentes figures de l'aliénation et de l'illusion afin d'être capable, à terme, de résister à leur emprise. Le terme de parcours philosophique est ainsi à entendre en son double sens : il s'agit d'abord de ce parcours qu'effectue Robinson (et le lecteur avec lui) de l'aliénation à la liberté ; puis de la lecture philosophique - et même conceptuelle - que l'auteur propose du texte de Tournier.
Cet essai est suivi d'un entretien inédit avec Michel Tournier dans lequel l'Académicien Goncourt revient longuement sur sa formation philosophique, ainsi que sur l'interprétation de ses œuvres.

ROBINSON PHILOSOPHE. - Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier, un parcour philosophique suivi de Le philosophe aux images

Petite histoire des idées philosophiques

Dictionnaire de philosophie

On ne trouvera pas ici une analyse filmique à proprement parler. Sans doute l'analyse s'appuie-t-elle parfois sur telle ou telle figure du langage cinématographique (panoramique, voix off, flash-back...), mais l'essentiel est ailleurs. L'essentiel est dans ce regard que le philosophe peut porter sur le monde d'un cinéaste. Ce dialogue de l'image et du concept ne permet pas seulement de mettre en évidence le sens dont une œuvre est, à l'infini, porteuse : il peut permettre également de préserver la philosophie de la pure abstraction qui toujours la guette. Bref, plus que jamais, il s'agit de redescendre dans la Caverne.
On n'a eu le sentiment de trahir ni la dialectique platonicienne, ni les Pensées de Pascal, ni la Logique de Hegel en tentant de trouver en elles la clef de déchiffrement de telle ou telle œuvre cinématographique. L'effort d'interprétation ne saurait, cela va de soi, se substituer à l'émotion qu'une œuvre d'art suscite en nous. Et en dernier lieu, c'est cette émotion - ce plaisir pur - qui décide de tout. Mais le détour de l'analyse, débusquant le sens, peut être lui-même source de plaisir...

Philosophie et cinéma

23 notions fondamentales pour acquérir l'essentiel, et bien démarrer en philo : L'art - Autrui - Le bonheur - La conscience - La culture - Le désir - Le devoir - L'État et la société - L'expérience - L'histoire - L'imagination - L'interprétation - La justice et le droit - Le langage - La liberté - La matière et l'esprit - La perception - La religion - La souveraineté - Théorie et expérience - Le travail, la technique et les échanges - La vérité - Le vivant

Les grandes notions de la philosophie ; poche

André Malraux ne souhaitait pas que les textes publiés, aujourd'hui, sous le titre les Ecrits sur l'art soient lus comme une histoire de l'art ou bien comme une esthétique, par refus, sans doute, d'aboutir à une théorie de l'art, à des concepts abstraits et figés, là où les thèmes mêmes de la métamorphose et de l'imaginaire excluent toute pensée systématique. Le "dictionnaire Malraux" conçu par Jean-Pierre Zarader apparaît dès lors comme une gageure : reconstruire sous forme de constellation cohérente les écrits épars de l'auteur du Musée imaginaire, et leur conférer, n'en déplaise à ce dernier, le statut d'une véritable pensée de l'art. Certes, il s'agit bien d'un abécédaire, mais qui, en vertu du mode d'exposition convaincant et séduisant adopté par Zarader, parvient à mettre en évidence ce que celui-ci nomme la "structure" et la "logique interne" des textes. Les "adresses" agencées par ordre alphabétique ne sont pas celles d'un "simple" vocabulaire. Ce sont pour chacune, précise fort justement l'auteur, "de petits essais qui tentent de saisir la pensée de Malraux dans ce qu'elle a de plus méconnu", et font valoir la portée théorique et conceptuelle d'une réflexion exigeante et passionnée sur la création artistique de notre temps. Marc Jimenez.

Malraux, dictionnaire de l'imaginaire

L'Obstétrique s'est progressivement placée avec d'autres plus récentes dans les activités à risques médico-légaux de plus en plus démonstratifs d'autant qu'elle intéresse deux acteurs : le couple mère-enfant. Pour suivre les buts de la collection en obstétrique, le comportement de l'accoucheur est suivi pendant la surveillance de la grossesse, de l'accouchement et de ses suites dans l'évolution d'une grossesse dite normale (sans certitude absolue), puis dans toutes les situations intéressant la pathologie obstétricale. Régulièrement, un coup de projecteur jurisprudentiel précis attire le lecteur sur la possibilité d'un risque médico-légal déjà démontré dans un prétoire à l'encontre d'un autre spécialiste. A propos de l'obstétrique, nous avons pensé qu'il était bon de présenter une médicoprudence très formatrice pour l'accoucheur et constituée par une accumulation, non pas de jurisprudences déjà collationnées mais de situations ou complications dangereuses à éviter à tout prix pour ne pas connaître personnellement de pénibles procédures de plaintes amenant l'homme de l'Art dans le prétoire, parfois d'ailleurs injustement. "Une médicoprudence très formatrice pour l'accoucheur et constituée par une accumulation, non pas de jurisprudences déjà colationnées mais de situations ou complications dangereuses à éviter à tout prix". (Tout prévoir) - "Ce livre comme les précédents, est riche d'enseignement. Il fait nul doute que cet ouvrage aura le même succès que les précédents, car il serait coupable de ne pas l'avoir à portée de main". (Revue Gynécologie-Obstétrique)

L'accoucheur face aux juges

Si les Ecrits sur l'art sont un discours de la maîtrise, soulignant l'accès de l'art à son autonomie et l'annexion par le Musée Imaginaire des oeuvres les plus réfractaires, ils sont aussi une pensée de la métamorphose qui, dans son inachèvement même, est du côté de l'immaîtrisable. Cette pensée de l'empreinte, dont la dimension philosophique est manifeste, véritable déconstruction d'une esthétique de la totalité, entre en résonance avec la pensée contemporaine. 
Elle conduit à poser la question : qu'en est-il aujourd'hui, alors que le dernier volume des Oeuvres complètes vient de paraître, de la survie des Ecrits sur l'art ? Cette survie, Malraux l'a pensée, comme Benjamin et Derrida, en termes de dialogue. On verra ici, les personnes mises à part, combien le texte des Ecrits sur l'art peut dialoguer avec certains grands textes de la philosophie contemporaine. 
Qu'il s'agisse de Walter Benjamin, de Maurice Blanchot, de Jacques Derrida ou de Jean-Luc Nancy.

Malraux ou la pensee de l'art

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