Thomas entre dans le parc comme on rentre dans une image et Comme si de couleurs les ondes on teignait Ou si l'air et le vent de couleurs on peignait, et c'est du septième art.

Et tout soudain en rien

Mais l'air dès que vient le jour est plein d'images mobiles auxquelles l'oeil sert de cible ou d'aimant.

Lazy Suzie

Le Chant de la phalène (oraison) fait rejouer, à travers un ensemble de photographies, dont certaines réhaussées à la mine graphite, une expérience sensible du paysage. Anne-Lise Broyer livre ici le travail qu'elle a développé au cours d'une résidence au Domaine de Kerguéhennec. Elle y observe la vie dans ses moindres reliefs et dans son mouvement le plus infime, le plus délicat. Cette approche de la nature est aussi une façon de se tenir dans un monde abîmé, un monde où "rien ne chante plus et tout est bien chantage" (Bernard Lamarche-Vadel), où les moineaux sont éteints par les corbeaux, les choucas. Il s'agit de rendre à nouveau le bruissement audible, comme un chant contre chant et ce chant contiendrait toute la beauté du monde mais aussi sa perte.

Le chant de la phalène (oraison)

S'ils réussissent, elle se mettra à bouger et même à tourner, la table astronomique de la plus grande aberration, en longitude et latitude des étoiles fixes.

La plus grande aberration

Quelque chose cloche

'mais l'air dès que vient le jour est plein d'images mobiles auxquelles l'oil sert de cible ou d'aimant'

«Une bulle a été soufflée par un jeune homme assisté de son cadet et son mouvement est comme rien ou comme une ritournelle.»

Rien à cette magie

Pour faire le tour du monde en quelques pages, dans les airs, la vraie vie est dans les nuages, ou à la nage, il faut lancer des cailloux partout, chevaucher les lignes de partage, passer les frontières, ne pas avoir les pieds trop tournés, respirer en surplomb, goûter le vide, tourbillon, vertige, avoir le ventre plus gros que les yeux, ne pas s'en tenir aux mots, attraper des images, le monde dans une copie, gribouiller, brouiller les pistes, effacer les traces, repasser au même endroit car 2 fois au moins il faut dire ce qui le mérite : et on aura une petite encyclopédie paradoxale et magique.

Magic tour

«Ce livre est un précis d'architecture inversée. Il se demande comment déconstruire une maison, sachant que là où je peux être somnambule sans erreur, elle commence.»

Et tout soudain en rien

Résumé

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Critiques

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