Les fumeuses fatales

Le narrateur se met lui-même en scène sous la forme d'un «ethnologue anonyme» et tient la chronique de Sore-les-Sept-Jardins. Ce village inventé, mais qui pourrait bien se situer quelque part dans le Sud-Ouest, aurait pu intéresser Giono ou Pagnol.C'est sur le mode de la fantaisie que Gilbert Lascault rapporte les faits et gestes de cette population à laquelle va toute sa tendresse. Une sorte de petit dieu malin et facétieux, équipé d'un matériel sophistiqué lui permettant d'observer chaque habitant dans son intimité, étudie cette population dont les passions quotidiennes oscillent entre la quête du divin et celle du sexe.Foisonnantes et souvent jubilatoires, ces histoires dont les niveaux de lecture sont multiples ont la vitalité des contes et des légendes.

Gens ordinaires de sore-les-sept-jardins

An essay by poet/critic Gilbert Lascault with photos of an imaginary desert by Jill Culiner

Sans s'abolir pourtant

Mikio Watanabé - Manière noire 1998-2005, édition trilingue français-anglais-japonais

Raymond Humbert - D'un art, l'autre

Pendant sept heures, vous explorez une ville dangereuse. Vous errez dans ses rues : rue des Pluies-Sollicitées, avenue des Trophées-et-Pyramides, quai de la Douce-Drague, rue des Mangues-Rouges. Vous entrez dans l'église du Précieux-Bras, dans le musée des Cires-Érotiques, dans les Grands Abattoirs du Nord... Au centre du Marché des Voleurs, Henri-Montagne-de-Lard (appelé également Henri-Armes-en-Kit) parle des Inconnus Efficaces ; Joseph Arquin, l'Effaceur, parcourt la ville et tue, toujours poli et doux ; l'Ingénue-très-libertine, tendrement, fait le bonheur d'une dizaine d'ouvriers du bâtiment ; assoiffée de vengeance, Ruth-Vendetta, la Veuve sanglante, commande son Bataillon Sacré... La ville s'agite en fragments qui sont du quotidien et parfois de l'Enfer. Sa géographie noire se mêle d'humour et c'est le récit d'une apocalypse un peu gaie.

420 minutes dans la cité des ombres

Figurées, défigurées: Petit vocabulaire de la féminité représentée

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le rôdeur vague dans le paysage

Poésie érotique ... //L'insolence des faunes Le désir se prépare. Il se dispose. Il s'apprête. Il se met en état. Il est en arrêt. Il se développe. Il allonge. Il se tend, raide. Il durcit. Le désir se redresse. IL s'élève. Le désir obstiné s'érige. Implacable il marque midi. Il se recueille. Il se charge. Il bande l'arc. Il s'exalte. Il s'excite. Il s'embrase. Puis, le désir jaillit. Il se dégage. Il rompt l'écluse. Il rayonne. Il plane. Ensuite, le désir se repose, se détend. Il reprend haleine. Et les faunes ressuscitent. Les faunes recommencent : Les faunes insolents. La fierté des faunes cornus et coquins s'affirme. //... Illustré de 8 pastels de Thamar de Letay

Les fumeuses fatales

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