Sur la planète Max Ernst

Figurées, défigurées: Petit vocabulaire de la féminité représentée

La ligne s'inscrit sur la page d'un territoire; elle se dessine comme une colline, comme une olivaie, comme une montagne, dans un jeu de soleil et de quelques ombres. La ligne se grave, se trace, se griffe, s'imprime. Elle fixe, elle marque, elle laboure les paysages. Elle les divise. Elle distribue le terrain. Elle partage le sol. Elle ordonne le pays. Elle borne les champs. Elle les limite. Elle arrête les marches. Elle découpe l'espace, le subdivise. Elle parcellise la campagne... Et les insectes stridulent.

Le noir de l'errance - Castille, Andalousie, Estrémadure

An essay by poet/critic Gilbert Lascault with photos of an imaginary desert by Jill Culiner

Sans s'abolir pourtant

Raymond Humbert - D'un art, l'autre

Le narrateur se met lui-même en scène sous la forme d'un «ethnologue anonyme» et tient la chronique de Sore-les-Sept-Jardins. Ce village inventé, mais qui pourrait bien se situer quelque part dans le Sud-Ouest, aurait pu intéresser Giono ou Pagnol.C'est sur le mode de la fantaisie que Gilbert Lascault rapporte les faits et gestes de cette population à laquelle va toute sa tendresse. Une sorte de petit dieu malin et facétieux, équipé d'un matériel sophistiqué lui permettant d'observer chaque habitant dans son intimité, étudie cette population dont les passions quotidiennes oscillent entre la quête du divin et celle du sexe.Foisonnantes et souvent jubilatoires, ces histoires dont les niveaux de lecture sont multiples ont la vitalité des contes et des légendes.

Sur la planète Max Ernst

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