Orsay: La Photographie

This comprehensive book traces the origins and progression of photography from its humble beginnings in daguerreotypes to the gradual mastering of photographic portraits, techniques, and negatives. The wider use of photography in journalism, for documenting architecture and art movements, and its capacity to produce piercing perspectives on the social and political climate of the nineteenth and twentieth centuries are all carefully evaluated, as well as the work of amateurs such as Zola who tried their hand at this revolutionary art form. Twenty-five years after the inauguration of France's first permanent exhibition devoted solely to photography, the Musee d'Orsay continues in its innovative and original thread. This book bears testimony to the unique nature of the museum's collection, noted for its rare finds, their quality, and the sheer number of works it holds (more than fifty-five thousand). The collection's most-treasured works are exposed here, including a portrait of Baudelaire by Nadar and the recently acquired portrait of Man Ray by Stieglitz.

A history of photography

Plaisirs de France - Art et culture français de la Renaissance à aujourd'hui

Riche de plus de cinquante mille oeuvres, le musée d'Orsay possède une des plus belles collections de photographies anciennes au monde. De la naissance de la photographie aux pictorialistes, cet ouvrage, avec plus de 300 reproductions, retrace l'histoire du médium et offre un exceptionnel parcours à travers la collection.

La photographie au musée d'Orsay

Orsay coffret 5 volumes : Les arts décoratifs, La photographie, La sculpture, La peinture, L'architecture

La Photographie au Musée d'Orsay

Comment reproduire la figure humaine et aborder le portrait ? Tel est le problème auquel ont été confrontés les premiers photographes. Les collections du musée d'Orsay permettent de se faire une idée assez juste de l'évolution qu'a connue la photographie internationale de 1850 à 1915 et comment, de Nadar à Stieglitz, les photographes ont su exprimer au moyen de la lumière, le " pinceau de la nature ", la personnalité de celui ou de celle qu'ils ont eus en face d'eux. La galerie de photographie du musée d'Orsay permet de présenter les oeuvres conservées au musée, souvent exposées pour la première fois, et reproduites dans la collection " La photographie au musée d'Orsay ".

Figures et portraits

Parce qu'il fallait un temps de pose différent pour rendre le ciel, la mer, la terre ou les feuillages, reproduire la nature au moyen de la photographie n'allait pas de soi au XIXe siècle. Les primitifs ont su composer avec les contraintes imposées par la technique et leurs réalisations ont transformé notre façon de voir le paysage. Cet ouvrage veut montrer les étapes successives qu'ils ont rencontrées dans leur maîtrise de ce sujet, particulièrement bien représenté au musée d'Orsay. Au milieu du XIXe siècle les photographes ont traité le paysage, soit dans des études de caractère privé ou destinées à l'édition et à la vente à des amateurs (Victor Regnault, Gustave Le Gray, Louis Robert, Charles Nègre) soit dans le cadre de commandes gouvernementales (Edouard Baldus, Timothy O' Sullivan, William Jackson, Notman, etc.) La première photographie au monde reproduisant le spectacle de la nature, montre une vue prise par Niepce, en 1826, de sa fenêtre à Chalon-sur-Saône. Mais c'est Fox Talbot, l'inventeur du calotype, qui réalisa au début des années 1840, en Ecosse et chez lui, à Lacock Abbey, les premiers paysages dignes de ce nom. Victor Regnault, grand chimiste et directeur de la Manufacture de Sèvres reproduisit sans se lasser le parc avoisinant de St Cloud, créant de grandes compositions par masse dont l'abstraction a parfois une saveur moderne. En abordant le même sujet, Louis Robert, successeur de Regnault à la manufacture de Sèvres a surtout travaillé sur la lumière et les effets de clair obscur. Gustave Le Gray fut sans conteste le grand maître du paysage photographié en France. Il avait commencé par s'exercer à Fontainebleau où se retrouvaient tous les peintres fussent-ils ou non réalistes. Ses compositions, au départ un peu bouchées, accordèrent de plus en plus de place au ciel auquel Le Gray allait porter toute son attention dans ses marines. L'artiste n'a pas été le seul à l'époque, à photographier le ciel, loin de là; en revanche aucun autre photographe n'a su à alors rendre avec cette force et ce sens de la matière, l'agitation de la mer. Les marines photographiées par Le Gray ont souvent été rapprochées de celles peintes un peu plus tard par Courbet. Le rapprochement s'impose en effet et montre, mutatis mutandis, une même approche de la nature sur un thème bien précis. Cela dit c'est surtout dans sa façon de traduire, en le simplifiant, le paysage dont elle ne pouvait alors rendre toutes les valeurs et dans son aplatissement de l'espace donc pour des raisons chimiques et optiques que la photographie eut de l'impact sur la vision des peintres de paysages, en particulier sur les impressionnistes. Ces derniers, peignant en plein air, n'ont jamais cru rien devoir à la vision photographique. Ils n'en étaient pas moins nés en même temps qu'elle et avaient assimilé la leçon dont elle était porteuse, celle d'une vision fugitive et arbitraire, abolissant les conceptions classiques de la perspective. En retour les photographes au tournant du XIXe et du XXe siècles allaient être imprégnés par la peinture impressionniste.

Paysages et nature (franc.)

En 1895, George Eastman, le créateur de la firme Kodak, lançait sur le marché le dernier né de ses appareils portables destinés aux amateurs. L'utilisateur ne pouvait voir clairement son sujet dans le viseur, mais Maurice Denis a su composer avec le hasard. Comme Bonnard et Vuillard il a été, de par sa famiiarité avec l'estampe japonaise, l'un des meilleurs interprètes de l'esthétique de l'instantané. Les photographies qu'il a prises de sa famille et de ses amis peintres ou écrivains, entre 1895 et 1913, sont passionnantes par les liens qu'elles entretiennent avec son œuvre peint et dessiné.

Orsay: La Photographie

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